•Ben Ish Hai Quotidien• 12 mai 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
אֲנִי יְהוָה אֱלֹהֵיכֶם, אֲשֶׁר הוֹצֵאתִי אֶתְכֶם מֵאֶרֶץ מִצְרַיִם, מִהְיֹת לָהֶם, עֲבָדִים; וָאֶשְׁבֹּר מֹטֹת עֻלְּכֶם, וָאוֹלֵךְ אֶתְכֶם קוֹמְמִיּוּת
Je suis Hashem votre Dieu, qui vous ai sortis du pays d’Egypte pour que vous n’y fussiez plus esclaves; et j’ai brisé les barres de votre joug, et je vous ai fait marcher la tête haute.
Le Midrash raconte l’histoire d’un roi (Midrash Téhilim ‘Sho’her Tov’, Perek 6), qui avait décrété que tous les contrevenants à la loi se verraient infligés comme punition, la lapidation par une pierre énorme de plusieurs dizaines de kilos. quand vint le jour ou son propre fils, le prince, fauta. Le roi demanda que faire à ses conseillers, et ils lui dirent que pour ne pas revenir sur sa parole sans tuer son fils, la seule solution était de prendre cette pierre, la briser en petits cailloux et ensuite de les jeter à son fils un par un. De cette manière, la pierre aura bien été jetée à son fils et en même temps il était sauf.
C’est ce qu’on peut lire dans notre passouk, Hashem avait pourtant décrété et annoncé à Avraham Avinou Alav Hashalom que ses enfants seraient en exil 400 ans, mais l’esclavage en Egypte ne dura effectivement que 210 ans, car les Béné Israel étaient tombés tellement tombés bas jusqu’à la 49ème des portes de la Touma – l’impureté, qu’ils devaient sortir impérativement de suite. Hashem a donc pris son décret de 400 ans, et a brisé les 190 ans restant à effectuer et les a répartis dans les autres exils.
C’est ce qui est dit: « et j’ai brisé les barres de votre joug – j’ai brisé le décret des 400 ans à l’instar de la pierre du roi et du prince », « et je vous ai fait marcher la tête haute – je vous ai laissé survivre et ne vous ai pas achevé avec une punition mortelle ».
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת בחוקותי)
– Même si les ‘Hachamim ont dit (Guémara Erouvin 53b) qu’il faut toujours laisser une partie de son assiette (Note: c’était la part du serviteur), le Ari za’l écrit que de nos jours on n’y est pas obligé (Note: on n’a plus de serviteurs, et nos employés de maison ne mangent pas nos restes)
– On prendra l’habitude cependant de ne pas finir l’assiette jusqu’à la dernière goutte et a plus forte raison, on ne léchera pas les plats, par bonne conduite, comme il est écrit dans le ‘Hessed Laalafim (157:9)
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת בהר בחקותי- הלכה יד)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה