•Ben Ish Hai Quotidien• 12 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Ce Dvar Torah est dédié à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Maya za’l
כִּי עֲנַן יְהוָה עַל-הַמִּשְׁכָּן, יוֹמָם, וְאֵשׁ, תִּהְיֶה לַיְלָה בּוֹ–לְעֵינֵי כָל-בֵּית-יִשְׂרָאֵל, בְּכָל-מַסְעֵיהֶם
Car une nuée divine couvrait le Tabernacle durant le jour et un feu y brillait la nuit, aux yeux de toute la maison d’Israël, dans toutes leurs stations
On peut comprendre ce passouk à l’aide de l’enseignement du Ari za’l et voir ici un parallèle entre les deux téfilot de Sha’harit et ‘Arvit avec les colonnes de nuée et de feu, et comprendre le Ta’am (indication cantatoire) posé sur le mot Esh – le feu.
La téfila de Sha’harit se prie le matin au moment où le ‘Hessed – la bonté règne, tandis que celle d’Arvit a lieu la nuit sous l’emprise du Din – les jugements. Pendant la téfila de Sha’harit on fait monter les mondes de l’Assia, de la Yétsira et de la Bria jusqu’à l’Atsilout, grâce aux quatres parties de la téfila, les korbanot – les sacrifices, les psoukei dézimra – les cantiques, le Yotser – le Shéma et ses bérachot et pour finir l’Amida. Seulement à Arvit, comme le Din règne et les forces du mal sont beaucoup plus fortes dans les mondes de l’Assia et de la Yétsira, on ne fait pas monter ces deux mondes, c’est-à-dire qu’on ne va pas provoquer les klipot – les forces du mal « sur leur terrain ». Et on va donc s’occuper seulement du monde de la Bria avec le Shéma et ses brachot, pour la monter dans l’Atsilout avec l’Amida. Mais même dans le monde de la Bria, on ne va pouvoir élever que le côté de la Ra’hamim – la miséricorde, et non la Guévoura – la rigueur.
Dans notre passouk, la nuée représente le ‘Hessed et donc le jour avec Sha’harit tandis que le feu lui est le Din et donc la nuit avec ‘Arvit, mais pour pouvoir quand même subsister dans la nuit et ses jugements et rigueurs on l’adoucit en rajoutant sur le mot Esh – le feu le Ta’am « Zakef Gadol » dont la valeur numérique est 26 (deux points = 2 Youd = 20 + un trait = Vav = 6) qui est celle du nom Youd – Hé – Vav – Hé qui, étant pure miséricorde vient adoucir ces rigueurs.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ פקודי – הקדמה)
– On commence la téfila d’Arvit avec le passouk « Véhou Ra’houm… » qui contient 13 mots pour faire descendre les 13 attributs de miséricorde de manière à assujettir et adoucir les 4 forces du mal qui sont Mash’hit, Avon, Af et ‘Heima.
– Aprés « Véhou Ra’houm… » on dit les trois psoukim « Hashem Tsévakot Imanou… », « Hashem Tsévakot Ashré Adam », « Hashem Hoshia’… », qui ont été écrit par les trois patriarches. (Note: même si le Ben Ish Hai za’l ici a écrit cet ordre, le minhag est de dire d’abord les trois psoukim, puis kadish et ensuite Véhou Ra’houm)
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ פקודי – הלכות א-ב)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’hel et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.