•Ben Ish Hai Quotidien• 5 mai 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְאִישׁ, כִּי-יִמְכֹּר בֵּית-מוֹשַׁב עִיר חוֹמָה–וְהָיְתָה גְּאֻלָּתוֹ, עַד-תֹּם שְׁנַת מִמְכָּרוֹ: יָמִים, תִּהְיֶה גְאֻלָּתוֹ
Si quelqu’un vend une maison d’habitation située dans une ville murée, le droit de rachat durera jusqu’à la fin de l’année de la vente: pendant une année pleine cette faculté subsistera.
Après avoir dit qu’un bien immobilier ne se vent pas mais se loue jusqu’au prochain Yovel, ce passouk vient nous expliquer que le cas d’une maison dans une ville fortifiée est différent, si elle n’a pas été rachetée dans l’année, elle ne reviendra pas au Yovel. Cependant on peut aussi y voir une allusion à la destruction du Beth Hamikdash:
- וְאִישׁ – un homme, c’est Hashem, qui est appelé « Ish Mil’hamah – l’homme de guerre » (Shémot 15:3)
- כִּי-יִמְכֹּר – qui vendra, c’est la destruction qui est une dépossession
- בֵּית-מוֹשַׁב – une maison d’habitation, c’est le Beth Hamikdash, qui est fixe, à l’inverse du Mishkan – le Tabernacle qui était nomade
- עִיר חוֹמָה – dans une ville fortifiée, c’est Jérusalem la ville des murailles
- וְהָיְתָה גְּאֻלָּתוֹ, עַד-תֹּם שְׁנַת מִמְכָּרוֹ – le droit de rachat durera jusqu’à la fin de l’année de la vente, C’est-à-dire jusqu’à la fin de la réparation des fautes qui ont causé sa destruction
- יָמִים, תִּהְיֶה גְאֻלָּתוֹ – Une année sera son rachat, ici « Yamim – les jours » veut dire un an, mais les jours au pluriel c’est au minimum deux jours, et (Tehilim 90:4) un jour d’Hashem c’est mille ans, ce qui nous donne deux mille ans pour reconstruire le temple, comme la Guémara Sanhédrin dit (97a): 6000 ans pour ce monde, 2000 de chaos, 2000 de Torah et 2000 pour les jours de Mashia’h.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת בהר)
– On fera attention de ne pas salir ses habits en mangeant, et si on mange avec les mains (ce qui était la norme au moment de l’écriture de ces Halachot) on ne se salira pas les mains en entier, mais juste le bout des doigts. il est bon et bien de ne manger qu’avec une cuillère (dans le sens d’avec des couverts) et avec une seule main et non les deux. On ne prendra pas de trop grandes bouchées. Quand on entre la nourriture dans la bouche on fera attention de ne pas salir sa barbe et on repoussera sur les cotés les poils de la moustache pour ne pas trop les salir. On respectera toutes ces choses, même seul, et à fortiori en présence d’invités. Celui qui sert un plat en sauce et ne donne pas de cuillères à ses invités est un fauteur et humilie par la ses invités (encore une fois, la norme était de manger avec les mains)
– On ne précipitera pas pour mâcher ou manger, même si on est à table avec un « goinfre ». Si la viande est dure, on ne la mordra pas avec les dents tout en tirant avec les mains. On ne se léchera pas les doigts devant les autres et on ne montrera pas d’affection ni de désir pour la nourriture, on ne se remplira pas trop la bouche mais de manière à ce que l’on comprenne ce qu’on dit. Et on attendra d’avoir finit sa bouche avant de se resservir. On marquera un petit temps d’arrêt entre deux mâchements. Et si les invités on finit un plat on s’arrêtera aussi, car il n’est pas poli de manger seul entre tous.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת בהר – הלכות ו-ז)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma,
ת.נ.צ.ב.ה