•Ben Ish Hai Quotidien• Parashat Vayéshev, Yom ‘Hamishi (03/12/2015)
וַיְהִי יְהוָה אֶת-יוֹסֵף, וַיְהִי אִישׁ מַצְלִיחַ
Hashem fut avec Yossef, il fut un homme de réussite…
Béréshit 39:2
Ya’akov Avinou possédait une force en lui qu’il tirait des sept noms d’Hashem – Havaya qui compose son nom (7×26=182 יעקב), ces sept noms d’Hashem représentent les sept séfirot de ‘Hessed, Guévoura, Tifféret, Nétsa’h, Hod et Malchout. ils représentent aussi les sept jours de la création et de la semaine.
D’ailleurs c’est de cette manière qu’on explique le Midrash (Rabba 36:4) où Hashem demande au monde: « qui t’as créé? », et Hashem répond: « c’est Ya’akov ». Ce sont en fait les sept séfirot qui sont en allusion dans les sept noms Havaya de son nom Ya’akov.
Et c’est pour cela qu’Hashem dit à Ya’akov (Béréshit 28:15) « Je serai avec toi et je te protégerai », ce sont ces sept noms qui le protège les sept jours de la semaine.
Tandis que Yossef, n’a en lui que six nom Havaya, (6×26=156 יוסף) il lui manque le septième, qui est la Malchout qui représente le Shabbat. Or, l’histoire avec la femme de Potifar s’est passée justement un Shabbat, et Yossef était plus vulnérable ce jour-là.
Et c’est le sens de notre passouk:
- Et Hashem fut avec Yossef, il lui ajouta un nom Havaya, le nom d’Hashem fut ajouté au nom de Yossef,
- Et il fut un homme de réussite, le mot Ish – un homme – איש, est l’acrostiche de « Et Yom Hashabbat », et le shabbat fut « réussite ».
Donc ce nom Havaya en plus, lui a accordé la réussite contre le Yetser Hara et la femme de Potifar, précisément un Shabbat.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת וישב)
- La béracha de « Shé’assa li kol tsorki – qui a pourvu à tous mes besoins » a été instaurée sur le port des chaussures. Car tant qu’un homme n’est pas chaussé, ses besoins sont incomplets et il ne peut pas sortir vaquer à ses affaires. Et comme on l’a dit, les bérachot n’ont pas été instaurées sur l’utilisation ou le plaisir de chacun ,mais sur la marche générale du monde, donc, tout le monde la fera tous les jours, sauf à Tish’a Béav et à Yom Kippour, où tout le monde est sans chaussures. Mais les endeuillés la feront, car si eux n’ont pas le droit, le reste des juifs sont chaussés ce jour-là.
- Bien que si on a dit « Shélo ‘assani isha » avant ‘Eved ou Goy, on ne les dit plus, ou « Shélo ‘assani goy » avant ‘Eved, on ne la dira plus. Il conviendra quand même de les dire sans prononcer le nom Havaya et Mélech Ha’olam, mais en les pensant, de la même manière que les femmes disent « Shé’assani Kirtsono » en pensant et sans dire le nom d’Hashem et Mélech Ha’olam.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ וישב – הלכות ט-י)
Dédié à la réfouah shélémah de Yoel David ben Betty Baya, ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Itshak ben Ra’hel, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna.
ת.נ.צ.ב.ה