•Ben Ish Hai Quotidien• 16 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְשִׁשָּׁה קָנִים, יֹצְאִים מִצִּדֶּיהָ: שְׁלֹשָׁה קְנֵי מְנֹרָה, מִצִּדָּהּ הָאֶחָד, וּשְׁלֹשָׁה קְנֵי מְנֹרָה, מִצִּדָּהּ הַשֵּׁנִי
Six branches sortiront de ses côtés: trois branches du candélabre d’un côté et trois branches du candélabre de l’autre.
Il est encore un autre parallèle avec l’Amida dans ce passouk. On sait que l’Amida se divise en trois parties principales, d’abord les trois premières brachot qui sont les 3 branches d’un côté, ce sont des louanges à Hashem, les 12 (en fait 13 depuis l’ajout de « Lamalshinim… ») du milieu qui sont des demandes pour les besoins matériels et personnels, puis les 3 dernières qui sont les 3 branches de l’autre côté, ce sont des remerciements.
Donc avec les 19 brachot du matin, qu’on multiplie par deux avec la répétition de l’Amida, celles de min’ha, également fois deux et enfin celles d’arvith, on obtient 5×19=95 la valeur numérique de Hamaym (les eaux),c’est le secret du passouk: « שַׁלַּח לַחְמְךָ, עַל-פְּנֵי הַמָּיִם – Répands ton pain sur la surface des eaux… » qui nous enseigne que toute la Parnassa d’Israel dépend de ces trois prières par jour qui font cinq ‘Amidot.
(Pour les amateurs: Pourquoi seulement les racines méritent une branche individuelle et pas les rajouts? Le Ari Zal nous explique que les 3 premières ainsi que les trois dernières sont les racines de l’Amida, tandis que les 13 du milieu sont un rajout. C’est-à-dire que les 3 premières sont à l’encontre des séphirot ‘Hessed, Guévourah et Tifferet et les 3 dernières pour Nétsa’h, Hod et Yessod. Les 6 de la racines représentent les 6 séphirot de Z’a (Zeyr Anpin) qui viennent de lui-même et les 13 du rajout sont les 3 nouvelles séphirot qui vont faire passer Z »a de l’état de Katnout à Gadlout en passant de 6 à 9 séphirot.)
– Même si la raison de la répétition de l’Amida est pour rendre quitte ceux qui ne savent pas prier par cœur, de nos jours où tout le monde prie dans un siddour et ceux qui ne savent pas prier de toute façon ne se rendent pas quitte de la répétition puisqu’ils ne la comprennent pas, cette raison est quasi nulle. Mais il est une autre raison d’après la Kabbala qui explique que les réparations faites dans l’Amida à voix basse ne sont que la partie basse de ces mondes que l’on répare, tandis que dans la répétition on peut réparer plus haut. C’est pour cela qu’on ne peut faire la répétition qu’à 10 hommes et qu’il faut la respecter autant qu’à l’époque ou elle était nécessaire même pour la raison au premier niveau de compréhension.
– Avant de dire la Kédousha de la répétition de l’Amida, il faut penser qu’on va accomplir la mitsva de: « que je sois sanctifié au milieu des enfants d’Israël, moi, l’Éternel, qui vous sanctifie » (Vayikra 22:32). Et quand on dit « Mélo Kol Haarets Kévodo » il faut penser que Haarets c’est la séphira de Malchout ou la Shéchinah, et que cette Malchout étant notre « mère spirituelle » nous nous incluons avec elle pour recevoir la Kédousha qu’elle même va recevoir maintenant.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ תרומה – הקדמה והלכות ב-ג).
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, ת.נ.צ.ב.ה.