•Ben Ish Hai Quotidien• Parashat Shémot, Yom Shéni (28/12/2015)
וַיָּקָם מֶלֶךְ-חָדָשׁ, עַל-מִצְרָיִם, אֲשֶׁר לֹא-יָדַע, אֶת-יוֹסֵף
Un roi nouveau s’éleva sur l’Égypte, lequel n’avait point connu Joseph.
Shémot 1:8
Le Alshich a déjà fait remarquer que ce passouk pourrait laisser entendre que la raison de l’esclavage des Béné Israel en Egypte est purement naturelle et fortuite; le nouveau Pharaon n’aurait pas entendu parler de Yossef et donc, découvrant ce peuple étranger sur sa terre il décide de l’asservir. C’est très peu probable que ce fût possible. Yossef avait inventé un système économique qui propulsa l’Egypte à la tête des nations, et ce, si récemment que personne ne pouvait l’ignorer. il existe donc des explications cachées à ce passouk.
Le Alshich donne son explication, mais dans la lignée de l’interprétation du Ari za’l, la théorie du Tikoun, qui donne un sens commun à la création du monde, les actions des pères et l’exil d’Egypte, on peut expliquer que si l’exil d’Egypte était nécessaire à la récupération des étincelles de sainteté d’Adam Harishon, la vente de Yossef et sa condition d’esclave aurait du dispenser les Béné Israel de l’esclavage. Et c’est ce que Par’o décida d’ignorer, que cette partie de la réparation des étincelles et du séjour en Egypte était déjà accomplie. Ceci répond également à la question: « pourquoi les égyptiens ont-ils été punis, alors que l’exil et l’esclavage étaient un décret divin? », c’est, comme on a dit qu’ils n’auraient pas du les réduire en esclavage, car ce niveau avait été accompli par Yossef. Ceci Par’o l’ignora et lui et son peuple furent punis pour esclavage « injustifié ».
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת שמות)
- Pendant les bérachot du Kriat Shéma , on s’interrompt pour répondre au Kadish (seulement les cinq premiers Amen, et pour Yéhé Shémé Raba, on répondra jusqu’à Bé’alama…), à Baréchou, à la Kédousha (seulement les psoukim, Kadosh… et Barouch…) et les trois mots Modim ana’hnou lach. On ne répondra pas aux autres Amen, même celui de Hael Hakadosh ou celui de Shoméa Téfila,
- Quand on dit qu’on peut répondre au milieu des bérachot, c’est si on a finit les premiers mots et clôturé le sujet, comme pour Yotser Or Ouboré ‘Hoshech, on ne répondra pas avant le mot Hoshech de la même manière qu’on ne répond pas au milieu d’une béracha comme Shéhakol, car on mélangerait les sujets.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ שמות – הלכה ו)
Dédié à la réfouah shélémah de Yoel David ben Betty Baya, ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Itshak ben Ra’hel, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna.
ת.נ.צ.ב.ה