•Ben Ish Hai Quotidien• 13 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Ce Dvar Torah est dédié à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Maya za’l
…וּבַיּוֹם הַשְּׁבִיעִי יִהְיֶה לָכֶם קֹדֶשׁ שַׁבַּת שַׁבָּתוֹן, לַיהוָה…
…mais au septième vous aurez une solennité sainte, un chômage absolu en l’honneur de l’Éternel…
On a déjà expliqué le début de ce passouk (le 07/03/2015) en montrant qu’il nous dévoile une manière de créer un Shabbat Divin même à notre niveau d’humain, en rajoutant du temps à l’entrée et à la sortie de Shabbat. Mais dans la suite du passouk, il existe encore une autre manière de faire descendre une réalité de Shabbat. C’est dans le cas du voyageur qui perd toute notion de position dans la semaine. Au moment ou il s’aperçoit qu’il ne sait plus quel jour on est et donc quand tombe Shabbat, il doit commencer à compter six jours et le septième il le fera Shabbat. De là on voit que son compte personnel, influe sur le temps et décrète un réel Shabbat, c’est à dire qu’il ne va pas faire un Shabbat dans le doute mais au contraire un vrai jour saint, ou il fera le Kidoush, les téfilot et la Havdala avec le nom d’Hashem « pour de vrai » et non pas comme quand on doute si on doit faire une bracha où on ne dit pas le Saint Nom.
L’allusion se trouve dans les termes « Shabbat Shabbaton », au sens littéral on explique ce double langage par le rajout des interdits qui sont permis le Yom Tov (qui lui n’a été appelé que Shabbaton et pas Shabbat Shabbaton). Mais ici en allusion il veut dire qu’il y a deux sortes de Shabbat, celui inspiré par Hashem et celui par l’homme.
(על פי בן חי דרשות ואדרת אליהו)
– Celui qui passe Shabbat, invité en dehors de chez lui sans sa femme, même s’il mange à table avec son hôte qui allume les nérot dans la salle à manger, si on lui donne une chambre personnelle, il devra y allumer les nérot. Car on a vu que la mitsva d’allumer est aussi pour ne pas trébucher dans le noir et pas que pour manger. Et ce, même si sa femme allume chez lui. Mais si l’hôte allume dans cette chambre aussi, alors il ne devra pas du tout allumer.
– Dans quel cas parle-t’on? Dans le cas ou on allume chez lui des nérot lui appartenant. Dans le cas contraire il y a deux options: la première, il mange à la table de l’hôte et est dépendant de lui, dans ce cas il est comme un des membres de sa maison et n’a rien à allumer. Par contre s’il mange sa propre nourriture et ne dépend pas de l’hôte, il aura alors l’obligation totale d’allumer les nérot, et si l’hôte allume et dans la salle à manger et dans la chambre ou il dort, il devra alors s’associer à l’hôte en payant une partie des nérot, même infime.
(על פי מקבציאל – שנה ב’ – פר’ נח – הלכה טז)
Shabbat Shalom
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’hel et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.