•Ben Ish Hai Quotidien• 10 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Ce Dvar Torah est dédié à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Maya za’l
וְהַמְּלָאכָה, הָיְתָה דַיָּם לְכָל-הַמְּלָאכָה–לַעֲשׂוֹת אֹתָהּ; וְהוֹתֵר
Le travail [effectué] suffit à tout le travail [demandé], pour l’exécuter et il y en eu d’avantage.
Il y a une distinction à faire dans ce passouk, d’une part si on dit que tous les travaux effectués suffirent à tout le travail demandé, pourquoi nous le redire une deuxième fois en nous disant qu’il y en eu en plus. D’autre part si on dit que « il y en eu en plus » et « il suffit » ne veulent pas dire la même chose, alors le passouk se contredit. La Torah ne parle pas approximativement comme un homme, mais c’est le langage d’Hashem et chaque mot ou lettre est compté et pesé.
En fait, il nous faut comprendre que Bétsalel et ses collègues de travail effectuaient deux sortes de travail en même temps. Non seulement, ils fabriquaient les ustensiles du Mishkan de manière matériel, en sciant, cousant, peignant découpant et en assemblant etc. Mais également, à l’aide de Kavanot (pensées kabalistiques) et de Yi’houdim (unions de noms saints), ils faisaient descendre une grande lumière divine sur ces ustensiles.
C’est le sens du passouk, le mot « véhoter – il y en eu en plus » veut dire ici « et ils devinrent plus » c’est-à-dire plus élevés, et il faut comprendre le passouk comme suit: « Le travail » spirituel qui consistait à faire descendre la lumière divine d’en haut, « suffit à tout le travail » matériel, « pour l’exécuter » il y en avait assez pour consacrer tous les ustensiles matériels qui avaient été fabriqués, « et ils devinrent plus » pour leur conférer cette kédousha éternelle que seuls les ustensiles du Mishkan possèdent. Cette kédousha va entraîner que les ustensiles du Mishkan ne vont pas être saisis par les ennemis à la destruction du temple, mais vont rester cachés et seront utilisés dans le troisième temple, qu’il soit rapidement construit, Amen.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה ב’ – פר’ ויקהל – הקדמה)
– On fera très attention de payer ses employés journaliers avant la téfila de Min’ha (avant, les journaliers travaillaient jusqu’à la tombée de la nuit, min’ha marquait donc la fin de leur journée et le moment de la paie), le Ari za’l y faisait attention, et s’il n’avait pas de quoi payer, il ne priait pas Min’ha avant d’avoir emprunté et de payer ses journaliers, et ce jusqu’au coucher du soleil, où il priait rapidement. Il disait: « Comment je pourrais prier à Hashem, alors que je n’ai pas accompli cette grande mitsva ».
– Il n’est pas obligé de donner la tsédaka avant la téfila de Min’ha, mais le Ari za’l y faisait très attention et chacun se doit de le faire, de la même manière qu’on donne le matin, deux pièces puis une troisième. Et heureux celui qui prie Min’ha avec les téfilin « Shimousha Raba » (téfilin spéciales pour min’ha qui sont plus grandes), mais on fera attention de pas avoir encore les téfilin au coucher du soleil.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ ויקהל – הלכות ה-ו)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’hel et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.