•Ben Ish Hai Quotidien• 10 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
כִּי תִקְנֶה עֶבֶד עִבְרִי, שֵׁשׁ שָׁנִים יַעֲבֹד; וּבַשְּׁבִעִת–יֵצֵא לַחָפְשִׁי, חִנָּם
Si tu achètes un esclave hébreu, il restera six années esclave et à la septième il sera remis en liberté sans rançon
Ce passouk vient nous enseigner une chose sur le Ba’al Téshouvah, le fauteur qui a abandonné la faute et est revenu vers son Créateur. Tout d’abord, le fauteur est appelé esclave, car il se fait l’esclave du Yétser Hara’ (le mauvais penchant), ensuite, celui qui vient le sauver du mal et le rapprocher d’Hashem le « rachète », il l’acquiert réellement. Seulement pour être quitte envers Hashem in ne suffit pas d’abandonner la faute, il y a un prix à payer. Pour s’en acquitter il faut travailler six ans, Shesh Shanim en hébreu, lis le Shesh Shnaim, le double six. Ce sont les deux psoukim de « Shéma Israel » et de « Barouch Shem ». C’est-à-dire que le Ba’al Téshouva doit redoubler d’effort pour prendre sur lui le joug divin grâce à ces deux psoukim de six mots qui sont reconnus pour repousser les forces du mal auxquelles il a déjà été assujetti. Puis la septième année il sortira, c’est l’étude de la Torah, comme il est dit (Mishlé 9:1): « חָכְמוֹת, בָּנְתָה בֵיתָהּ; חָצְבָה עַמּוּדֶיהָ שִׁבְעָה – La Sagesse s’est bâti une maison, elle en a sculpté les sept colonnes. » les sept colonnes sont les sept livres de la Torah (Les cinq qu’on connait, plus dans le livre de Bamidbar, la Parasha de Vayéhi Binsoa, qui compte pour un livre à part ainsi que la fin du livre qui devient aussi un livre à part entière). Grâce à l’étude de la Torah, le Ba’al Téshouva finira de s’acquitter de sa dette due aux fautes passées et : »יֵצֵא לַחָפְשִׁי, חִנָּם – il sera remis en liberté sans rançon » il n’aura pas à payer pour ses fautes avec des souffrances et des punitions.
(על פי בן איש חי דרשות – פר’ משפטים)
– Pendant l’Amida, on ne s’interrompt même pas pour répondre au Kadish ou la Kédousha. On s’arrête pour écouter le Hazan et on comptera sur la halacha que « celui qui écoute est considéré comme l’ayant dit » pour en être quitte. Si on est trop loin du Hazan pour entendre ce qu’il dit, pas besoin de s’arrêter et on continuera normalement l’Amida.
– Si quelqu’un a du s’interrompre au milieu de l’Amida pour un cas de force majeure (comme pour aller aux toilettes s’il ne peut pas du tout se retenir) et qu’il aurait eu le temps de finir l’Amida avant qu’il n’ait pu la reprendre, il faudra alors la reprendre au début. On évaluera ce temps au cas par cas en fonction de chacun et de sa vitesse de prière.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ משפטים – הלכות ו ו-ח)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, ת.נ.צ.ב.ה.