•Ben Ish Hai Quotidien• 15 avril 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְרָאָה הַכֹּהֵן, וְהִנֵּה כִסְּתָה הַצָּרַעַת אֶת-כָּל-בְּשָׂרוֹ–וְטִהַר, אֶת-הַנָּגַע: כֻּלּוֹ הָפַךְ לָבָן, טָהוֹר הוּא
Le Cohen constatera que la lèpre a gagné tout le corps, et il déclarera cette plaie pure: elle a complètement blanchie, elle est pure.
Il est connu qu’une des différences entre l’hébreu – la langue sainte – et les autres langues réside dans le fait qu’un mot en hébreu représente une réalité de l’essence de la chose qu’il décrit, tandis que les autres langues sont des conventions adoptées par les peuples qui les parlent. De la même manière, les lettres et leurs sons sont des habits matériels qui viennent recouvrir une lumière spirituelle qui est leur essence, c’est pour cela qu’il existe des codes qui permettent d’interchanger les lettres d’un mot pour obtenir une facette différente. Par exemple, un des plus connus le Atbas’h (voir l’image ci dessous), on écrit l’Alef-Beth en deux colonnes et on part de la fin pour la deuxième, ensuite on peut interchanger les lettres d’une colonnes à l’autre.
Pareil pour le Alba’m sauf qu’on écrit la deuxième colonne à la suite, sans partir de la fin. Enfin le Aya’k Bacha’r où on écrit sur trois colonnes en incluant les finales à la fin.
Ainsi, dans notre passouk, on voit les mots « Naga’ Koulo Hafach Lavane – la plaie est complètement devenue blanche. On peut voir ici uneillustration de ce que nous avons dit. Le mot Naga’ – la plaie va réellement devenir le mot Lavane – blanche. Voici comment:
On prend la première lettre de Naga’, c’est le Noun, à l’aide du Alba’m il devient Guimel, ensuite à l’aide du Atbas’h, ce Guimel devient Reish, et enfin, à l’aide du Aya’k Bacha’r, ce Reish va devenir un Beith, le Beith du mot Lavane:
(de droite à gauche)
Pareil pour les deux autres, le Guimel de Naga’ à l’aide du Aya’k Bacha’r devient le Lamed de Lavane:
Et pour finir, toujours à l’aide du Aya’k Bacha’r, le Ayn de Naga’ va devenir le Noun final de Lavane:
De là, on voit la finesse et le précision de chaque mot et de chaque lettre, et chaque facette qu’ils peuvent représenter. On voit comment, quand le passouk parle d’une plaie devenue blanche qu’il s’intéresse à l’aspect intérieur et profondément spirituel de la chose.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת תזריע)
– Il existe une sorte de cruche, apellée « Ybreik » en arabe qui a deux orifices, un grand pour y verser l’eau et un petit tuyau pour en verser l’eau. On peut l’utiliser pour faire Nétila, et le grand orifice pour y verser l’eau ne représente pas un trou qui le rendrait passoul. Seulement si le grand orifice et plus bas que le petit tuyau, certains pensent qu’il faudra alors utiliser le grand.
– Les cruches qui ont un bec, il sera problématique de verser par le bec car à cet endroit l’ustensile n’est pas fait pour contenir l’eau, il vaudra mieux verser par un bord droit.
(על פי בן אש חי הלכות – שנה א – פרשת תזריע – הלכה ז)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha. Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה