Ben Ish Haï Quotidien – 17 août 2015 – Parachat Choftim – Yehonathan Chaoul Parsy
Ben Ish Haï Parachat Choftim
Ben Ish Haï sur Parachat Choftim
…וְלֹא-תִקַּח שֹׁחַד…
…et n’accepte point de présent corrupteur… Dévarim 16:19
Nous avons dans le premier Pérek de la Mishna Avot deux enseignements, un de Shim’on Hatsadik et un de Raban Shim’on Ben Gamliel, les deux nous donnent les trois piliers sur lesquels reposent le monde: le premier nous dit que c’est la Torah (son étude), l’Avodah (les sacrifices et la prière) et la Guémilout ‘Hassadim (la bienfaisance). Le deuxième nous dit que c’est le jugement, la vérité et la paix. Il nous faut comprendre l’apparente contradiction entre ces deux paroles, a priori, c’est soit l’un ou l’autre… De plus il faut comprendre pourquoi Shim’on Hatsadik emploie le mot de Guémilout ‘Hassadim, au pluriel et pas ‘Hessed au singulier.
En fait c’est qu’ils ne parlent pas exactement de la même chose. Les deux parlent de notre monde et quels sont ses piliers, mais Shim’on Hatsadik parle des cieux tandis que Raban Shim’on Ben Gamliel parle de la terre, et les cieux étants plus élevés que la terre il leur faut un quatrième pilier, c’est pour cela qu’il double celui du ‘Hessed en deux ‘Hassadim, celui qu’on fait par son argent et celui qu’on fait par soi-même. Raban Shim’on Ben Gamliel parlant de la terre, trois piliers sont donc suffisants.
On voit également cette allusion dans les deux Shin (ש) des Téfilin de la tête, le premier a quatre branches et le deuxième trois. C’est qu’un se rapporte à la terre et l’autre aux cieux.
C’est également l’allusion de notre passouk, לֹא-תִקַּח שֹׁחַד – ne prend pas ש-חד Shin ‘Had – un seul Shin, c’est à dire: « ne t’occupe pas que d’un seul aspect du service Divin, celui de la terre ou celui des cieux, celui de Raban Shim’on Ben Gamliel ou celui de Shim’on Hatsadik », mais occupe toi de ces deux aspects comme d’un seul.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת שופטים)
Partie Halakhot – Mariage
– On a pris l’habitude de faire la béracha des Iroussin (les Kidoushin d’avant la ‘Houpa – בָּרוּךְ אַתָּה ה’ אֱלֹהֵינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדַּשְׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ עַל הָעֲרָיוֹת, וְאָסַר לָנוּ אֶת הָאֲרוּסוֹת וְהִתִּיר לָנוּ אֶת הַנְּשׁוּאוֹת לָנוּ עַל יְדֵי חֻפָּה בקִדּוּשִׁין, בָּרוּךְ אַתָּה ה’ מְקַדֵּשׁ עַמּוֹ יִשְׂרָאֵל עַל יְדֵי חֻפָּה בקִדּוּשִׁין) sur du vin, et on fait Boré Péri Haguéfen avant la bracha des Iroussin. Si on a pas de vin on fera la béracha des Iroussin sans le vin. On cloturera la béracha par les mots: « על ידי חופה בקידושין » avec un ב au dernier mot בקידושין et non un ו qui donne וקידושין. Car c’est la version la plus juste et c’est celle du Shoul’han Arouch, cependant une communauté qui aurait un réel minhag de dire « וקידושין » avec un ו pourra le faire, car ils ont sur quoi s’appuyer.
– On a aussi l’habitude de dire « את הנשואות לנו » en rajoutant le mot « לנו » est aussi plus juste, bien que le Shoul’han Arouch ne le dit pas, car la signification, si on ne le dit pas, serait qu’Hashem a permis les femmes mariés à tout le monde, ce qui est inexact. Et quand on dit « ואסר לנו את הארוסות » la signification est qu’après les Iroussin, même au futur marié la femme reste interdite jusqu’à la ‘Houpa (Note: ‘Houpa que de nos jours nous faisons de suite, alors qu’avant on pouvait mettre jusqu’à un an entre les Iroussin et la ‘Houpa)
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת שופטים – הלכות ג-ד)
Dédicaces
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה
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