•Ben Ish Hai Quotidien• 12 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Dans la Parasha on parle du juif qui s’est vendu comme esclave pour six ans et la Torah dit:
אִם-בְּגַפּוֹ יָבֹא, בְּגַפּוֹ יֵצֵא; אִם-בַּעַל אִשָּׁה הוּא, וְיָצְאָה אִשְׁתּוֹ עִמּוֹ
S’il est venu seul, seul il sortira; s’il était marié, sa femme sortira avec lui.
En plus du pshat (le sens littéral) du passouk, on peut comprendre une allusion faite grâce à une histoire que voici:
C’est un homme qui va vient devant un grand Tsadik et le Tsadik lui demande: « combien de femmes as-tu? », il lui répond: « une seule ». Le Tsadik lui dit qu’il ment, et l’homme de répondre qu’il n’a qu’a envoyer son Shamash (serviteur) pour aller vérifier chez lui. Ce à quoi le Tsadik répond: « tu caches tes autres femmes dans des pièces secrètes », l’homme lui répond encore d’aller vérifier chez lui qu’il n’y a pas de pièces secrètes et qu’il n’a cas envoyer son Shamash vérifier. Et le Tsadik de répondre: « le Shamash ne peut pas entrer dans tes pièces secrètes pour vérifier ». L’homme s’exclame: « comment le Tsadik peut-il affirmer cela, je n’ai ni autre femme ni pièces cachées… ».
Alors le Tsadik s’explique en disant: « sache que je vois que tu es un homme avec de mauvaises pensées, tu désires et tu penses à d’autres femmes, jour et nuit. Ton cerveau et ton cœur sont les pièces cachées ou tu caches ces autres femmes auxquelles tu penses… »
Revenons à notre passouk, l’homme qui est pure de mauvaises pensées est appelé « בַּעַל אִשָּׁה – l’homme marié ou littéralement le mari d’une seule femme », car il n’en possède qu’une et n’en cache en son cœur ou sa tête aucune autre. D’ailleurs, la Torah est appelé aussi « la femme » de l’homme, et si la femme physique n’est pas en permanance présente avec son mari, la Torah elle l’est tout le temps, de jour comme de nuit. Comme il est dit: « לֹא-יָמוּשׁ סֵפֶר הַתּוֹרָה הַזֶּה מִפִּיךָ, וְהָגִיתָ בּוֹ יוֹמָם וָלַיְלָה – Ce livre de la Torah ne doit pas quitter ta bouche, tu le méditeras jour et nuit… ».
La Torah est aussi appelé « Une », comme il est dit: « תּוֹרָה אַחַת וּמִשְׁפָּט אֶחָד, יִהְיֶה לָכֶם – Une seule loi et un seul droit seront pour vous… ». Il en ressort que la Torah est appelée, « femme » et « une ». C’est l’allusion de notre passouk, celui qui ne protège pas ses pensées et se laisse aller à regarder, envier et penser à d’autre femmes, trahis sa femme physique d’une part, mais aussi se sépare de sa femme spirituelle qui est la Torah. Tandis que celui qui sait se protéger de ces mauvaises pensées, est unie avec cette femme spirituelle qui l’accompagnera dans le ‘Olam Haba lorsqu’il quittera ce monde, comme le dit le passouk: « וְיָצְאָה אִשְׁתּוֹ עִמּוֹ – sa femme sortira avec lui »
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פר’ משפטים)
– Le Shoul’han ‘Arouch (ora’h ‘haim 95) amène qu’il faut aligner ses jambes l’une contre l’autre pour ressembler aux anges dont les jambes semblent ne faire qu’une. Il y a à ça deux raisons, la première c’est de se débarrasser pour l’Amida des préoccupations matérielle pour se tenir devant la Présence Divine et donc s’identifier aux anges. La deuxième est qu’en se tenant ainsi, l’équilibre étant amoindri, on montre qu’on se tient devant Hashem avec crainte et soumission.
– Ceux qui ne peuvent pas coller les pieds l’un à l’autre, sur toute la longueur des talons jusqu’aux doigts, il suffira d’un des deux; et le plus important sera de coller les doigts, car étant l’extrémité du corps, ça unifie les jambes de manière plus parfaite.
(על פי עוד יוסף חי הלכות – פר’ משפטים – הלכה ד)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, ת.נ.צ.ב.ה.