•Ben Ish Hai Quotidien• 30 juin 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
מַה-טֹּבוּ אֹהָלֶיךָ, יַעֲקֹב; מִשְׁכְּנֹתֶיךָ, יִשְׂרָאֵל
Qu’elles sont belles tes tentes, ô Ya’akov! Tes demeures, ô Israel!
Bamidbar 24:6
…suite de la veille
Il y a deux psoukim des Téhilim qui apparemment se contredisent:
24:1 לַיהוָה, הָאָרֶץ וּמְלוֹאָהּ – A Hashem appartient la terre et ce qu’elle renferme
115:16 וְהָאָרֶץ, נָתַן לִבְנֵי-אָדָם – la terre, il l’a octroyée aux fils de l’homme
Et la Guémara (Bérachot 35a) nous explique qu’il n’y a pas de question, le premier passouk parle d’avant de faire la béracha tandis que le deuxième nous parle d’après l’avoir faite. La béracha est le moyen de prendre possession des bienfaits qu’Hashem nous prodigue. Et c’est ce que notre passouk nous enseigne, de la même manière qu’on avait fait une Drasha du passouk entre Mah et Méah, on fait la même Drasha ici, מַה-טֹּבוּ אֹהָלֶיךָ, יַעֲקֹב, ne lis pas Mah, mais Méah, pour te dire que c’est grâce aux 100 bérachot que les tentes de Ya’akov deviendront bonnes, c’est à dire, que le l’impureté de la mort que l’on a apprise dans la parasha de la semaine dernière dans le cadre d’un « mort dans la tente » et qui est symbolisée par les 400 forces du mal, disparaîtra grâce à ces 100 bérachot qui multipliées par les 4 lettres du nom d’Hashem. Et c’est aussi grâce à elles que deviendront bonnes מִשְׁכְּנֹתֶיךָ, יִשְׂרָאֵל – les demeures d’Israel, c’est la Terre Sainte qu’Hashem nous offre וְהָאָרֶץ, נָתַן לִבְנֵי-אָדָם – la terre, il l’a octroyée aux fils de l’homme, quand ils font les bérachot en général et les 100 journalières en particulier.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ בלק – הקדמה)
– On ne peut pas faire de béracha la tête découverte ou si le cœur voit la nudité, si on n’a pas de ceinture ou d’habit qui fait séparation. On doit saisir la chose sur laquelle on fait la béracha dans la main droite.
– On ne tiendra pas d’aliment pour la béracha à l’aide d’un couteau planté dedans, car la béracha amène la vie et le couteau la raccourcit. Et il faut faire attention, pour les choses que l’on est obligé de prendre avec une fourchette qu’elle soit en argent.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ בלק – הלכה ד)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה