•Ben Ish Hai Quotidien• 14 juillet 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
זֶה הַדָּבָר, אֲשֶׁר צִוָּה יְהוָה: אִישׁ כִּי-יִדֹּר נֶדֶר
Voici ce qu’a ordonné Hashem: Si un homme fait un vœu…
Bamidbar 30:2-3
A priori, dans ce passouk, le mot « Zé – voici ou ceci » est superflu, que peut-il bien venir nous enseigner? La sens simple du passouk est qu’un homme qui fait un vœu est tenu de le respecter, mais comme la Guémara Kinim (1a) vient nous l’enseigner, il y a une grande différence entre un don et un vœu. Un don (Nédava) c’est quand un homme veut offrir à Hashem quelque chose de précis qui est sous ses yeux, devant lui et disponible. Par contre le vœu c’est quand la personne n’est pas en possession de l’objet qu’il veut offrir, et qu’il planifie dans un futur potentiel, l’achat et l’offrande. Pour le vœu il dit « Harei ‘Alay – je prend sur moi… » pour le don il dit « Harei Zé… – Que Ceci ».
Ce « Zé » apparemment superflu de notre passouk vient justement nous expliquer qu’Hashem n’apprécie pas les vœux, car ils sont un grand risque de se transformer en faute, car ils ne sont pas immédiatement disponibles, sous la main, et toute une flopée de problèmes peut venir empêcher l’homme d’accomplir son vœu jusqu’au bout. Par contre le don, d’une chose qui est déjà là, présente moins de risque et correspond à une volonté plus responsable d’offrir quelque chose à Hashem.
C’est ce que ce passouk vient nous apprendre, que le don est préférable au vœu, mais que celui qui aura prononcé un vœu, se devra quand même de le respecter à la lettre.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת מטות)
– Les règles de priorité que nous avons énoncées sont valable pour le cas ou les deux sortes sont devant soi et qu’on veut en manger des deux, mais si on n’en veut qu’une ou qu’on doit nous amener une sorte prioritaire, mais qu’en attendant on veut manger de l’autre il n ‘y a pas de priorité.
– Si le fruit des sept sortes du passouk est incomplet et un autre fruit de l’arbre est complet, le fruit des cinq sortes est quand même prioritaire. Mais si les deux sont des sept sortes ou les deux ne sont pas des sept sortes, le complet aura la priorité. Si un fruit de la terre est complet et un de l’arbre incomplet, celui de l’arbre aura quand même la priorité.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ מטות – הלכות ד-ה)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה