Séfer Hamitsvot Haqatsar
31. Mitsvot positives 57 : Prélever la ‘Halla – 58 : Bénédiction des Cohanim
Résumé du cours audio
- Mitsva positive n°57: Cette mitsva nous enjoint de prélever la Halla de toute pâte fabriquée et de la donner au Cohen. C’est une mitsva de la Torah seulement en Israel et si la majorité du peuple juif habite en Israel. Mais en dehors d’Israel, les Sages ont institué de prélever quand même la halla à l’état de pâte. De nos jours, on ne la donne pas au Cohen car il ne peut plus la consommer selon les règles de pureté d’avant. On la prélève, on la met dans du papier aluminium et on la jette. Pour pouvoir prélever la halla, il faut que 3 conditions soient remplies. D’abord, il faut qu’il y ait un minimum de 1,2 kg de farine de l’une des 5 céréales (blé, orge, épeautre, avoine et seigle). Ensuite, il faut que la pâte soit pétrie avec au moins un peu d’eau, de vin, de jus de raisin, d’huile d’olive, de miel d’abeille ou de lait. Enfin, il faut que la pâte soit destinée à être cuite au four ou par une chaleur sèche (à la poêle sans huile). Pour les pâtes liquides comme les pâtes à crêpe ou à gâteau, si les conditions sont remplies, on prélèvera la halla après cuisson. On ne prélève pas sur les beignets car ils sont cuits dans l’huile. On prononce la bénédiction avec le nom de Hachem seulement lorsque la pâte contient au minimum 1,660 kg de farine. Et après avoir prélevé la halla, on dira « ceci est la halla ». Les séfaradim prélèveront la quantité de pâte qu’ils souhaitent, mais pour les ashkénazim, il faut un minimum de 28 gr de pâte. Si on a oublié de prélever la halla avant la cuisson, on peut se rattraper et le faire après cuisson. Si c’est Shabbat, on laissera un pain de côté et on prélèvera sur celui-ci après Shabbat. Par contre, si on est en Eretz Israel et que la même situation arrive, on n’aura pas le droit de manger de pain du tout et on devra prélever la halla samedi soir.
- Mitsva positive n°58: Cette mitsva enjoint les Cohanim de bénir le peuple d’Israel. Un Cohen a l’obligation de monter à la Torah pour bénir le peuple au moment où l’officiant dit « Cohanim ». Cette bénédiction se fait avec un minian à la synagogue au moment de la répétition de la Amida du matin, mais elle ne se dit pas pendant la répétition de la Amida de l’après-midi car on craint que du vin ait été consommé au cours du repas précédent l’office. Or une personne ivre n’a pas le droit de faire de bénédiction.
Cours audio donné par le Rav Perets Bouhnik.
Le cours dure environ 8 minutes.