•Ben Ish Hai Quotidien• 19 mai 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
שְׂאוּ, אֶת-רֹאשׁ כָּל-עֲדַת בְּנֵי-יִשְׂרָאֵל, לְמִשְׁפְּחֹתָם, לְבֵית אֲבֹתָם
Faites le relevé de toute la communauté des enfants d’Israël, selon leurs familles et leurs maisons paternelles
Ce passouk se traduit littéralement par « lève la tête de toute la communauté… », il nous permet de prendre une leçon sur la manière dont on doit regarder nos frères juifs qui se sont éloignés du droit chemin. Même s’ils en arrivent à force de concessions et d’imitations du monde goy, à ne plus être différents d’eux extérieurement, il reste un dernier rempart, qui des fois est même assez incompréhensible. c’est l’insistance à conserver la Mitsva de la Brith Mila et de ne pas accepter les mariages mixtes. Ces deux choses là sont le dernier recours contre l’assimilation totale et c’est grâce à elles que le peuple juif est toujours là, certes affaibli par les exils, mais toujours présent. L’idée de toujours garder un œil bienveillant sur le juif qui s’égare, de lui chercher une défense plutôt que d’accuser et primordiale et même quand il y a une Mistva de parler durement à quelqu’un pour l’aider à se ressaisir, cela doit être superficiel, mais au fond de soi et surtout envers le Créateur, on se doit de n’être que de bons avocats pour nos frères.
On le lit ici dans ce passouk, dans le terme « Lève la tête » pour parler du décompte, « de TOUTE la communauté », il n’y avait pas besoin de dire toute la communauté, comme si on allait recenser une partie seulement. Mais c’est pour nous dire de toujours chercher les circonstances atténuantes chez l’autre, chez tous les autres, même les plus éloignés, ceux qui se préservent des mariages mixtes « selon leurs familles » et n’ont plus que la Brith Mila de « leurs maisons paternelles ».
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת במדבר)
– Le Séder de l’étude de cette nuit est: d’abord, Torah, Prophètes et Hagiographes, puis Midrash et enfin la Idra Rabah, comme il est écrit dans le Zohar. Les 613 mitsvot doivent être lues avant le Midrash et ceux qui ont le temps pourront dire la Idra Zouta également comme le faisait le ‘Hida, qui lisait les deux Idrot, debout, même quand il était vieux.
– On ne lit pas de Mishnayot cette nuit là, ceux qui ont l’habitude d’étudier journellement des Mishnayot le feront le jour, mais pas la nuit. C’est la seul nuit ou il ne faut pas en lire, il est permis d’en lire quand on veux, même les autres Shabatot ou Yamim Tovim.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת במדבר – הלכה ד)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה