La grèle Le Malbim – Septième plaie d’Egypte Rav Michaël Smadja (Parachat Vaéra)
La grèle Le Malbim
Retrouvez le cours sur l’introduction aux plaies du Malbim
Retrouvez le cours sur La plaie du Sang du Malbim (1ère plaie)
Retrouvez le cours sur La plaie des grenouilles du Malbim (2ème plaie)
Retrouvez le cours sur La plaie des poux du Malbim (3ème plaie)
Retrouvez le cours sur La plaie des bêtes sauvages du Malbim (4ème plaie)
Retrouvez le cours sur Plaie de la peste du Malbim (5ème plaie)
Retrouvez le cours sur Plaie des pustules brûlantes du Malbim (6ème plaie)
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Traduction et adaptation par Rav Michaël Smadja
Shémot chapitre 9 – verset 13 (La grèle Le Malbim)
« D-ieu dit à Moshé: lèves toi tôt le matin et dresses toi devant lui et tu lui diras ainsi a dit D-ieu le D-ieu des hébreux: renvois mon peuple«
A partir de ce verset, commence le troisième groupe de plaies. Nous avons déjà expliqué que la première plaie de chaque groupe est ordonnée tôt le matin auprès de ce que les égyptiens considèrent comme leur source divine afin de leur prouver que D-ieu est la seule réalité qui dirige et contrôle tout dans la création.
Shémot chapitre 9 – verset 14
« Car cette fois-ci je vais envoyer toutes mes plaies sur ton cœur et sur tes serviteurs et sur ton peuple afin que tu saches qu’il n’y a pas comme moi dans toute la terre«
D-ieu fait savoir à Parrho que le but de ce groupe de plaies est de prouver que lui seul a la puissance et que rien ne peut être comparé à lui. Car bien qu’il a été prouvé sa réalité et sa providence au sein de la terre, Parrho pensait encore qu’il y avait d’autres divinités qui se diffusaient dans la création et qui pouvaient quelques fois se révéler supérieurs. Pour cela, il est écrit: » car cette fois-ci, je vais envoyer toutes mes plaies » afin de te prouver ce côté de ma réalité » qu’il n’y a pas comme moi dans toute la terre ».
Shémot chapitre 9 – verset 15
« Car maintenant je vais envoyer ma main et je vais te frapper toi et ton peuple par la peste et tu disparaîtras de la terre«
C’est-à-dire avec la plaie de la peste que j’ai déjà envoyée pour prouver ma providence, j’aurai pu l’envoyer aussi sur l’homme et alors tu aurais été éliminé de sur la terre et il n’aurait pu être prouvé cette face de ma réalité qu’il n’y a pas plus puissant que moi.
Shémot chapitre 9 – verset 16 (La grèle Le Malbim)
« Cependant pour cela, je t’ai fait tenir afin de te montrer ma puissance et afin que tu racontes mon nom dans toute la terre«
Et la peste n’est tombée que sur les animaux pour prouver sa providence » afin que tu voies ma puissance ». Que toi personnellement tu reconnaisses que la puissance et le pouvoir sont en ma possession » et afin que tu racontes mon nom dans toute la terre » afin que le monde entier reconnaisse ma puissance.
Shémot chapitre 9 – verset 17
« Tu retiens encore mon peuple en refusant de le renvoyer«
Et pour cela, tu le retiens et tu te vantes au fond de toi de ne pas le renvoyer afin que tombe sur toi d’autres plaies.
Shémot chapitre 9 – verset 18 (La grèle Le Malbim)
« Voici je vais faire pleuvoir demain une grêle très lourde qu’il n’y a jamais eu auparavant en Égypte depuis le jour où le pays a été créé jusqu’à aujourd’hui«
Il lui fait savoir que le temps de la grêle commencera demain à ce moment précis comme le Midrash l’explique: Moshé a tracé un trait sur le mur et a dit: lorsque le rayon du soleil arrivera à ce trait demain, tombera la grêle.
« qu’il n’y a pas eu comme elle en Égypte » le Midrash explique qu’il n’y a jamais eu de grêle comme celle-ci ni dans le monde ni dans l’Égypte. Car s’il avait été dit: « qu’il n’y a pas eu en Égypte comme elle » j’aurais déduit que dans le reste du monde, il y a eu une telle grêle. Mais du fait qu’il est dit: » qu’il n’y a pas eu comme elle (‘est-à-dire dans le monde) en Égypte » cela veut dire « même en Égypte ». Cela veut dire que même une fois une telle grêle n’est tombée sur terre.
Shémot chapitre 9 – verset 19
« Maintenant envoie et fait rentrer ton bétail et tout ce qui t’appartient dans le champ, tout homme et toute bête qui se trouvera dans le champ et qui ne sera pas rassemblé dans la maison, il tombera sur eux la grêle et ils mourront«
La plaie de la grêle ne tuait que ce qui était dehors dans les champs comme il est écrit: » et voici la main de D-ieu était sur le bétail qui était dans le champ ». Et le bétail qui se trouvait dans les étables n’a pas été tué car D-ieu voulait qu’ils leur restent un peu de bétail. Pour cela, il les prévient de rentrer leur bétail car tout homme ou toute bête se trouvant dans les champs seront frappés par la grêle car en fait la grêle n’est venue que pour frapper les récoltes.
Shémot chapitre 9 – verset 22
« D-ieu dit à Moshé tend ta main sur les cieux et la grêle sera sur toute la terre d’Égypte sur l’homme et sur la bête et sur toute plante du champ de la terre d’Égypte«
Après les avoir avertis de rentrer leur bétail dans les maisons et qu’ils n’ont pas fait cas de la parole de D-ieu, le décret est sorti que la grêle s’abatte aussi sur l’homme et la bête qui se trouveront dans les champs. Et il y eu une grêle spécifique pour eux et une grêle spécifique pour les récoltes pour cela il est précisé deux fois les mots « dans la terre d’Egypte » dans le verset.
Shémot chapitre 9 – verset 23 (La grèle Le Malbim)
« Moshé a étendu son bâton sur les cieux et D-ieu a placé des tonnerres et la grêle et le feu allait sur la terre et D-ieu a fait pleuvoir la grêle sur la terre d’Égypte«
Voici que Moshé a dit qu’il allait faire tomber la grêle le lendemain et a tracé un trait sur le mur et a annoncé qu’au moment où le soleil allait éclairer demain ce trait, la grêle tomberait et les égyptiens étaient très pointilleux sur tout ce que Moshé exprimait. Il ne fallait pas qu’il y ait le moindre retard car sinon ils diraient qu’il n’est qu’un imposteur. Et il est connu qu’à partir du moment où la grêle sort des nuages et arrive sur terre s’écoule un certain temps. De même le bruit du tonnerre qui sort des nuages jusqu’à ce qu’il arrive sur terre prend un certain temps. Mais les éclairs apparaissent de suite des qu’ils sont créés car le sens de la vue pour percevoir n’a pas besoin du temps. Pour cela, les éclairs apparaissent toujours avant le tonnerre bien que celui-ci se matérialise avant l’éclair car la perception visuelle précède la perception auditive (La lumière se déplaçant plus vite dans la matière que le son).
Pour cela, si au moment où le soleil éclaire le trait sur le mur et sort le tonnerre des nuages et après l’éclair, malgré cela, le tonnerre ne peut s’entendre qu’après un certain temps de même que la grêle qui tombe à ce moment précis des nuages n’atteint pas la terre de suite et uniquement l’éclair sera perçu de suite et non la grêle et les tonnerres. Si cela s’était passé ainsi, alors les égyptiens auraient dit sur Moshé qu’il était un imposteur car ce n’est qu’après le moment fixé que la grêle serait tombée sur terre. Pour cela Moshé a fait un miracle extraordinaire. Dès que la grêle et les tonnerres sont sortis des nuages, ils avaient déjà atteint la terre à la vitesse de la lumière. Le temps avait été enlevé. Et donc sont apparus sur terre la grêle et les tonnerres avant les éclairs puisque ceux-ci se forment après la matérialisation de la grêle et des tonnerres. Pour cela il est dit: « et D-ieu a placé » et non « et D-ieu a fait pleuvoir » car la grêle n’est pas tombée d’une manière naturelle mais d’une manière surnaturelle où D-ieu a placé les tonnerres et la grêle avant les éclairs comme il est dit: » et D-ieu a placé les tonnerres et la grêle ….et les éclairs sur terre ». Et ce miracle d’enlever le temps dans la matière n’a eu besoin de se produire qu’aux premiers instants de la plaie afin de prouver que la prophétie de Moshé est vraie. Mais après les premiers instants où les tonnerres et la grêle s’éteint abattus sur la terre d’Égypte, s’est arrêté le miracle et la grêle est tombée d’une manière naturelle. Sur cela, il est dit: » et D-ieu fit pleuvoir la grêle sur la terre d’Égypte ». Car après, la grêle est tombé naturellement, le temps imbriqué dans la matière.
Shémot chapitre 9 – verset 24
« La grêle et le feu emmêlés ensemble dans la grêle furent très lourds qu’il n’y a jamais eu comme elle dans toute la terre d’Égypte depuis qu’il est devenu nation« .
Et même lorsque la grêle s’est abattue d’une manière naturelle avec le temps imbriqué dans la matière, il aurait été naturel que les éclairs devancent la grêle, mais à ce moment, le feu électrique des éclairs étaient emprisonné dans la grêle elle-même et s’abattait en même temps sur la terre. Nouveau miracle où le feu et l’eau cohabitaient ensemble.
Shémot chapitre 9 – verset 25 (La grèle Le Malbim)
« La grêle frappa dans toute la terre d’Égypte tout ce qui se trouvait dans le champ de l’homme à la bête et toutes les plantes la grêle a frappé et tout arbre du champ, elle a brisé«
Au début il est écrit « et la grêle a frappé » au masculin puis le verset continu « et frappa la grêle » au féminin. Car en fait il y a eu deux sortes de grêles qui se sont abattues sur l’Egypte. 1/ la grêle qui est apparue dans les premiers instants de la plaie qui s’est abattue avec célérité à la vitesse de la lumière d’une puissance incroyable.
2/ la grêle qui s’est abattue d’une manière naturelle imbriquée dans le temps.
S’il n’y avait eu que la grêle naturelle, beaucoup d’hommes et d’animaux auraient pu être sauvés car lorsqu’ils auraient vu que la grêle commence à tomber, ils se seraient mis à l’abri dans les maisons. De plus la grêle naturelle n’est pas un danger pour les êtres vivants. Mais la première grêle tombait à la rapidité de l’éclair et d’une puissance incroyable comme des balles de fusil. Chaque morceau de grêle touchait sa cible et tuait en un instant, pour cela, il est employé le masculin pour décrire la plaie. Puis « et toute plante du champ, la grêle frappa » au féminin, cela fait référence à la deuxième grêle qui est venue selon un processus naturel qui ne pouvait tuer les êtres vivants uniquement mais seulement détruire les récoltes. Et comme il est enseigné que lorsque le même mot est répété deux fois dans le même verset, comme ici le mot « grêle » cela ne fait pas référence à la même grêle.
Shémot chapitre 9 – verset 26
« Uniquement dans la terre de Gochen où étaient les enfants d’Israël il n’y avait pas la grêle«
Shémot chapitre 9 – verset 27
« Parrho a fait appeler Moshé et Aharon et il leur a dit » j’ai fauté cette fois-ci D-ieu est juste et moi et mon peuple sommes des mécréants«
« Cette fois-ci j’ai fauté« : ce qui s’est passé précédemment n’est pas considéré pour Parrho comme une faute. Son comportement jusqu’à présent envers les enfants d’Israël est un comportement normal pour lui du fait que ce sont ses esclaves et ses « choses » et qu’il voulait qu’ils soient productifs dans leur travail. Mais le fait qu’il n’ai pas écouté D-ieu afin de protéger ses gens et son cheptel en les cachant dans les maisons et les étables alors que D-ieu voulait les préserver et ne pas les tuer sans raison, c’est sur cela que Parrho a reconnu sa faute et que l’avertissement qu’il avait reçu n’est que du fait que D-ieu est juste et qu’il a pitié de ses créatures et que lui et son peuple sont des mécréants pour avoir provoqué la mort de nombreux innocents.
Shémot chapitre 9 – verset 28 (La grèle Le Malbim)
« Prie vers D-ieu cela est trop, ces voix divines et cette grêle et je vous renverrais et vous ne continuerez pas de vous tenir ici« .
Parrho pensait que les tonnerres étaient les voix de D-ieu qui matérialisaient sa colère car les peuples antiques pensaient que le tonnerre était la concrétisation de la colère de leurs dieux. Et la grêle étant la punition. Du fait que maintenant j’accepte de vous laisser partir, il n’a plus de raison d’exprimer sa colère.
Shémot chapitre 9 – verset 29
« Moshé lui a dit: lorsque je vais sortir de la ville, j’étendrais mes paumes vers D-ieu les tonnerres s’arrêteront et il n’y aura plus la grêle afin que tu saches que la terre appartient à D-ieu«
Il ne s’éloigne pas des limites de la ville pour prier comme le mot « ète » le sous-entend qui exprime une notion de proximité » lorsque je vais sortir (ète) de la ville ». » je vais étendre mes mains et les tonnerres s’arrêteront ». Moshé leur prédit qu’en premier, ce sont les bruits qui vont disparaître car ce sont eux la preuve du courroux puis » et il n’y aura plus de grêle » et tout ceci sera fait » afin que tu saches que la terre appartient à D-ieu » et non pour que tu renvoies le peuple car tu ne renverras pas encore le peuple. Simplement cette plaie est venue afin que tu connaisses ma puissance.
Shémot chapitre 9 – verset 30
« Toi et tes serviteurs je sais que vous ne craignez pas encore D-ieu«
Et tu ne renverras toujours pas le peuple. Et pourquoi tu ne crains toujours pas D-ieu? Car…
Shémot chapitre 9 – verset 31
« Le lin et l’orge ont été frappés car l’orge est déjà en fruit et le lin en fleur«
Car celui qui craint D-ieu, craint sa punition et donc il ne le craint que lorsqu’il a quelque chose à perdre soit la richesse où les enfants et qu’il a la hantise de devenir pauvre ou de perdre ses enfants. Mais celui qui est dénué d’argent ou sans enfant ou se sachant atteint d’une maladie incurable, ne craint plus D-ieu car n’ayant plus rien à perdre. Et pour cela » toi et tes serviteurs vous ne craignez pas D-ieu » du fait que » l’orge et le lin ont été frappés » et de penser » que peut faire D-ieu de plus contre moi après qu’il ai pris toute ma richesse? » Pour cela Moshé lui dit:
Shémot chapitre 9 – verset 32
« Le blé et l’épeautre n’ont pas été frappés par la grêle«
Et tu dois donc encore craindre D-ieu car il peut encore frapper le blé et l’épeautre et donc Moshé le prévient par allusion que la prochaine plaie, la plaie des sauterelles, va venir frapper le blé et l’épeautre, ce que la grêle n’a pas détruit.
Shémot chapitre 9 – verset 33 (La grèle Le Malbim)
« Moshé est sorti d’avec Parrho de la ville et a étendu ses paumes vers D-ieu et les tonnerres et la grêle se sont arrêtés et la pluie ne s’est pas abattue sur la terre«
« Moshé est sorti d’avec Parrho de la ville » c’est-à-dire que dès que Moshé est sorti de devant Parrho, il était déjà en dehors de la ville par le miracle du raccourcissement du temps et du chemin, de la disparition de la réalité de l’espace-temps.
Shémot chapitre 9 – verset 34
« Parrho a vu que la pluie et la grêle et les tonnerres ont disparu alors il continua de fauter et lui et ses serviteurs ont renforcé leurs cœurs«
Moshé a prévenu Parrho que les tonnerres s’arrêteraient et qu’il n’y aurait plus de grêle. C’est-à-dire qu’en premier les tonnerres s’arrêteraient puis la grêle et la pluie. Il est évident que les sages d’Égypte scrutaient avec une précision incroyable tous les détails des paroles de Moshé et ses applications. Et D-ieu voulait qu’ils se trompent en leur faisant croire que la grêle et la pluie s’étaient interrompues avant les tonnerres afin qu’ils disent que les choses ne se sont pas réalisées comme ce qu’avait prédit Moshé. Mais il fallait aussi que tout de ce qu’avait prédit Moshé se réalise. Du fait que le tonnerre qui sort du nuage n’arrive sur terre qu’un certain temps après, de même que la grêle et la pluie, lorsque le bruit du tonnerre se propage et que la grêle tombe, l’ordre naturel est ainsi: 1/ le tonnerre 2/ la grêle 3/ la pluie puis une nouvelle fois 1/ le tonnerre 2/ la grêle 3/ la pluie…….
Et donc au moment où D-ieu arrête la plaie et que le tonnerre la grêle et la pluie s’arrête, à priori, en premier, le tonnerre s’arrête puis la grêle et la pluie sur terre. Mais comme D-ieu voulait tromper Parrho tout en réalisant la prophétie de Moshé, il a fait que lorsque le tonnerre s’est abattu une dernière fois puis la grêle et la pluie, il a figé la grêle et la pluie dans le ciel n’arrivant jamais sur terre. Et donc d’un point de vue vrai, il y a eu tonnerre grêle et pluie en dernier qui sortaient des nuages comme Moshé l’a prophétisé » et les tonnerres la grêle et la pluie ne se sont pas abattus sur terre » mais pour tromper Parrho, il a arrêté la plaie après qu’ils soient sortis des nuages et donc les égyptiens ont perçu 1/ tonnerre 2/ grêle 3/ pluie puis de nouveau 1/ tonnerre. La grêle s’arrêtant à la sortie du nuage, les égyptiens n’ont perçu qu’en dernier le tonnerre, » et Parrho a vu que la pluie et la grêle et les tonnerres se sont arrêtés ». Et pour cela, » il a continué à fauter ». Surtout s’il a entendu en dernier le tonnerre qui représente le courroux de D-ieu, ne voyant pas venir la punition représentée par la grêle, il a supputé que ces tonnerres n’étaient en fait qu’un accident météorologique et donc il a alourdi son cœur puisqu’il avait quand même un peu peur puis il a renforcé son cœur en reniant toute la réalité divine et n’a pas renvoyé le peuple. « et il a alourdi son cœur lui et ses serviteurs et le cœur de Pahhro s’est renforcé et il n’a pas renvoyé les enfants d’Israël comme avait dit D-ieu par l’intermédiaire de Moshé ».
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Article « La grèle Le Malbim – Septième plaie d’Egypte » Mis en ligne le 21 janvier 2015. Remis à jour le 21 Janvier 2020