•Ben Ish Hai Quotidien• 14 janvier 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Ce Dvar Torah est dédié à l’élévation de l’âme des victimes de l’attentat de Vincennes, Yohan Cohen ז’ל, Yoav Hattab ז’ל, Philippe Braham ז’ל, François-Michel Saada ז’ל. Qu’Hashem les accueille au Gan Eden et apporte la consolation à leurs familles, Amen.
שְׁמַע, יִשְׂרָאֵל: יְהוָה אֱלֹהֵינוּ, יְהוָה אֶחָד – Ecoute, Israël: l’Éternel est notre Dieu, l’Éternel est un
Il existe énormément de significations de ce passouk à tous les niveaux du Pardess (les 4 niveaux de la torah), mais nous allons donner ici la signification minimale qu’il est obligatoire de penser en le disant (en plus de sa traduction littérale).
Il y a deux points importants, le premier est l’acceptation sur soi du joug Divin et le deuxième est de déclarer l’unité d’Hashem. Le premier est dans les mots « Hashem Eloheinou », tandis que le deuxième est dans les mots « Hashem E’had ». C’est pour ces deux points différents qu’il y a deux fois le nom d’Hashem. Pour le mot Shéma, il faut y voir deux significations, accepter sur soi la vérité de ce passouk et y réfléchir et le comprendre. Les lettres Ayn de Shéma et Dalet de E’had sont grandes, pour former le mot ‘Ed, un témoin. Pour donner force de témoignage de la véracité de ce passouk.
Il faut donc le dire comme ceci:
- Shéma Israel – écoute Israel – accepte et comprend ces choses:
- Hashem Eloheinou – Hashem est notre Dieu – nous acceptons son joug divin et toutes ses mitvot,
- Hashem E’had – Hashem est un – Il a créé seul, sans associé aucun, tous les mondes célestes et terrestres.
– Si on n’a pas lu la première phrase du Shéma avec kavana (intention) ce qui inclut notre explication ci-dessus, il faudra la redire comme il faut, mais la deuxième fois à voix basse, pour qu’on ne crois pas qu’on parle la deuxième fois d’une deuxième divinité. Il faudra aussi marquer une pause entre les deux d’à peu près 30 secondes,
– Le passouk « Barouch Shem… » aussi devra être répété si on ne l’a pas dit avec kavana. (Béni soit le nom de son règne glorieux à tout jamais)
(על פי עוד יוסף חי – פר’ וארא – שנה א’ הלכה ג)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.