Comment faire évoluer ma prière ? Par Nathalie Zerbib.
faire évoluer ma prière
D’après les cours de Madame Hanna Behar.
Dans un article précédent, j’ai parlé de la signification de la prière. (Pourquoi prier ?)
Maintenant, nous allons voir comment notre prière peut évoluer et comment prier.
Je tiens à préciser que dans cet article, les notes sont tirées des cours de Madame Hanna Behar.
Prier avec Kavana ( prière avec ferveur) est une exigence de la Halakha, et pas seulement un principe de rigueur.
Si nos paroles ne viennent pas du cœur et ne sont pas empreintes de la conscience d’Hachem, nous ne satisfaisons pas les conditions de base d’une prière.
Même si une personne connaît chaque Halakha concernant la téfila et chaque mot de la prière et sa signification, ce n’est que lorsqu’elle ouvre son cœur qu’elle sait vraiment prier.
Le Rav Kleinman précise d’ailleurs qu’une prière peut-être invalidée lorsqu’on la dit tout en pensant à autre chose.
Nous pouvons prier Hachem dans notre propre langage,
Il nous fait plaisir en nous laissant nous exprimer avec nos propres mots mais prier dans Sa langue (en hébreu) c’est Lui faire plaisir. Donc les 2 sont tout aussi importants.
Un autre point, il faut savoir que lorsque quelque chose se bloque dans notre vie, c’est Hachem qui nous secoue et nous réveille pour qu’on Le prie.
Pour éviter que Hachem nous secoue, il faut se secouer soi-même !
Ne pas compter Hachem uniquement lorsqu’on a besoin de Lui, mais prier AUSSI quand tout va bien pour Le remercier de ce qu’Il nous donne au quotidien, et de ce que l’on a.
Ram’hal précise que le mal n’existe pas, si le mal « existe » c’est l’absence du bien !
Pourquoi les Bnei Israel prient et ne sont pas exaucées ? Parce que les Bnei Israel ne savent pas prier (Rav Pinkous).
Notre prière a un pouvoir sur notre vie. A chaque moment, à la suite de nos actions, et en fonction de notre téfila, Hachem change les données !
Tout peut changer grâce à la prière.
Certes c’est difficile lorsqu’on prie depuis des années pour quelque chose et qu’on ne voit pas le bout du tunnel.
Nous avons une part à faire, notre prière et Hachem fera l’autre part, en temps voulu, au moment ou Lui l’aura décidé quand ça sera bon pour nous.
Rav Pinkous mentionne tout ceci dans un de ses livres, Séfer Tehilim, Téhilim Hé.
Il donne 5 conditions sur la prière :
- Il faut prier à haute voix et dire ce que l’on souhaite. Le penser ne suffit pas, il faut parler.
- Comprendre ce que l’on dit est très important, on pourra prier avec plus de ferveur si on comprend la téfila.
(Pour ceux qui ne comprennent pas l’hébreu, je vous conseille le sidour les portes de la délivrance qui est traduit mot à mot.
Je l’utilise depuis des années et il n’y a pas meilleur sidour car chaque mot hébreu a sa traduction en dessous.)
- Prier pour quelque chose de correct selon Hachem (ne pas prier par exemple pour souhaiter du mal hasvé chalom ou tout autre chose de ce genre)
- Prier dans le but de demander à Hachem de nous donner au moment ou Lui l’aura décidé, au moment propice pour nous.
- Le dernier point, gardons en tête ceci pendant nos prières : J’ai prié ? C’est bien. Maintenant je laisse faire Hakadoch Barouh Hou et je garde confiance 🙂
Sachez que Hachem désire nos prières et Il nous procure la motivation pour nous rapprocher de Lui.
Je remercie Madame Hanna Behar pour ses enseignements qui m’aident au quotidien.
Nous vous conseillons le site de Nathalie : Nouna Bat El