•Ben Ish Hai Quotidien• 1 juin 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַיַּעַשׂ כֵּן, אַהֲרֹן–אֶל-מוּל פְּנֵי הַמְּנוֹרָה, הֶעֱלָה נֵרֹתֶיהָ: כַּאֲשֶׁר צִוָּה יְהוָה, אֶת-מֹשֶׁה
Ainsi fit Aharon: c’est vis-à-vis de la face du candélabre qu’il en disposa les lampes, comme Hashem l’avait ordonné à Moshé.
La fin du passouk est apparemment superflue, qui va en effet imaginer qu’Aharon va recevoir des instructions d’allumage de la Ménorah et décider de faire autrement… De plus, il est intéressant de remarquer que l’ordre d’allumer les nérot de la Ménorah avait déjà été donné à Aharon plusieurs mois auparavant, car si le Mishkan a été inauguré Rosh Hodesh Nissan, il avait déjà été finit le 25 Kislev et tous les détails du fonctionnement avaient déjà été transmis à Moshé, Aharon et ses fils. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’il est écrit dans notre passouk « כַּאֲשֶׁר צִוָּה יְהוָה, אֶת-מֹשֶׁה – comme Hashem l’avait ordonné à Moshé » le mot כַּאֲשֶׁר peut signifier « comme » mais aussi « alors que » c’est-à-dire que ces mots ne viennent pas seulement nous confirmer qu’Aharon n’a rien changé à ses instructions, mais aussi nous montrer avec quelle impatience Aharon attendait d’accomplir cette mitsva, à tel point que quand il put enfin allumer la Ménorah, il le fit « comme si c’était aujourd’hui qu’il venait juste d’en recevoir l’ordre ».
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת בהעלותך)
– De la même manière que le Hésséa’h Hada’at (le fait de ne plus avoir à l’esprit quelque chose, ici dans le cadre du repas c’est de penser avoir terminé de manger) empêche de continuer à manger sans refaire la béracha, le changement d’endroit aussi, à priori, marque la fin d’un repas, et il est nécessaire de faire birkat hamazone avant de quitter l’endroit ou l’on a fait motsi et mangé.
– Ceci dit, du fait que dans le doute on ne fait pas de béracha, même à l’encontre du Shoul’han Arouch, si de manière interdite on a quitté l’endroit et on est allé soit continuer le repas ailleurs soit on est sorti puis revenu au premier endroit pour continuer, puisqu’à l’origine on devait revenir au premier endroit pour y faire birkat, cela s’appelle, dans le doute, que le repas n’est pas fini et donc si on veut continuer à manger on ne refera pas motsi.
A suivre…
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת בהעלותך – הלכה ב)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה