Lois des bénédictions II. Aliments qui arrivent au cours d’un repas. Règles générales. Yalkout Yossef Ch. 177. Yéhouda Berros
Aliments qui arrivent au cours d’un repas
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A étudier Léilouy Nichmat (pour l’élévation de l’âme de) Chalbia Gilberte Jeanne bat Chalbia Émilie ve khamous
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Lois sur les Berakhotes – Yalkout Yossef
ÉTUDE N°2 : Lois sur les aliments qui arrivent au cours d’un repas – Siman 177 (Choulkhane Aroukh)
Ce chapitre contient 11 Halakhotes
Nous sommes dans la seconde étude sur les bénédictions.
Nous vous suggérons d’étudier la première étude sur les bénédictions : Motsi ou Mézonot ? (cours écrits) présente sur notre site, en 11 publications. Nous remercions Yéhouda Berros de nous permettre de diffuser son travail important
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Aliments qui arrivent au cours d’un repas
Halakha 1 : Règles générales et explications
Sur les aliments que l’on mange au milieu d’un repas [une séouda] (où l’on a fait Hamotsi sur du pain),
– Qui viennent « assaisonner » ou accompagner le pain, comme de la viande , du poisson, des œufs, du fromage, des légumes en saumure, (et des salades),
– Qui nous permettent également de nous rassasier, même si on les mange sans pain…
… il ne faut pas réciter la Bérakha, ni avant ni après consommation.
En effet, ces aliments sont exemptés par la Bérakha de Hamotsi et le Birkat Hamazone, faites sur le pain.
Même si ces aliments n’étaient pas présents lorsque l’on a récité la Bérakha (de Hamotsi) sur le pain, on ne prononce aucune Bérakha pour eux.
(En conclusion, si on consomme pendant le repas de la viande par exemple, nous ne récitons ni la Bérakha de Chéhakol avant ni la Bérakha finale de Boré Néfashot).
Cependant, si ce sont des aliments qui ne font pas partie du repas, c’est-à-dire qu’on ne fixe pas de repas sur eux, qui n’accompagnent pas le pain, comme des figues, du raisin ou toutes sortes de fruits, si on les mange sans pain, on doit réciter uniquement la Bérakha du début avant consommation (comme Haèts sur une pomme ou Chéhakol sur un bonbon), car la Bérakha de Hamotsi ne les dispense pas, du fait qu’ils ne sont pas l’essentiel du repas.
Mais on ne récitera pas la Bérakha finale car ils sont mangés au milieu du repas. Ainsi le Birkat Hamazone les acquitte.
QUESTIONS
1) Quelle est tout d’abord la source de cette Halakha dans le Talmud ?
La source se trouve dans la Guémara Berakhot 41b.
En effet, il y est enseigné : « Rav Pappa dit : « Voici la Halakha : les choses que l’on consomme pendant le repas ne nécessitent aucune Bérakha, ni avant de les consommer, ni après les avoir consommés. »
2) Pour quelle raison nous ne récitons pas de Bérakha sur des aliments qui viennent accompagner le pain et qui font partie du repas ? Quel est le principe halakhique sur lequel se base-t-on ?
Il y a essentiellement deux opinions halakhiques.
Premier avis : il est possible d’expliquer cette règle grâce au principe de » עיקר וטפל « , ïkar vétafél, l’essentiel et l’accessoire.
Selon ce principe, lorsqu’on a un aliment composé de 2 ingrédients, celui qui constitue l’essentiel acquitte celui qui est considéré comme accessoire. On récite alors uniquement la Bérakha sur l’essentiel (comme par exemple un plat de riz accompagné de petits pois, où l’on ne récite que Mézonot sur le riz, étant l’aliment essentiel)
Mais, ce n’est pas tout à fait la bonne explication, car comme le RITBA l’explique, un aliment n’est considéré comme accessoire que lorsqu’il est consommé AVEC l’aliment essentiel ! Ainsi, ce qui ne serait pas consommé avec le pain lors d’un repas ne sera pas considéré comme accessoire, et il faudrait alors faire la Berakha dessus (contrairement à notre Halakha du jour, » même si on les consomme sans le pain… « )
Second avis : ainsi le RITBA explique que le principe, selon lequel nous ne récitons pas de Bérakha sur des aliments faisant partie du repas, est celui de » עיקר הסעודה« , ïkar hasé’ouda, l’essentiel du repas. En effet, l’explication réside dans le fait que le pain, en comparaison avec les autres aliments, constitue l’aliment principal de l’homme ! Ainsi, le pain a la capacité d’acquitter les autres aliments lors d’un repas, car il est le plus important, et ceci même si on les mange sans un morceau de pain !
Le principe halakhique sur lequel on se base est le principe de » עיקר הסעודה« , ïkar hasé’ouda.
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