•Ben Ish Hai Quotidien• Parashat Vayéra, Yom Révi’i (28/10/2015)
וַיֹּאמֶר יְהוָה, זַעֲקַת סְדֹם וַעֲמֹרָה כִּי-רָבָּה; וְחַטָּאתָם–כִּי כָבְדָה, מְאֹד
Hashem dit: « Comme le cri de Sdome et d’Amora est grand; et leur faute est très lourde »
Béréshit 18:20
Il faut comprendre ici de quel faute parle-t’on? Si le passouk voulait parler de toutes les fautes en général, alors il aurait du dire: « Comme le cri de Sdome et d’Amora est grand; CAR leur faute est très lourde », mais il n’est pas dit CAR mais ET, comme si le cri venait de toutes les fautes, mais « leur faute est très lourde » vient parler d’une faute en particulier, qui serait aussi ou plus grave que tout le reste.
Dans le livre de Yov (28:4) il est dit: « הַנִּשְׁכָּחִים מִנִּי-רָגֶל; דַּלּוּ מֵאֱנוֹשׁ נָעוּ – ignoré du pied des passants, il est suspendu et ballotté loin des hommes », les commentateurs expliquent qu’on parle des gens de Sdome qui ont réussi à faire oublier la mitsva de hospitalité. Comment? En prenant chaque visiteur et en l’allongeant sur un lit, s’il était plus grand on lui coupait les pieds et s’il était plus petit on l’écartelait. Ça avait suffit à décourager les visiteurs potentiels. En quoi cette faute est si grave pour être la seule citée dans Yov à propos des gens de Sdome, comment cette faute peut-elle peser dans la balance contre la somme de tous les reste, l’idolâtrie, le meurtre et l’adultère etc.
C’est que la particularité de laisser pénétrer des gens chez soi est qu’on s’expose à un regard extérieur, qui va nous juger et nous mettre face à une vérité de nous-même à laquelle on n’a plus accès à force de ne pas se remettre en question. Et cet ouverture va être le vecteur de notre téshouva. Si on la ferme, on ferme la porte à toute possibilité de Téshouva, car on ne se remettra plus jamais en question. Voila pourquoi cette faute était si grave, et on comprend aisément comment elle pèse comme tout le reste des Avérot.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת וירא)
- Le Zohar ne tarit pas d’éloges pour celui qui met son Talit et ses Téfilin à la maison et va ainsi au Beth Haknesset, et qui dit « Vaani Berov ‘Hasdécha… » en entrant, avec le Talit et les Téfilin. Et dans le Shaar Hakavanot (ג:ג) le Ari Za’l nous dit que c’est même plus important encore que d’arriver dans les 10 premiers.
- Pour ceux qui vient parmi les goyims dans des endroits où ils ne peuvent pas accomplir cette mitsva, il est possible de mettre de petites Téfilin sous son chapeau, voir sur place les conditions du Ben Ish Hai. (Note: de nos jours on a adopté la solution, dans ce cas, de mettre le Talit et les Téfilin dans le hall d’entrée ou une pièce attenante et ensuite de renter dans la synagogue).
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת וירא – הלכה ה)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Itshak ben Ra’hel, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna.
ת.נ.צ.ב.ה