La Vérité est le socle de la création Boï Kala Paracha Béréchit Rav Yossef Germon
La vérité est le socle de la création
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La Vérité est le socle de la création Boï Kala Paracha Béréchit 5781 (Feuillet 146)
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La Vérité est le socle de la création
בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱלֹוקים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ (א.א)
« Au commencement de la Création par D. des cieux et de la terre » (1,1)
Le Roi David écrit : « L’ensemble de Tes paroles est vérité » (Téhilim 119,160). Le Baal haTourim fait remarquer que la dernière lettre des trois premiers mots de la Torah (בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱלֹהִים) forme : émét (אמת), montrant l’importance de la vérité aux yeux de Hachem. D’ailleurs, la guémara (Yoma 69b) nous enseigne que le sceau de Hachem est : la vérité (émét). La dernière lettre des trois derniers mots décrivant la Création du monde (בָּרָא אֱלֹהִים לַעֲשׂוֹת – Béréchit 2,3) forment également le mot : émet (אמת), renvoyant au fait que l’univers a été créé du début à la fin par l’attribut de vérité.
Le Divré Yé’hezkel fait remarquer que les dernières lettres des trois premiers mots de la Torah (béréchit bara Elokim – בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱלֹוקִים), forment le mot : « émét », lorsqu’elles sont arrangées dans le bon ordre. Si nous combinons les dernières lettres des deuxième, troisième et quatrième mots de la Torah (bar Elokim ét – בָּרָא אֱלֹוקים אֵת), nous obtenons également : « émét », mais cette fois, au lieu d’être mélangées, les lettres suivent déjà dans le texte la bonne séquence ordre (aléf, mémé, tav). Il explique qu’il y a un enseignement à en tirer : vous devez désirer la vérité, même si à première vue elle semble obscurcie et embrouillée. Si vous vous appliquez à trouver la vérité, alors D. vous aidera finalement à la voir avec une clarté parfaite. Il explique que cela ressemble à un chantier d’un bâtiment. Il y a les matériaux de construction partout, et l’on ne comprend pas vers quoi on se dirige. Cependant, si le plan est celui de la Vérité, alors finalement tout prendra forme pour constituer le plus bel édifice que notre vie pouvait générer.
Rabbénou Bé’hayé fait remarquer que le premier verset de la Torah contient toutes les voyelles à l’exception d’une seule : le chourouk (trois points en diagonale).Il explique que c’est parce que les lettres de ce mot (שרק) peuvent être réarrangées pour constituer le mot : mensonge (שקר – chékèr). En effet, Hachem a créé le monde pour être un lieu de vérité, et il n’y a pas de place pour un Chourouk dans toute la description de sa Création
בְּרֵאשִׁית בָּרָא אֱלֹוקים אֵת הַשָּׁמַיִם וְאֵת הָאָרֶץ (א.א)
« Au commencement de la Création par D. des cieux et de la terre » (1.1)
Selon le Gaon de Vilna, le terme : « Béréchit » renvoie aux six traits de caractère essentiels afin d’avoir un bon service de Hachem :
– le ב : bitahon (בטחון), avoir une confiance [totale en D.] ;
– le ר : ratson (רצון), avoir la volonté [fervente de Le servir] ;
– le א : aava (אהבה) , avoir l’amour [de Hachem] ;
– le ש : chtika (שתיקה) = [savoir se réduire au] silence ;
– le י : yira (יראה) , avoir la crainte [de D.] ;
– le ת : torah (תורה) , avoir en permanence la Torah [comme règle de vie, comme objet d’étude et d’élévation]
Midrach Pirké déRabbi Eliézer
וַיִּקַּח ה’ אֱלֹוקים אֶת הָאָדָם וַיַּנִּחֵהוּ בְגַן עֵדֶן לְעָבְדָהּ וּלְשָׁמְרָהּ (ב.טו)
« Hachem prit l’homme et le plaça dans le Jardin d’Eden, pour le travailler et pour le garder » (2,15)
Puisque la Torah a précisé auparavant que les arbres du jardin poussaient d’eux-mêmes et que le fleuve en assurait l’irrigation ,en quoi consistait alors le « travail » d’Adam ? Il devait « travailler » le jardin en étudiant la Torah et en accomplissant des commandements positifs, et le « garder » en s’abstenant d’activités interdites.
Le Ohr haHaïm poursuit cette idée : Même de nos jours, longtemps après avoir été expulsés du Jardin d’Eden, nous continuons le travail que devait faire Adam. En effet, chaque Mitsva que nous faisons plante une graine qui va se développer au Gan Eden, et chaque faute détruit ces mêmes plantations spirituelles que nous avons plantées. Il y a cependant une différence avec le travail de Adam avant qu’il ne soit expulsé du Gan Eden. En effet, Adam voyait clairement à quel point chaque mitsva qu’il faisait était une graine qui se développait en une création spirituelle. Il voyait les effets de chacune de ses mitsvot dans le monde d’en-haut. De même, il pouvait observer la destruction qu’entraînait une avéra sur ces mêmes plantations (de mitsvot). Par contre, une fois qu’il a quitté le Gan Eden, cette capacité unique à voir la spiritualité, lui a été retirée. Mais dans le monde à venir, nous pourrons voir les fruits qu’auront produit nos mitsvot, et qui nous servirons de nourriture spirituelle.
וַתִּפָּקַחְנָה עֵינֵי שְׁנֵיהֶם וַיֵּדְעוּ כִּי עֵירֻמִּם הֵם וַיִּתְפְּרוּ עֲלֵה תְאֵנָה וַיַּעֲשׂוּ לָהֶם חֲגֹרֹת (ג.ז)
« Ils surent qu’ils étaient nus ; ils cousirent alors une feuille de figuier et se firent des pagnes » (3,7)
Rachi commente : C’est de cet arbre qu’ils avaient mangé (du figuier). Ce qui avait causé leur perte, leur a apporté aussi le remède (Berakhoth 40a, Sanhèdrin 70b). Tandis que les autres arbres les ont empêchés de prendre leurs feuilles. D’après la guémara (Erouvin 18b), suite à sa faute, Adam va se séparer pendant cent trente années de sa femme pour se consacrer à la téchouva, au jeûne et à la prière, avec une ceinture de figuier passée autour des reins. Le Ben Ich Haï (Ben Yéhoyada) explique qu’Adam portait cette ceinture de figuier pour expier sa faute. Les cent trente ans correspondent à la guématria de : « ayin » (œil עין), montrent qu’Adam désirant obtenir l’expiation de ce que son œil avait désiré le fruit de l’arbre (« il était attrayant à la vue» Béréchit 3,6). Le Chla haKadoch écrit au nom des kabbalistes qu’en réalité, Adam a jeûné durant toute sa vie. En effet, la valeur numérique du mot « Taanit » (תענית) est de neuf cent trente ans, en correspondance avec le nombre total des années de vie d’Adam. Ainsi, durant les cent trente ans mentionnés dans la guémara, Adam a observé une forme plus sévère de Téchouva, puis il est revenu à sa façon habituelle de jeûner (retrouvant alors une vie plus normale). C’est ainsi qu’il a pu retrouver sa femme, et suite à cela il a engendré un fils nommé: Chét qui est né en l’an cent trente de la Création.
Aux Délices de la Torah
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וַיֹּאמֶר לוֹ ה’ לָכֵן כָּל הֹרֵג קַיִן שִׁבְעָתַיִם יֻקָּם וַיָּשֶׂם ה’ לְקַיִן אוֹת לְבִלְתִּי הַכּוֹת אֹתוֹ כָּל מֹצְאוֹ (ד.טו)
« Hachem lui dit : « Aussi, quiconque tuera Caïn sera puni au septuple,et Hachem le marqua d’un signe, pour que personne, le rencontrant, ne le frappât. » (4,15)
Quelle était la nature de cette marque ? Le Midrach explique que D. scella le signe du Chabbat sur son visage. Comment comprendre cela ? Le Avodat Israël (rabbi Israël Hopstein de Koznitz) répond : D. avait condamné Caïn à être : « errant et fugitif par le monde » (4,12). Mais puisque Caïn avait le libre arbitre, il aurait pu échapper à la malédiction en choisissant une demeure fixe de façon à ne pas errer. Nous devons conclure que la malédiction d’inquiétude et d’instabilité était de nature spirituelle. Caïn était victime de paranoïa, un trouble de persécution, qui provoqua en lui une compulsion de bouger sans cesse, fuyant devant un poursuivant imaginaire. Son esprit dérangé ne le laissait tout simplement pas se stabiliser dans un seul endroit. Bien sûr, si Caïn avait dirigé ses pensées vers D., et s’était attaché à Lui, toutes ses peurs imaginaires et ses phobies se seraient évanouies. Fondamentalement, le cœur de sa malédiction était que son esprit était perturbé, incapable de se concentrer sur le Créateur. Il était fugitif sans repos (mentalement), c’était un homme dominé par une peur irrationnelle. Le Midrach nous raconte qu’au moins le Chabbat, il était capable de s’attacher au Créateur. Pendant le Chabbat, son trouble mental le laissait tranquille, et ce seul jour saint, il était capable de voir le monde dans une perspective authentique. C’est cela le signe du Chabbat qui a été placé sur le visage de Caïn.
Halakha : L’obligation De fixer du temps pour étudier la Torah.
L’obligation De fixer du temps pour étudier la Torah est seulement pour une personne qui travaille, mais une personne qui n’a pas besoin de travailler a l’obligation d’étudier à chaque instant libre de la journée. Une personne qui ne sait pas étudier à l’obligation d’aller au Beth Hamidrach pour écouter des cours de torah.
Tiré du Sefer « Pesaquim outechouvot »
Dicton :
L’ami t’aime en tout temps et dans le malheur, il se montre un frère.
Proverbes
Chabbat Chalom (Feuillet Boï Kala Paracha Béréchit 5781 (La vérité est le socle de la création (Feuillet 146))
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, חיים בן סוזן סולטנה, סשה שלום בן דבורה רחל, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, אברהם בן רחמונא רינה בת פיבי, נחום בן שמחה, נסים בן אסתר. לידה קלה לרינה בת זהרה אנריאת. זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים .
לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה
Cet article « La Vérité est le socle de la création Boï Kala Paracha Béréchit Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 13 Octobre 2020
Vous pouvez retrouver le texte de la Paracha sur le site Sefarim.fr
Image par FelixMittermeier de Pixabay