•Ben Ish Hai Quotidien• 8 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַעֲבַדְתֶּם, אֵת יְהוָה אֱלֹהֵיכֶם, וּבֵרַךְ אֶת-לַחְמְךָ, וְאֶת-מֵימֶיךָ
Vous servirez Hashem votre Dieu; et il bénira ton pain et ton eau.
Les ‘Hachamim nous explique que le mot ‘Avoda (travail littéralement – ici service Divin), veut parler de la téfila. Il y a 3 téfilot par jour et chacune des ‘Amidot il y a 19 brachot. On obtient un chiffre de 57 comme le mot Zan (qui nourrit) et comme le mot Dagan (la récolte céréalière) la base de l’alimentation. On voit donc que toute la parnassa d’Israel dépend des 3 téfilot. La valeur numérique 57 de Zan est aussi celle des noms Divins de EL et Y-H-V-H (31+26) qui sont des noms de miséricorde, qui viennent adoucir les rigueurs pour pouvoir donner la parnassa. D’ailleurs Y-H-V-H a pour valeur 26 qu’on écrit Caf Vav auquel on ajoute Aleh Lamed de EL on obtient les lettres de Ochel, la nourriture.
– Puisque l’importance de la Téfila est si primordiale, il est important pour que les forces du mal ne puisse pas s’en emparer qu’aucun son ne sorte des lèvres au moment de l’Amida. Le fait de garder l’Amida totalement silencieuse lui profère un niveau spirituel plus élevé que celui du Yester Hara et il ne peut donc pas y toucher. C’est ce qu’explique Rabbi Haim Vital Za’l au nom du Ari Za’l: « aucune prière ne peut entrer par les portes sauf si elle n’est pas entendu par les oreilles, et bien que pour le Shéma il a été instauré qu’il faut entendre les mots, pas pour la téfila., sinon les forces du mal s’en emparent… »
– Il faut préciser qu’ici le Ben Ish Hai Za’l va dans le sens de la Kabbala du Ari Za’l et non du Shoul’han Arouch qu’il cite d’ailleurs, bien qu’il pense à l’inverse, qu’il est mieux d’entendre ses propres mots pendant l’Amida.
(על פי בן איש חי הלכות – הקדמה והלכה א)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, ת.נ.צ.ב.ה.