•Ben Ish Hai Quotidien• Parashat Vayéshev, Yom Shélishi (01/12/2015)
…וַיְהִי יְהוָה אֶת-יוֹסֵף, וַיֵּט אֵלָיו חָסֶד
Hashem fut avec Yossef, lui attira de la bienveillance…
Béréshit 33:14
Le sens caché de ce passouk réside dans le fait que l’homme dispose de quatre forces de sainteté. On les appelle Nefesh, Roua’h, Néshama et la Néshama de la Néshama, aussi appelée ‘Haya. Et bien qu’il en existe une cinquième appelée Yé’hida, du fait de son élévation et de son aspect caché, on ne la compte pas toujours, comme le dit le Ari za’l dans le Sha’ar Hakavanot (23c): « Sache, qu’il y a en l’homme ici-bas, quatre niveaux, qui sont: la Néshama de la Néshama qui vient de la ‘Hochma, la Néshama de la Bina, le Roua’h de la Tiféret et le Néfesh qui vient de la Malchout. »
Et il est connu que ces quatre niveaux sont en allusion dans les quatre lettres du nom d’Hashem, Youd-Hé-Vav-Hé. Le Youd représente la Néshama de la Néshama, le premier Hé la Néshama, le Vav le Roua’h et le deuxième Hé le Néfesh.
Maintenant, quand un Tsadik accomplit la volonté divine, il attire sur lui la vie depuis ces quatre lettres du nom d’Hashem vers ses quatre niveaux de sainteté, à l’instar du passouk (Dévarim 4:4): וְאַתֶּם, הַדְּבֵקִים, בַּיהוָה אֱלֹהֵיכֶם – Et vous, attachés avec le nom d’Hashem, Youd-Hé-Vav-Hé, votre Dieu – חַיִּים כֻּלְּכֶם, הַיּוֹם – vous en tirez votre source de vie, aujourd’hui. A l’inverse, le Rasha, lui, coupe le lien avec le nom d’Hashem et la source de vie sainte qui en coule.
La source de vie sainte qui sort de chaque lettre donne le mot ‘Hay – vivant’ qui a pour valeur numérique 18 et une fois ‘Hay’ pour chaque lettre donne 72 qui est la valeur numérique de ‘Hessed, ici, la bienveillance.
C’est le sens de notre passouk: Yossef, en se conduisant comme un tsadik, s’est attaché au nom d’Hashem, Youd-Hé-Vav-Hé et en a tiré 4 fois ‘Hay – la vie’ ce qui lui a amené le ‘Hessed – la bienveillance.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת וישב)
- Celui qui a fait la béracha de ‘Zokef Kéfoufim’ (relève les courbés) ne pourra plus faire celle de ‘Matir Assourim’ (libère les prisonniers), car la première englobe cette dernière. Donc, si on a inversé l’ordre, on fera ‘Matir Assourim’ sans dire le nom d’Hashem et ‘Melech Ha’olam’ mais en les pensant. Et comme pour l’aveugle et ‘Pokéa’h ‘Ivrim’, même un malade alité pourra faire la béracha de ‘Zokef Kéfoufim’.
- D’habitude on fait attention de ne pas changer de béracha au milieu, après avoir dit le nom d’Hashem et ‘Melech Ha’olam’, mais si on a commencé à dire ‘Zokef Kéfoufim’, il vaut mieux changer et finir par ‘Matir Assourim’ pour ne pas perdre cette béracha.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ וישב – הלכות ו-ז)
Dédié à la réfouah shélémah de Yoel David ben Betty Baya, ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Itshak ben Ra’hel, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna.
ת.נ.צ.ב.ה