•Ben Ish Hai Quotidien• 2 juillet 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַיֹּאמֶר אֲלֵיהֶם, לִינוּ פֹה הַלַּיְלָה, וַהֲשִׁבֹתִי אֶתְכֶם דָּבָר, כַּאֲשֶׁר יְדַבֵּר יְהוָה אֵלָי; וַיֵּשְׁבוּ שָׂרֵי-מוֹאָב, עִם-בִּלְעָם
Il leur répondit: « Restez ici cette nuit, et je vous rendrai réponse selon ce qu’Hashem m’aura dit. » Et les princes de Moav restèrent avec Bil’am.
Bamidbar 22:8
Dans ce passouk, deux éléments paraissent superflus à priori. Tout d’abord, quand Bil’am leur dit de rester dormir, pourquoi préciser « ici », il parait évident qu’il les invite à dormir chez lui et non pas à l’hôtel de quartier. ensuite quand le passouk précise « Et les princes de Moav restèrent avec Bil’am » pour quoi nous le dire, vu que plus loin la Torah nous raconte qu’il leur rend compte de la prophétie et qu’il les renvoie bredouille chez eux. S’ils sont là le lendemain matin c’est qu’ils sont restés…
Il nous faut donc comprendre quels sont les enseignements cachés dans ces mots, que la Torah n’a pas écrits pour rien. Il est connu est il était connu à l’époque des initiés en sorcellerie et divination que Bil’am recevait un dévoilement prophétique provenant des forces du mal, et pour ce faire il devait s’impurifier avec son ânesse, ce qui le rendait réceptif à ce dévoilement du monde de l’impureté. Mais ce qui était alors inconnu, c’était que par le mérite des étincelles de l’âme de Hével qui l’habitaient, il pouvait aussi recevoir une prophétie d’origine divine et pure, et c’est justement celle-là qu’il leur propose de consulter, mais comme il ne le croient pas et qu’ils pensent qu’il n’est capable de prophétiser qu’après impurification avec son aînesse, alors Bil’am leur dit de rester avec lui, concrètement, dans sa propre chambre à coucher. Comme ça ils pourront vérifier qu’il ne va pas approcher son ânesse et que sa prophétie sera divine et pure, et c’est ce qu’ils firent « Et les princes de Moav restèrent avec Bil’am » avec lui, concrètement, pour le surveiller et confirmer la provenance de sa prophétie.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת בלק)
– Si on a fait la béracha sur un fruit, on ne pourra pas à la fin de la béracha en échanger pour en prendre un plus beau ou meilleur, même si on avait pensé le manger également au moment de la béracha.
– Si on a fait la béracha sur des fruits posés devant soi, et qu’on avait pensé en manger d’autres d’un autre endroit, quand on amènera les autres on ne fera pas d’autre béracha, mais on s’appuiera sur la première, même si on a finit tous les fruits devant soi. Par contre si on n’avait pas l’intention d’en manger d’autres, même si on a pas finit tous ceux devant soi, on devra refaire la béracha pour en manger d’autres d’un autre endroit.
– Le problème se pose si on a mangé sans intention particulière et qu’il en reste des premiers devant soi. Au moment où on amène des nouveaux, on ne fera pas de nouvelles béracha car il y a un doute dans la Halacha sur le besoin de cette béracha, puisqu’il reste des premiers, et qu’on ne fait jamais de béracha dans le doute. Cependant, même si on ne fait pas de béracha dans le doute, au moment de manger le fruit ce qu’on peut réparer on le fait, par exemple demander à quelqu’un de faire la béracha pour nous ou même de manger un peu de sucre et de faire « Shéhacol » en se rendant quitte pour les fruits.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ בלק – הלכות ו-ז)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה