•Ben Ish Hai Quotidien• 17 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Le Ari Za’l au nom de Rabeinou Yona Za’l, nous explique que celui qui écoute avec attention chaque mot de la ‘Hazara (la répétition de l’Amida), se concentre sur leur signification et répond Amen comme il faut, est considéré comme ayant fait, non pas deux, mais trois téfilot. La première celle à voix basse, qu’il a vraiment dite, la deuxième celle où il écoute avec concentration, on applique le principe que « la prière qu’il écoute est considéré comme s’il l’avait dite lui-même », et la troisième, celle où il répond Amen. Il en ressort que cette homme aura fait sept ‘Amidot dans une journée, trois à Sha’harit, trois à Min’ha et une à ‘Arvit. Et c’est le secret du passouk (Mishlei 9:1): « חָכְמוֹת, בָּנְתָה בֵיתָהּ; חָצְבָה עַמּוּדֶיהָ שִׁבְעָה – La Sagesse s’est bâti une maison, elle en a sculpté les sept colonnes. » On comprend aussi, dans Kohelet 4:12, après que Shlomoh Hamélech ait loué l’avantage d’être deux et non seul, il conclut: « וְאִם-יִתְקְפוֹ, הָאֶחָד–הַשְּׁנַיִם, יַעַמְדוּ נֶגְדּוֹ; וְהַחוּט, הַמְשֻׁלָּשׁ, לֹא בִמְהֵרָה, יִנָּתֵק – Et si un agresseur vient les attaquer, ils seront deux pour lui tenir tête; mais un triple lien est encore moins facile à rompre. » Ce triple lien c’est la troisième téfila que gagne celui qui ne fait pas que répondre à la ‘Hazara, mais l’écoute avec autant de ferveur que sa propre téfila à voix basse.
Et c’est là, la signification du passouk chez nous:
וְעָשִׂיתָ אֶת-נֵרֹתֶיהָ, שִׁבְעָה – Puis tu feras ses lampes au nombre de sept
Ce sont ces sept ‘Amidot que l’homme peut faire chaque jour en accordant la place qui lui revient à la répétition de l’Amida.
(על פי עוד יוסף חי הלכות – שנה א’ – פר’ תרומה – הלכה ו).
– A la fin de l’Amida on avait reculé de trois pas, et on attend à cet endroit que le ‘Hazan arrive à la Kédousha, quand il y arrive on avance de trois pas pour retrouver l’endroit où l’on a fait l’Amida. On se tiendra également les deux jambes collées comme une seule, comme on avait fait pour l’Amida.
– On dit les deux mots « Nakdishach véna’aritsach » à voix haute puis à voix basse jusqu’à « Véamar », à voix haute également les trois pessoukim « Kadosh, Barouch et Ymloch ». Par contre ceux de « Lé’oumatam » et « Ouvdivrei » on les dira à vois basse. Le minhag est de soulever légèrement les talons quand on prononce les trois mots « Kadosh » ainsi que « Barouch » et « Ymloch » comme le dit le Shla’h Hakadosh.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ תרומה – הלכה ד).
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, ת.נ.צ.ב.ה.