•Ben Ish Hai Quotidien• 29 mai 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
דַּבֵּר אֶל-אַהֲרֹן וְאֶל-בָּנָיו לֵאמֹר, כֹּה תְבָרְכוּ אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל: אָמוֹר, לָהֶם
Parle ainsi à Aharon et à ses fils: Voici comment vous bénirez les enfants d’Israel; vous leur direz…
La Guémara dans Sotah (38a) nous explique que du mot « Ko – voici comment », on apprend qu’il faut être face aux Cohanim pendant la bénédiction, et que ceux qui sont sur les cotés ou derrière ne la reçoivent donc pas. Par contre, ceux qui sont déjà aux champs (la journée de travail officielle débutait dès le lever du soleil, et les ouvriers priaient en travaillant) et qui ne peuvent pas être présents, peu importe leur endroit ou leur orientation face aux Cohanim, eux, la reçoivent, car ils sont « Anoussim – contraints et forcés ». Seulement une question se pose, même s’il est compréhensible qu’une personne contrainte ne peut pas être punie si elle fait une aveira ou si elle ne fait pas une mistva, mais de là à aller jusqu’à récompenser la personne malgré l’absence d’action, cela nécessite un éclaircissement.
La réponse réside dans la différence fondamentale qui existe entre les affaires humaines et les affaires célestes. Les premières se règlent à l’aide de la justice et de la rigueur, et il est donc normal que celui qui ne vient pas travailler ne reçoive pas salaire, par contre les affaires célestes se règlent à l’aide de la miséricorde et de la bonté, et c’est pour cela que la personne qui voulait faire une mitsva et qui en a été empêchée est considérée comme l’ayant faite. Mais il y a une condition pour cela, afin de parvenir à un traitement par bonté et miséricorde, il faut soi-même servir Hashem avec amour et non juste par crainte.
Il en ressort, que les ouvriers aux champs ne reçoivent la bénédiction que s’ils servent Hashem avec amour, et c’est pour cela qu’ils sont mieux placés que ceux qui sont à la prière mais qui restent derrière ou sur les côtés.
(על פי בניהו – ראש השנה – לח א)
– C’est un beau minhag que de pré-allumer la mèche des nérot de Shabbat afin qu’elles soient roussies et qu’ells prennent bien au moment de l’allumage. Il est bon que ce soit le mari qui s’en charge pour participer à la mitsva de l’allumage.
– On fera attention à allumer avec des mèches et des combustibles qui brûlent très bien et qui n’ont pas besoin d’être touchés ou rectifiés après allumage de peur de le faire pendant le Shabbat et de faire l’Aveira de Mav’ir – allumer du feu.
(על פי מקבציאל – שנה ב’ – פר’ נח – הלכות כז-כח)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה