S’occuper de la vie spirituelle d’autrui : « Zikouï Harabim » – Halakha yomit
Zikouï Harabim. Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Cette publication de « Halakha Yomit » traite de la nécessité ou non de se laver les mains avant de consommer des céréales avec du lait. Les articles de « Halakha Yomit » sont traduits et adaptés par le Rav Freddy Elbaze. Les articles originaux sont issus du site Halacha Yomit
Cette publication est dédicacée à l’élévation de l’âme de Mordékhay ben Sarah (Albin).
Nos hakhamim ont enseigné que quiconque apprend la Sainte Torah et l’enseigne, c’est à son propos que le verset a dit : La torah de bonté= hessed, sur sa langue (torat hessed al lechona). Sa récompense sera immense, les mérites de la collectivité, lui seront distribués ; il consommera l’usufruit dans ce monde-ci, et les fruits dans l’au-delà ; il aura la longévité, richesse et bonheur. « Quiconque enseigne la torah dans ce monde-ci, méritera de l’enseigner dans le monde futur » :
Notre maître Rav Ovadia Yossef Zatsal a expliqué que dans l’au-delà se trouvent les âmes des Tsadikim des générations précédentes. A priori, comme le niveau spirituel régresse au fil des générations, le nouveau venu est censé « nager » dans l’immensité des connaissances des Tsadikim qui l’ont précédé ; enseigner signifie que, non seulement celui qui a transmis ici bas la torah, sera reçu à bras ouverts par les Tsadikim, mais en plus, il comprendra, leur torah et pourra à son tour, de nouveau l’enseigner. C’est à ce propos que le Roi David a dit : « Je parlerai de Ta torah devant des rois, sans avoir honte » : les rois c’est-à-dire les hakhamim des générations précédentes.
Il est évident, que le Zikouï Harabim concerne celui qui étudie la torah et l’enseigne à l’autrui. Mais cette grande Mitzva peut-être réalisée par tout un chacun. Influencer un ami de placer ses enfants dans une école juive, où l’on apprend les vraies valeurs du judaïsme, s’inscrit dans le cadre du Zikouï harabim ; entraîner un juif à étudier un moment dans la journée, multiplie le kavod de la torah dans le monde ; cela s’appelle du zikouï harabim.. Entraîner un ami à prier avec Minyan, s’appelle du Zikouï Harabim. Il n’est pas forcément nécessaire d’être un « rav » pour réaliser cette merveilleuse mitsva.
Rabbi Tsidkiyaou ben Rabbi Abraham Harafi, a vécu il y a environ 800 ans, à Rome ; il fut un très grand « Mézaqué harabim ». Il rapporte dans l’introduction de son livre « chiboulé Halékhet » le récit suivant le concernant : « un jour je tombai gravement malade, j’étais moribond, on s’apprêtait déjà, à me faire réciter le « chéma », on fit sortir tous mes proches de la chambre où je me trouvais. Je pensais que mon âme allait me quitter lorsque je vie un Ange de D…, avec une bougie dans sa main ; celle-ci s’éteignit et se ralluma aussitôt : je demandais : Qu’est ce que cela signifie ? Je reçus comme réponse : la flamme représente ton âme ; celle-ci va se « rallumer » aussitôt, tu recouvreras ta santé, car tu as fait beaucoup de Zikouï Harabim », et je sais que vas continuer à en faire. Dans 3 jours tu seras totalement rétabli ». On était 3 jours avant la fête de chavouot. Le jour de chavouot, je fus totalement guéri.
Ensuite, je réunis toutes mes forces et composais mon célèbre livre « chiboulé Halékov » en reconnaissance vis-à-vis du Créateur, et pour continuer à être mézaké harabim ».
KOL TOUV
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