•Ben Ish Hai Quotidien• 3 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַיְסַפֵּר הָמָן לְזֶרֶשׁ אִשְׁתּוֹ, וּלְכָל-אֹהֲבָיו, אֵת, כָּל-אֲשֶׁר קָרָהוּ; וַיֹּאמְרוּ לוֹ חֲכָמָיו וְזֶרֶשׁ אִשְׁתּוֹ, אִם מִזֶּרַע הַיְּהוּדִים מָרְדֳּכַי אֲשֶׁר הַחִלּוֹתָ לִנְפֹּל לְפָנָיו לֹא-תוּכַל לוֹ–כִּי-נָפוֹל תִּפּוֹל, לְפָנָיו
Haman raconta à sa femme Zéresh et à ses amis tout ce qui lui était advenu; et ses sages et sa femme Zéresh lui dirent: « S’il est de la race des juifs, ce Mordechai devant qui tu as commencé à tomber, tu ne pourras l’emporter sur lui; au contraire, tu t’écrouleras entièrement. »
(Le calendrier juif est lunaire, il contient 354 jours. Le calendrier solaire contient 365 jours. La Torah a appelé Pessa’h la fête du printemps, on apprend de là qu’il faut rajouter un mois de temps en temps (7 fois tout les 19 ans) pour rééquilibrer la position des mois lunaires avec les mois solaires. On appelle ça une année Mé’oubéret (enceinte) car on lui rajoute un deuxième mois de Adar, ce processus s’appelle le ‘Ibour (grossesse) de l’année. Avant l’exil, on fixait le ‘Ibour durant le premier mois d’Adar, maintenant le calendrier est fixé jusqu’à la venue de Mashia’h)
La Guémara Sanhédrin dit (12b): On ne fait de ‘Ibour que sur le mois de Adar. C’est à dire que si on a besoin de rajouter un mois à une année pour ne pas se laisser distancer par le calendrier lunaire, on le fera uniquement à la fin du mois de Adar, avant le mois de Nissan en rajoutant un deuxième mois de Adar, et pas un autre mois à un autre moment. Une des raisons est que ce mois de Adar est propice à la Guéoula, comme on l’a vu avec l’histoire de Pourim. C’est pour ça que c’est le mois de prédilection si on a un jugement avec des Goym, car ce mois le Mazal d’Israel se renforce. Cependant la Guéoula de Pourim dépendait de la Téshouva des Béné Israel, comme toute Guéoula de toute souffrance passée ou présente. Donc, si ce mois est si important pour que grâce à notre Téshouva durant ce mois nous méritions la Guéoula, dans le cas ou nous avons besoin de dédoubler un mois du calendrier, autant que ce soit celui-là, afin d’obtenir une deuxième chance de faire Téshouva comme il faut, et par là d’obtenir la Guéoula.
Qu’Hashem, qu’Il soit bénit, nous aide dans sa grande miséricorde à glorifier son Saint Nom, à tout jamais, Amen.
(על פי אדרת אליהו – פר’ משפטים)
– De suite après les 13 Midot, on doit faire la Néfilat Apaym, sans interruption, car le Vidouy, les 13 Midot et la Néfilat Apaym doivent former un seul ensemble afin de pouvoir faire les réparations adéquates dans les mondes supérieurs. C’est pour cela que les lundi et jeudi, on doit aussi faire de suite la Néfilat Apaym et ne pas attendre la fin des Ta’hanounim (comme le minhag Ashkénaze).
– Les jours on ne fait pas de Ta’hanoun, ces réparations se font quand même, mais sans notre intervention. Et les jours de ‘Hol où on aurait du les faire, mais pour une raison ponctuelle, un ‘hatan ou une mila par exemple, on ne les a pas fait dans une assemblée, ces réparations seront faites pour cette assemblée par les Ta’hanoun d’une autre assemblée, car au bout du compte, toutes les prières s’unissent en haut.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ כי תישא – הלכות ה-ו)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’hel et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.