•Ben Ish Hai Quotidien• 15 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Ce Dvar Torah est dédié à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Maya za’l
וְהִקְטִיר הַכֹּהֵן הַמִּזְבֵּחָה, לְרֵיחַ נִיחֹחַ לַיהוָה; וְכִפֶּר עָלָיו הַכֹּהֵן, וְנִסְלַח לוֹ
et le pontife la fera fumer sur l’autel, comme odeur agréable au Seigneur. Le pontife fera ainsi expiation pour lui, et il lui sera pardonné.
Le Midrash (Tanhouma 96:4 et Yalkout Shim’oni Vayikra 7, Rémez 493) raconte que lorsqu’Hashem a donné la Parasha des Korbanot à Israel, les nations se sont réunies autour de Bil’am et lui ont demandé pourquoi Hashem ne leur a pas également ordonné à eux de se faire pardonner de leurs fautes à l’aide des Korbanot.
Pour comprendre la réponse, il nous faut savoir comment fonctionnent les Korbanot. Il est ridicule de croire qu’en sacrifiant une pauvre bête innocente la faute du juif va être pardonnée par magie, au contraire il rajouterai encore la mort de l’animal à ses fautes existantes. Par contre quand le juif prend conscience de son erreur et l’abandonne, qu’il fait une réelle téshouva. Alors quand il sacrifie cet animal, il prend conscience que c’est lui-même qui méritait d’être égorgé et son sang versé sur l’autel en expiation de sa faute, et comme il vit en pensée que c’est à lui qu’on fait ce que subit l’animal, là, Hashem accepte sa pensée ou il se sacrifie lui-même et accepte alors l’animal à sa place.
Or, le Talmoud Yéroushalmi nous enseigne (Péah ,1a) que seul aux Béné Israel, Hashem accepte leur pensée comme s’ils avaient accompli l’acte, mais pas aux nations. La raison en est que la source de l’âme du Ben Israel est du monde de la Béria, qui est le monde de la pensée, tandis que la source des âmes des nations est le monde de l’Assia, celui de l’action. C’est pour cella que les juifs peuvent s’acquitter d’une action par la pensée, mais pas les nations.
Il en ressort que si un juif fait un Korbane il prend toute sa valeur et peut effectuer l’expiation de la faute grâce à la force de la pensée qui lui a été donné de part la nature de la racine de son âme, et ce don ne peut être fait aux nations qui doivent se limiter à l’action, et dans ce cas ce n’est pas un animal innocent qui prendra leur place.
(על פי בן איש חי דרשות – פר’ ויקרא)
– Les Batei Haknesset – Synagogues et Batei Hamidrash – Lieux d’études ont ma même obligation de les craindre comme le Beth Hamikdash, et cette obligation est de la Torah. Celui qui ne les respectent pas en discutant de paroles vaines et futiles, montre qu’il n’a pas de part dans le Dieu d’Israel.
– Il y a des gens qui parlent de chose infantiles avec les enfants ou de business avec d’autres adultes, même si ce ne sont pas des paroles futiles et vaines, il est quand même interdit de les prononcer dans les Batei Haknesset et les Batei Hamidrash.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ ויקרא – הלכות א-ב)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’hel et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.