•Ben Ish Hai Quotidien• 1 janvier 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַיַּשְׁבַּע יוֹסֵף, אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל לֵאמֹר: פָּקֹד יִפְקֹד אֱלֹהִים אֶתְכֶם, וְהַעֲלִתֶם אֶת-עַצְמֹתַי מִזֶּה.
Dans ce passouk de la Parasha, Yossef fait jurer aux enfants d’Israel que lorsque Hashem se souviendra d’eux pour les faire sortir d’Egypte, il devront emmener ses ossements avec eux.
Le terme utilisé est « pakod, yfkod » que Onkelos traduit par « se souvenir, Il se souviendra ». Il faut comprendre pourquoi ici la Torah a doublé le mot « souvenir »? Ce n’est pas le seul endroit ou l’exil d’Egypte est cité avec un double language, au moment ou Hashem l’annonce à Avraham, Il lui dit « savoir, tu saura ».
Cette redondance du language est pour nous éclairer sur un deuxième aspect de cet exil, c’est qu’il n’est pas juste une punition inspirée par la Midat Hadin, la rigueur et le jugement d’Hashem, mais également par la Midat Hara’hamim, la miséricorde et la bonté. Et grâce a cette exil, le peuple d’Israel va pouvoir se purifier et s’élever pour mériter la Torah.
Ceci répond aussi à la question que beaucoup posent: « pourquoi Avraham Avinou n’essaye pas de faire annuler le secret de l’exil d’Egypte comme il l’a fait pour celui de Sédom? ». C’est qu’Hashem lui avait aussi annoncé le « bon côté » de cet exil et qu’il n’avait pas donc lieu d’intercéder pour l’annuler.
(על פי בניהו על התורה)
– Quand deux personnes disent Quaddish ensemble mais ne finissent pas exactement en même temps, il faudra répondre au premier. Par contre si le deuxième finit plus de trois secondes après le premier, il faudra répondre aux deux.
– Même s’il est juste de répondre les Amen du Quaddish a haute voix, il ne faudra toute fois pas répondre plus fort que celui qui dit kaddish. Il en est de même pour les Amen des brachot.
(מקבציאל – פר’ ויחי – הלכות לו-לח)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.