Qui est tenu d’accomplir la Mitsva du compte du Omer ? (5§) Torat Hamoadim Omer Chapitre 2
Qui est tenu d’accomplir la Mitsva du compte du Omer
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Cette publication est Léilouy Nichmat / L’élévation de l’âme de Hanna Bat Rivka (Laure-Anna Taboul) et de Zahrie bat Zerda et Avraham (Chlouch)
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[2–ב-א] Les femmes sont exemptées de la Mitsva du compte du Omer car cette Mitsva doit être faite pendant une période précise (les 49 jours) et les femmes sont exemptées des Mitsvoth positives (faire quelque chose) qui sont liées au temps [liées à une période déterminée].
Si une femme veut être plus « stricte » et faire le compte du Omer elle en a le droit, mais il lui est interdit de faire la bénédiction (et même pour le Minhagh Ashkénaze dans lequel les femmes font la bénédiction sur les Mitsvoth positives dépendant du temps, l’opinion de nombreux décisionnaires est que dans le cas de la Mitsva du compte du Omer il est préférable qu’elles ne fassent pas la bénédiction, soit parce que ce n’est qu’une parole et elles ne font la bénédiction que s’il y a un acte ; soit parce qu’on craint qu’elles oublient [du fait de leurs nombreuses occupations] de compter une partie des nuits et les bénédictions seraient alors des bénédictions en vain).
D’après nos Rabbins Cabalistes, les femmes n’ont pas à compter le Omer même sans bénédiction.
[2–א-ב] On éduque un enfant qui n’a pas atteint l’âge d’accomplir les Mitsvoth (avant la Bar Mitsva et après 7/8 ans, dès qu’il comprend à qui il s’adresse) à compter les Omer chaque soir.
Si un enfant (avant la Bar Mitsva) a oublié de compter un des soirs et qu’il s’en rend compte le lendemain soir, malgré tout, afin de lui enseigner à compter le Omer, il poursuivra à compter le Omer avec bénédiction.
Un enfant ne peut faire la bénédiction que pour compter pour lui-même, par contre il ne peut rendre quitte de son obligation un adulte (quelqu’un qui est déjà Bar Mitsva).
[2–א-ג] Un enfant qui a grandi et est devenu Bar Mitsva pendant la période du compte du Omer, même s’il est devenu Bar Mitsva le 17 Nissan (le second jour du compte du Omer) n’a pas le droit de compter le Omer avec bénédiction à partir du jour où il devient astreint aux Mitsvoth (c’est à dire le jour où il devient Bar Mitsva, le jour de son anniversaire de 13 ans en date Hébraïque), car pendant les jours qui précèdent (le jour où il devient Bar Mitsva) il était « petit » (mineur) et était exempt de la Mitsva du compte du Omer et le compte qu’il a fait pendant qu’il était « petit » n’est pas considéré comme un compte (d’une personne astreinte aux Mitsvoth) et donc le compte qu’il va faire à partir de là (du jour où il devient Bar Mitsva) ne peut être considérée comme « complet » (on a vu plus haut que les 7 semaines devaient être complètes).
En conséquence, à partir du jour où il devient astreint aux Mitsvoth (le jour où il devient Bar Mitsva) il continuera à compter le Omer sans bénédiction. L’année suivante il comptera le Omer avec bénédiction.
Nous avons un grand principe entre nos mains « on s’abstient de faire une bénédiction lorsqu’il y a un doute s’il faut faire ou ne pas faire cette bénédiction ».
Il est bon qu’il écoute la bénédiction faite par l’officiant et qu’il réponde « Amen » et qu’ensuite il compte le Omer par lui-même.
[2–א-ד] De même, une personne qui se convertit pendant les jours du compte du Omer n’aura pas le droit, cette année là (de sa conversion) de compter le Omer avec bénédiction, même s’il se convertit le second jour du compte du Omer et même s’il a compté avant (sa conversion).
S’il s’est convertit le 16 Nissan (le premier jour du compte du Omer) il comptera ce jour là sans bénédiction (comme celui qui a oublié de compter le soir qui compte le jour sans bénédiction) et par la suite à partir du soir du 17 Nissan il pourra poursuivre le compte du Omer avec bénédiction.
[2–א-ה] Une personne en deuil est tenue d’accomplir la Mitsva du compte du Omer. Par contre un « Onène » c’est à dire quelqu’un qui a perdu un de ses proches pour lesquels il doit porter le deuil (père, mère, fils, fille, frère, sœur, époux/épouse) et se trouve avant l’enterrement n’a pas le droit de compter le Omer.
En conséquence, si quelqu’un était Onène pendant une nuit il devra compter le jour (le lendemain pendant la période « jour »), après l’enterrement, sans bénédiction (comme toute personne qui n’a pas compté une nuit qui compte le lendemain pendant la période « jour » sans bénédiction). La nuit suivante, il poursuivra le compte du Omer avec bénédiction.
De nos jours, où on « confie » le mort à la Hévra Qaddisha qui se charge de tout ce qui concerne l’enterrement, il comptera le Omer sans bénédiction même avant l’enterrement. Ceci est valable à plus forte raison s’il est connu que l’enterrement aura lieu après le jour du décès (à partir du lendemain du décès, les journées commençant la nuit qui précède). Par la suite (les jours qui suivent l’enterrement) la personne en deuil continuera à compter le Omer avec bénédiction.
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Ce chapitre Qui est tenu d’accomplir la Mitsva du compte du Omer ? (5§) Torat Hamoadim Omer Chapitre 2 a été Mis en ligne le 2 avril 2015 – Mis à jour le 27 avril 2020