•Ben Ish Hai Quotidien• 1 juillet 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַיֵּלְכוּ זִקְנֵי מוֹאָב, וְזִקְנֵי מִדְיָן, וּקְסָמִים, בְּיָדָם; וַיָּבֹאוּ, אֶל-בִּלְעָם, וַיְדַבְּרוּ אֵלָיו, דִּבְרֵי בָלָק
Les anciens de Moav et ceux de Midian partirent, des sortilèges dans leur main, et, arrivés chez Bil’am, lui transmirent les paroles de Balak.
Bamidbar 22:7
Mais pourquoi donc le passouk avait-il besoin de nous préciser qu’il avaient pris avec eux des sortilèges? A part les explications de Rashi, on peut voir ici une autre raison. Les sages de Moav et de Midian savaient que Bil’am était assez imbu de sa personne et qu’il avait une sale habitude, il ne permettait pas à son garde, posté à l’entrée de sa demeure, de laisser entrer les visiteurs de suite à leur arrivée. Mais pour se rehausser devant eux, ils les faisait patienter des heures ou jusqu’au lendemain. Les sages, ne voulant pas subir le même traitement, prirent les devants en s’équipant de tout leur matériel divinatoire et sorcier, pour que le garde comprenne bien qu’il n’avait pas affaire à de simples « clients », mais de grands sages qui méritaient le respect, même de la part de Bil’am. Mais pour ce faire, il fallait bien qu’ils les prennent, comme le dit le passouk: « dans leurs mains », pour les montrer au garde sans en avoir l’air, pour ne pas se rabaisser. Et , ça marcha comme en témoigne la suite du passouk: « et, arrivés chez Bil’am, lui transmirent les paroles de Balak » tout de suite, sans délai et sans subir le protocole.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת בלק)
– Celui qui veut boire d’un cours d’eau ou une fontaine, fait la béracha et boit l’eau qui passe devant lui à la fin de la béracha. Car même si l’eau qui était présente au début s’en est allée, sa pensée était sur l’eau qui serait là à la fin de la béracha. Plus que ça, son on veut manger des fruits dans un panier ou un plateau, et que le fruit qu’on prend en main pour la béracha, tombe et s’abîme ou se perd à la fin, on pourra prendre une autre fruit du panier et le manger grâce à cette béracha. Car il pensait manger d’autres fruits du panier et même s’il existe des avis contraires, on ne refera pas la béracha pour continuer à manger d’autres fruits du même panier, dans le doute. c’est la même chose pour une boisson, dont la bouteille est à table, et qu’on se sert un verre qui se renverse avant la fin de la béracha, si on pensait encore boire de la bouteille, on peut boire de suite en s’appuyant sur la première béracha
– Par contre s’il n’avait pas pensé manger d’autres fruits ou de boire encore de la bouteille, la béracha est perdue, et il faudra dire « Barouch Shem Kévod Malchouto Lé’olam Va’ed ». Et si on veut maintenant manger d’autres fruits ou boire de la bouteille, il faudra faire une nouvelle béracha. Cependant si une autre personne peut faire la béracha pour lui, ce sera mieux.
– Ceci est bon quand on finit la béracha ou au moins dit le mot Eloheinou, mais si on en est encore à « Hashem » on finira « Lamédéni ‘Houkécha » qui est un passouk, et on prendra un autre fruit et on fera la béracha dessus sans aucun problème
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ בלק – הלכה ה)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה