•Ben Ish Hai Quotidien• 1 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַיֹּאמֶר מומכן (מְמוּכָן), לִפְנֵי הַמֶּלֶךְ וְהַשָּׂרִים, לֹא עַל-הַמֶּלֶךְ לְבַדּוֹ, עָוְתָה וַשְׁתִּי הַמַּלְכָּה: כִּי עַל-כָּל-הַשָּׂרִים, וְעַל-כָּל-הָעַמִּים, אֲשֶׁר, בְּכָל-מְדִינוֹת הַמֶּלֶךְ אֲחַשְׁוֵרוֹשׁ
Alors Memouchan s’exprima ainsi devant le roi et les seigneurs: « Ce n’est pas seulement envers le roi que la reine Vashti s’est rendue coupable, mais encore contre tous les grands et contre toutes les nations qui peuplent les provinces du roi A’hashvérosh… »
Il est étonnant que Mémouchan ait voulu ajouter ce chef d’accusation dans le procès de Vashti. A partir du moment qu’il était clair qu’elle était coupable du crime de lèse-majesté en n’accomplissant pas un ordre du roi, son sort était sellé. L’affront fait aux sujets du roi est insignifiant par rapport à celui du roi. En fait le problème de Mémouchan n’était pas que les femmes allaient prendre exemple sur Vashti et se rebeller. Mais comme le dit le Rav Yéhonathan Eybeshits dans le Yé’arot Dvash, son problème résidait dans l’argument utilisé par Vashti pour ne pas se présenter devant le roi. Elle avait prétendu avoir peur que dans l’ivresse du banquet, si elle se présentait devant les sujets du roi, ils ne sauraient pas se retenir et la violerait certainement. Cet argument fut rejeté, elle aurait du savoir qu’étant la femme du roi, personne n’oserait, même dans l’ivresse ou la folie, poser la main sur elle, ou du moins, les gardes et le roi ne le laisseraient pas faire. Cependant Mémouchan vient ici avancer un argument sous-jacent et qui vient juger l’acte même de refus de Vashti et non pas une conséquence. C’est que, si le roi ne punit pas de mort Vashti, il confirme sa crainte et par là, il atteste que ses invités étaient une bande de pervers qui par habitude de débauche n’aurait même pas pu se retenir devant la femme du roi. Et les femmes de ces invités se seraient moqués d’eux pour ça. Ce n’est donc pas une conséquence du crime de lèse-majesté et un second chef d’accusation, mais en fait c’est une partie du même crime.
(על פי קרן ישועה)
– On doit énoncer toute les fautes qui composent le Vidouy que l’on dit après l’Amida, même si on a pas fait certaines de ces fautes. Pour deux raisons, d’abord tout les Béné Israel sont considérés comme une seule personne, donc je peux dire les fautes de l’autre. Ensuite il existe des ramifications dans les fautes, et même si on n’a pas enfreint la racine principale on a peut être enfreint une des conséquences de cette faute.
– Avant le Vidouy, on doit dire « mais nous avons fauté sans faire exprès (‘Hatanou), par envie (‘Avinou) et par révolte (Pasha’nou), nous, nos pères et les gens de nos maisons ». Et bien que le Vidouy suive l’alphabet, on doit aussi dédoubler les lettres Mèm, Noun, Tsadik, Péh et Kaf, car elle ont une sofit. Comme il est écrit dans le Sidour du Rasha’sh za’l.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ כי תישא)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’hel et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.