•Ben Ish Hai Quotidien• 11 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
L’essence même de la Téfila est de savoir demander et supplier Hashem de pourvoir à nos besoins, des plus petits jusqu’aux plus grands. Une Téfila qui ne serait pas dans cette optique n’aurait pas grande valeur, comme la Mishna dans Avot nous enseigne: « Ne fais pas de ta prière une routine, mais demande de miséricorde et supplication », à tel point que ce point est amené en tant que Halacha dans le Shoul’han ‘Arouch et certains décisionnaires pensent qu’il faut refaire la Téfila si on y a pas mis son cœur pour demander nos besoins à Hashem. Et même si de nos jours on ne refait pas l’Amida ni par manque de concentration ni pour ce point de routine ou de supplication, l’importance de demander réellement du fond du cœur à Hashem tout ce qui est dans l’Amida et de ne pas la réciter comme un devoir d’école est primordiale.
– Il est interdit de prier avec des gants, ce serait considéré comme un dédain et de l’orgueil envers Hashem
– On a déjà ramené les deux avis à propos de la question s’il faut entendre ses propres mots de l’Amida ou au contraire ne pas les faire sortir de sa bouche. On voit dans la Téfila de ‘Hanna une preuve pour l’avis du Ari Za »l et du Zohar, comme il est écrit: « וְחַנָּה, הִיא מְדַבֶּרֶת עַל-לִבָּהּ–רַק שְׂפָתֶיהָ נָּעוֹת, וְקוֹלָהּ לֹא יִשָּׁמֵעַ – ‘Hanna parlait en elle-même; on voyait seulement remuer ses lèvres, mais on n’entendait pas sa voix. ». Cependant celui qui pense ne pas pouvoir se concentrer comme il faut, ou pire, qui a peur d’avaler et de ne pas bien prononcer les mots, il est préférable qu’il suive l’avis du Shoul’han ‘Arouch et qu’il les prononce à voix basse. Comme le faisait le père du Ben Ish ‘Hai, lui même, après avoir essayé de suivre le Zohar et qui est repassé à la conduite du Shoul’han ‘Arouch pour ne pas perdre de la qualité de sa Téfila
(על פי עוד יוסף חי הלכות – פר’ משפטים – הלכות א-ב-ג)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, ת.נ.צ.ב.ה.