•Ben Ish Hai Quotidien• Parashat Vayishla’h, Yom ‘Hamishi (26/11/2015)
יַעֲבָר-נָא אֲדֹנִי, לִפְנֵי עַבְדּוֹ; וַאֲנִי אֶתְנָהֲלָה לְאִטִּי, לְרֶגֶל הַמְּלָאכָה אֲשֶׁר-לְפָנַי וּלְרֶגֶל הַיְלָדִים, עַד אֲשֶׁר-אָבֹא אֶל-אֲדֹנִי, שֵׂעִירָ
Que mon maître veuille passer devant son serviteur; moi, je cheminerai à ma commodité, selon le pas de la suite qui m’accompagne et selon le pas des enfants, jusqu’à ce que je rejoigne mon maître à Sé’ir.
Béréshit 33:14
La Guémara dans le traité Avod Hazara 25b nous enjoint, si par hasard en chemin un Goy nous demande notre destination, de donner une destination plus éloignée et de rester flou sur le chemin réel que nous voulons emprunter de manière à pouvoir se protéger d’un éventuel danger. Elle tire une preuve de ce passouk, qu’on peut modifier la vérité, car on sait bien que Ya’akov Avinou Alav Hashalom n’est en fait jamais allé à Se’ir.
Seulement amener une preuve qu’il est permis de mentir de Ya’akov Avinou est un peu problématique, car on sait que Ya’akov tire son essence de la mida de Emeth, l’attribut de la Vérité.
En fait, il faut savoir que même si Ya’akov n’est jamais allé à Se’ir, il n’a pas menti pour autant, en effet, il compte bien encore y aller, et ce, quand Mashia’h viendra et que s’accomplira le passouk (Ovadia 1:21): וְעָלוּ מוֹשִׁעִים בְּהַר צִיּוֹן, לִשְׁפֹּט אֶת-הַר עֵשָׂו; וְהָיְתָה לַיהוָה, הַמְּלוּכָה – Et des libérateurs monteront sur la montagne de Tsion, pour se faire les justiciers du mont d’Essav; et la royauté appartiendra à Hashem.
De la même manière, si la Guémara nous cite comme source cet événement, c’est pour nous dire à quel point il est important de s’attacher à la vérité, même si on doit la modifier pour se protéger d’un danger potentiel. Et dans ce cas, même si on cache notre vraie destination il faudra en donner une qu’on pense rejoindre, une autre fois.
(על פי בניהו – עבודה זרה כ’ה ע’ב)
- On ne fait pas le Tikoun Ra’hel pendant le ‘Omer, ni pendant les 10 jours de Téshouva en semaine. On ne le fait pas non plus entra le molad et Rosh Hodesh, bien qu’on fasse le Vidouy dans la téfila.
- Le Kaf Ha’haim amène qu’on ne le fait pas dans une maison de deuil, ni dans une maison de ‘Hatan, et ce même tout seul (dans une maison de ‘Hatan). Par contre la veille de la Brith Mila, on peut le faire seul, caché à voix basse, mais pas le père du bébé, car c’est pour lui un Yom Tov.
- Dans ces cas là on fera que le Tikoun Léa.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ וישלח – הלכה ה)
Dédié à la réfouah shélémah de Yoel David ben Betty Baya, ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Itshak ben Ra’hel, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna.
ת.נ.צ.ב.ה