•Ben Ish Hai Quotidien• 18 mai 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַיְדַבֵּר יְהוָה אֶל-מֹשֶׁה בְּמִדְבַּר סִינַי, בְּאֹהֶל מוֹעֵד: בְּאֶחָד לַחֹדֶשׁ הַשֵּׁנִי בַּשָּׁנָה הַשֵּׁנִית, לְצֵאתָם מֵאֶרֶץ מִצְרַיִם–לֵאמֹר
Hashem parla en ces termes à Moshé, dans le désert de Sinay, dans la tente d’assignation, le premier jour du second mois de la deuxième année après leur sortie du pays d’Egypte
Une autre protection qu’Hashem a voulu prodiguer à ses enfants durant ce compte de Bamidbar est cachée dans la date et dans les noms de Moshé et Aharon. En effet, si on prend le Alef, du début de la date, le premier du mois et le Beth de la fin de la date qui est la deuxième année, on obtient le mot Av – le père qui est le partsouf de Aba qui correspond à la séfira de Hochma qui est le Youd du nom d’Hashem. Ensuite dans le troisième passouk, Hashem dit:
תִּפְקְדוּ אֹתָם לְצִבְאֹתָם, אַתָּה וְאַהֲרֹן
vous les classerez selon leurs légions, toi et Aaron,
Toi et Aharon c’est Moshé et aharon, si on prend leurs premières lettres, on obtient Em – la mère qui est le partsouf de Ima qui correspond à la séfira de Bina qui est le premier Hé du nom d’Hashem.
On a donc les lumières du Youd et du Hé du nom d’Hashem qui viennent protéger les Béné Israel pour que les forces du mal n’aient pas d’emprise sur eux, car il est connu que si les Dinim et les Guévourot – les jugements et les rigeurs peuvent atteindre le Vav et le Hé, la Tiféret et la Malchout, ils n’ont pas la possibilité de toucher au niveau supérieur du Youd et du Hé, de Aba et Ima.
On voit exactement le même principe dans les malédictions que Bil’am a voulu faire aux Béné Israel, et qu’alors Hashem lui avait mis les mots dans la bouche (Bamidbar 23:9) מָה אֶקֹּב, לֹא קַבֹּה אֵל; וּמָה אֶזְעֹם, לֹא זָעַם יְהוָה: כִּי-מֵרֹאשׁ צֻרִים אֶרְאֶנּוּ, וּמִגְּבָעוֹת אֲשׁוּרֶנּוּ – Comment maudirais-je celui que Dieu n’a point maudit? Comment menacerai-je, quand l’Éternel est sans colère? Car je le vois de la cime des rochers, et du haut des collines. La cime des rochers, ce sont les patriarches et le haut des collines les matriarches. Hashem a passé les malédictions de Bil’am par le filtre du mérite des Avot et Imaot et c’est ce qui les a protégé, comme pour le compte de Bamidbar dans notre Parasha.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת במדבר)
– On fera très attention de ne pas prononcer de paroles profanes cette nuit de Shavouot, mais on étudiera l’étude spécialement rédigée pour cette nuit, elle porte ses fruits dans les mondes supérieurs et purifie l’âme. Il faudra se renforcer car il est fréquent que lors de rassemblements les conversations dévient sur le business, les paroles vaines, ou pire, dans les plaisanteries et le lashon hara.
– Voici les mots du Zohar (98a): Les anciens pieux ne dormaient pas cette nuit là et ils étudiaient la Torah, ils disaient: « Venez recevoir l’héritage saint, pour nous et nos enfants, dans les deux mondes », Rabbi Shimon disait encore, à propos des compagnons qui étudiaient la Torah cette nuit là: « Tous seront notés et écrits dans le livre du souvenir et Hakadosh Barouch Hou les bénits de toutes sortes de bénédictions et de couronnes du monde supérieur ».
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת במדבר – הלכות א-ב)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה