•Ben Ish Hai Quotidien• 17 avril 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְצִוָּה, הַכֹּהֵן, וְלָקַח לַמִּטַּהֵר שְׁתֵּי-צִפֳּרִים חַיּוֹת, טְהֹרוֹת; וְעֵץ אֶרֶז, וּשְׁנִי תוֹלַעַת וְאֵזֹב
Sur l’ordre du Cohen, on apportera, pour l’homme à purifier, deux oiseaux vivants, purs; du bois de cèdre, de l’écarlate et de l’hysope.
Ce passouk nous décrit les éléments à amener pour effectuer le sacrifice purificatoire du Métsora’ – le lépreux. On peut aussi y voir une allusion au Ba’al Téshouva qui apprend la bonne manière de faire la Torah et les Mitsvot, comparable au processus de purification. Et là, le passouk nous enseigne qu’il y a trois niveaux essentiels et tout aussi importants les uns que les autres dans la pratique de chacune des mitsvot, et qui sont la pensée, la parole et l’acte. la pensée et la parole sont symbolisées pas les deux oiseaux tandis que l’acte l’est par le bois de cèdre. La pensée et la parole sont plus privées et intimes comme les oiseaux, tandis que l’acte est visible de tous et de loin comme les grands cèdres majestueux et imposants.
Et pour ceux qui voudraient cet équilibre et apporter plus d’importance à l’acte en délaissant la parole et la pensée, le passouk continue en amenant de l’écarlate qui est un ver, pour nous rappeler comment les petits détails sont importants dans la Torah. Par exemple dans les lois des vers, on apprend qu’un ver qui serait né dans un fruit et qui ne l’a jamais quitté pour fouler le sol, reste kasher, mais dès qu’il touche le sol il devient interdit. Ceci nous montre comment une parole ou une pensée inadéquate au moment de l’acte de la mitsva peut la transformer en aveira – péché. Et pour finir l’hysope – za’atar, qui est une toute petite plante, mais dont le pouvoir a été prouvé en Egypte quand Hashem à demandé qu’on l’utilise pour asperger le sang sur les plaintes des maisons pour repousser l’Ange Destructeur. De là on apprend que de toutes petites choses peuvent être puissantes et importantes, d’où l’importance de la pensée et de la parole et de ne pas les négliger par rapport à l’action.
(על פי אדרת אליהו)
– Une femme aveugle pourra faire la béracha sur les nérot de Shabbat, car elle en profite aussi indirectement par l’intermédiaires des autres membres de la maison. Mais si son mari est voyant, il allumera lui-même avec la béracha.
– Il faut faire a priori des nérot qui dureront jusqu’à la nuit, même si on prend Shabbat tôt et qu’on finit le repas avant la nuit. puisqu’on en aura quand même profité au cours du repas, il n’y a pas de béracha lévatala – en vain. Par contre si on ne mange pas chez soi, il faudra que les nérot tiennent assez longtemps pour en profiter de quelconque manière que ce soit.
(על פי מקבציאל – שנה ב’ – פר’ נח – הלכות כא-כב)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha. Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה