•Ben Ish Hai Quotidien• 15 janvier 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Ce Dvar Torah est dédié à l’élévation de l’âme des victimes de l’attentat de Vincennes, Yohan Cohen ז’ל, Yoav Hattab ז’ל, Philippe Braham ז’ל, François-Michel Saada ז’ל. Qu’Hashem les accueille au Gan Eden et apporte la consolation à leurs familles, Amen.
וְגַם אֲנִי שָׁמַעְתִּי, אֶת-נַאֲקַת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, אֲשֶׁר מִצְרַיִם, מַעֲבִדִים אֹתָם; וָאֶזְכֹּר, אֶת-בְּרִיתִי – et enfin, j’ai entendu les gémissements des enfants d’Israël, asservis par les Égyptiens et je me suis souvenu de mon alliance
Une des raisons de la descente de Béné Israel en Egypte était pour aller récupérer les étincelles de sainteté qui y avaient été abandonnées par Adam Harishone, pendant les 130 ans qu’il s’était séparé de sa femme et s’y était exilé après la faute. Les Béné Israel dont les âmes proviennent directement de celle d’Adam Harishone, sont ceux qui doivent donc aller les récupérer. C’est le sens du passouk:
וְהַקֹּל נִשְׁמַע, בֵּית פַּרְעֹה לֵאמֹר, בָּאוּ, אֲחֵי יוֹסֵף – Or, le bruit s’était répandu à la cour de Pharaon, savoir: les frères de Joseph sont venus…
Le bruit s’était répandu se dit littéralement « la voix s’est entendue », קל, la voix a pour valeur numérique 130, comme les années ou Adam Harishon a perdu ces étincelles, et le mot שמע peut aussi vouloir dire convoquer et rassembler comme dans Shmouel 1, 15:4 :
וַיְשַׁמַּע שָׁאוּל, אֶת-הָעָם – Et Shaoul convoqua le peuple…
Le sens est donc: les étincelles abandonnées par Adam Harishone sont rassemblées en Egypte chez Paro, et les frères de Yossef, vinrent pour les réparer.
Ce à quoi notre passouk du début vint nous apprendre qu’Hashem annonce qu’il a entendu les gémissements dus à la souffrance du travail qui avait pour but de réparer ces étincelles, et qu’il s’est souvenu (vaezkor en hébreu) de son alliance, « vaezkor » sont les même lettres que « or zach », la lumière pure, pour nous dire que les étincelles ont fini d’être réparées et que la Guéoula peut enfin avoir lieu.
(על פי עוד יוסף חי – דרשות – פר’ וארא)
– A priori le moment de lire le Shéma du matin est quelques minutes avant le lever du soleil afin de pouvoir commencer la ‘amida au moment pile du lever du soleil (nets ha’hama), mais même si on l’a pas lu à ce moment là, il faudra le lire au plus tôt et ne pas attendre la dernière limite.
– Si on n’a pas pu lire le Shéma du soir jusqu’après le lever du jour, on pourra encore le lire jusqu’au lever du soleil et on ne ratera pas complètement la mitsva. Mais du coup on ne pourra pas lire celui du matin ni prier sha’harit (la prière du matin) avant le lever du soleil, pour ne pas faire deux actes contradictoires.
(על פי בן אש חי הלכות – פרשת וארא – שנה א’ – הלכות ג-ד)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.