Zéra Chimchon Parachat Réé Dérouchim I-II-VII-VIII – Michel Baruch
Zéra Chimchon Parachat Réé
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לשיקבה »ו להקים שכנתא מעפרא שויתי ה’ לנגדי תמיד בינו עמי עשו
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דברי תורתו של האי גברא רבא חסידא קדישא החכם השלם והכולל מיחידי סגולה המאור הגדול המקובל האלקי סבא דמשפטים מדור דעה כל רז לא הניס ליה מגלה עמוקות עוקר הרים מוהר »ר שמשון חיים נחמני זיע »א זצוק »ל. כשמו כך הוא השמש המאיר ליושבי בהמ »ד מקרני אור החיים.
הבטיח לעוסקים בספריו במותב תלתא בני חיי ומזוני …הא לכם זרע אור זרוע לצדיקים … ועיניכם תראינה בנים בני בנים כשתילי זיתים סביב לשלחנכם חכמים ונבונים ובתים מלאים כל טוב גם עושר גם כבוד לא יסופו מזרעכם עד שיתקיים בכם המה יראו כבוד ה’ הדר אלקינו ונשא נס לגויים ואסף נדחי ישראל במהרה בימינו אמן.
Tous droits réservés à Michel Baruch (Beth Hamidrach de Sarcelles)
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L’ETUDE QUI PROCURE LE SALUT ET LA DÉLIVRANCE.
Zéra Chimchon ‘Hidouchim de l’illustre Maitre Rabénou Chimchon Haïm Nahmani ZTA Ztl.
RAYON-DE-VIE! ECLAT DE LUMIERE !
Divré Torah présentés et proposés par le tout petit : Michel Baruch.
Zéra Chimchon Parachat Réé Dérouchim I-II-VII-VIII – Michel Baruch
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N’hésitez-pas à donner votre avis sur ce feuillet, nous sommes à votre écoute. Est-il suffisamment clair ? Les Dérouchim sont-ils compréhensibles ? Remarques, critiques et propositions seront les bienvenues. Si vous désirez réagir : [email protected].
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N’hésitez pas à lire une courte biographie du tsadik Rabbi Chimchon Haïm Nahmani zl
Zéra Chimchon Parachat Réé Dérouchim I-II-VII-VIII.
Cette Etude Est Dédiée A La Réfoua Chéléma De tous ceux qui souffrent.
CHALOM CHARLY BAR SIMI
RAPHAEL AVRAHAM HAIM BAR SARAH.
Michel ‘Ammar bar Tourkiya. Liora bat Yakouta . ר »ש ליחב »א ואוב »ש
Alice Bat Simi, Jennifer Sarah Bat Gigi Régine Malka, Esther Bat Blimé. יצ » ו
בן זכר ליצחק בן שרה ונטאלי שרה בת דניאלה
TRADUIT, ADAPTÉ ET PRÉSENTÉ PAR : Le Tout Petit Michel Baruch.
Poussière sur l’immense terre du Seigneur Tout Puissant.
En cette période trouble cette étude est aussi dédiée à la protection de l’ensemble des hommes sur la terre !
Nous implorons la Miséricorde d’Ha-Chem pour que le danger cesse et que la vie normale puisse reprendre en toute quiétude pour l’ensemble de l’humanité.
Que le mérite du maître se dresse en protecteur !
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Zéra Chimchon Parachat Réé Darouch I
Ecoutez, tendez l’oreille ne soyez pas suffisant car c’est l’Eternel qui parle. Jérémie 13,15.
שמעו והאזינו אל תגבהו כי ה’ דבר.
Ecoutez, tendez l’oreille ne soyez pas suffisant car c’est l’Eternel qui parle. Jérémie 13,15. Ecoutez les paroles de Torah, tendez l’oreille à ses enseignements, ne soyez pas arrogants, ne vous comportez pas avec supériorité car alors vous empêcheriez le bien de se propager en ce monde, car c’est Ha-Chem qui vous parle. Et où donc s’est Il adressé à nous en ces termes ? C’est ainsi que parle Isaïe : Si vous consentez à m’obéir vous jouirez des délices de la terre et si vous refusez et que vous vous montrez rebelles c’est le glaive qui vous dévorera.
אם תאבו ושמעתם טוב הארץ תאכלו ואם תמאנו ומריתם חרב תאוכלו כי פי ה’ דבר.
Rabbi Elâzar dit le glaive et le livre sont scellés l’un à l’autre c’est ensemble qu’ils sont descendus des cieux. Si vous accomplissez ce qui est écrit dans le livre alors vous serez préservés du glaive sinon vous subirez ses attaques.
C’est ainsi que le Seigneur s’adresse à Israël : Si vous acceptez d’accomplir Ma Volonté voilà que le meilleur vous sera octroyé, voici que la bénédiction infinie sera votre lot. Dans le cas contraire vous n’échapperez pas à la malédiction…Voici les deux voies qui s’ouvrent devant vous, observe ! Je place devant vous aujourd’hui la bénédiction et la malédiction. Dévarim Rabba 4,2.
Pour répondre aux difficultés de ce texte observons le Tanhouma suivant que dit-il ? Qui donc M’a devancé en Me rendant service et que Je ne l’ai pas payé en retour ? Y a-t-il un homme qui accomplit mes Mitsvots sans que Moi Je lui ai au préalable accorde Mes bienfaits ? S’il construit un parapet à son toit n’est-ce pas que Je lui ai déjà donné une maison ? S’il place une Mézouza à sa porte n’est-ce pas du fait que Je l’ai gratifié d’une demeure ? Pourrait-il tresser un Tsitsit si Je ne lui avais donné un vêtement ? Pourrait-il circoncire son fils si Je ne le lui avais accordé ? Tanhouma Emor 7.
De sorte que jamais un homme ne pratique une Mitsva sans qu’auparavant Ha-Chem ne lui ai procuré du bien. L’observance des Mitsvots a alors pour effet l’amplification de la Brakha.
En effet Ha-Chem accorde la vie avant que les hommes aient quelque mérite que ce soit. Dans le Hallel Ha-Gadol il est cité à 26 reprises la louange au Seigneur, il s’agit des 26 générations qui débutent à la création, de Adam jusqu’à celle de Moché qui accepte la Torah. Toutes ces générations vivent uniquement du fait de la grâce du Seigneur sans aucun mérite jusqu’au moment où Israël s’engage sous le joug des Mitsvots.
S’il en est ainsi pour la globalité de la création il en va de même pour chaque individu dans sa particularité. C’est dans cette intention que le prophète nous invite à entendre, à méditer, à approfondir les enseignements de la Torah. L’étude de qualité devrait amener les hommes à pratiquer les Mitsvots de la meilleure des manières de sorte que le bien, la grâce, la bonté ne soit pas repoussée vers les hauteurs.
C’est le sens du terme employé dans le verset ne soyez pas hautainsאל תגבהו cette attitude de suffisance, de dédain a pour effet immédiat que « relever » vers les hauteurs, de renvoyer, les réservoirs d’abondance, comme si les créatures du bas du fait de leur orgueil surdimensionné, refusaient les bienfaits que la Miséricorde du haut se dispose à leur octroyer. Cela causerait alors la fermeture des bassins d’abondance, la demeure, le vêtement, le fils et encore bien d’autres bienfaits seraient retirés de ce monde du fait de votre insolent refus de vous soumettre aux commandements divins.
C’est ainsi que la parole de D-ieu s’est exprimée par la bouche de son envoyé Isaïe. אם תאבו ושמעתם טוב הארץ תאכלו ואם תמאנו ומריתם חרב תאוכלו כי פי ה’ דבר. . Si vous consentez à m’obéir vous jouirez des délices de la terre et si vous refusez et que vous vous montrez rebelles c’est le glaive qui vous dévorera.
Toutefois de ce verset on aurait pu comprendre qu’il faille en premier lieu accomplir les Mitsvots pour que les bénédictions se diffusent, c’est pour cela que le Médrach intervient pour nous garder de cette erreur.
Le livre est lié au glaive nous dit-il accomplissez ce qui y est indiqué et vous serez préservé du glaive ce qui signifie que les bontés précèdent la pratique des Mitsvots. Le bien que mentionne le verset est celui qui viendra s’ajouter et amplifier ce qui vous a déjà été octroyé avant de pratiquer les commandements.
C’est pour cela que le Médrach précise, le meilleur vous sera octroyé, voici la bénédiction infinie. Le meilleur vous sera octroyé, il s’agit des bienfaits dont Ha-Chem gratifie les hommes avant qu’ils accomplissent les Mitsvots puis il y ajoute les infinies bénédictions qui s’amplifieront du fait de cette pratique.
Et si à D-ieu ne plaise vous choisissez de vous affranchir de ce joug voici la malédiction qui consumera tout le bien dispensé, il n’en restera aucune trace.
ראה אנכי נותן לפניכם היום ברכה וקללה. את הברכה אשר תשמעו אל מצוות ה’ ….והקללה אם לא תשמעו אל מצוות ה’….
Observe ! Je place devant vous aujourd’hui la bénédiction et la malédiction. La bénédiction que vous écouterez les mitsvots….et la malédiction si vous n’écoutez pas les Mitsvots….Au sujet de la malédiction il est dit si vous n’écoutez pas, elle est à cette condition alors que pour la bénédiction il emploie le mot « Acher » comme si elle n’était pas sujet à condition.
Le mot « Bérakha » est précédé de l’article « Eth » qui vient toujours rajouter au texte alors qu’il est absent devant le mot malédiction. Sache que les bienfaits sont octroyés en amont avant l’action des hommes, comme nous l’avons dit plus haut, Ha-Chem te donne un fils et seulement ensuite tu accomplira la Brith Mila et de même pour toutes les autres Mitsvots. Si tu es fidèle à tes engagements la bénédiction s’amplifiera et s’intensifiera au-delà de toute limite c’est le sens du mot Eth, il est comme un facteur de croissance et d’expansion qui bonifie le petit capital détenu.
La raison pour laquelle le verset s’adresse à nous au singulier quand il nous invite à observer et de suite il passe au pluriel et dit devant vous. Il s’agit ici de responsabiliser chacun des membres de la communauté comme s’il détenait entre ses mains les clés de la réussite collective. De plus chacun, a le devoir de lier son sort à celui de la communauté, quelle que soit la situation et en particulier quand elle est frappée de tourments.
Les sages enseignent dans les périodes où le peuple, la communauté, est en proie à la détresse aucun homme ne doit surtout pas agir comme s’il n’était pas concerné par les tourments collectifs…S’il agit de la sorte en ne prenant pas part de la douleur et des difficultés de la communauté il sera lui-même doublement affligé. Ta’anit11a.
Les sages ont enseigné que le livre n’est apparu aux hommes encordé au glaive cette parabole nécessite éclaircissement. Voilà que le livre renvoi à l’étude, à la connaissance, à l’acquisition du savoir, il symbolise l’enrichissement intellectuel qui est à l’opposé de la violence du glaive.
L’épée est l’instrument du pouvoir et de l’autorité quand elle est détenue par les sages le bénéfice que la société en retire est certain. C’est entre les mains des imbéciles et des sots que le glaive est un danger pour la collectivité.
Il en est de même pour le livre pour lequel il est dit que ceux qui s’y adonnent entièrement, de toutes leurs forces, qui aspirent au savoir ceux-là obtiendront la vie. C’est à leur sujet que la Torah est qualifiée de Torah de vie, une potion d’énergies vitales. Par contre pour d’autres elle sera une potion amère, comparable à un venin, à un poison toxique qui répand ses effets néfastes et dévastateurs dans le corps et l’esprit.
Car celui qui ne possède pas d’intelligence, d’objectivité de discernement risque de par les difficultés qu’il rencontre dans son étude d’arriver à des conclusions erronées. Il risque de remettre en question l’essentiel et de tomber dans l’hérésie et le reniement des piliers de la foi.
Les enseignements des sages sont tous d’une profondeur insoupçonnée, ils contiennent des mystères de la science secrète. Il est indispensable de s’adonner à l’étude sous la direction d’un maitre de qualité qui a lui-même reçu de ses maitres de sorte que tous s’inscrivent dans la fidélité de la transmission du savoir qui remonte jusqu’à Moché notre maitre. L’histoire est remplie d’étudiants qui ont cru pouvoir remettre en cause les enseignements des maitres, déjà à la période des « couples » certains élèves ont dévié du chemin pour n’avoir pas bien saisi le sens des paroles de leurs maitres.
Certes la question est indispensable à l’étudiant, l’interrogation, l’objection, la réfutation sont les outils de l’étudiant. Et quand bien même toutes ces questions resteraient sans réponse cela ne remet pas en cause la transmission, le manque de compréhension n’est certainement pas le fait de nos sages mais plutôt le nôtre, c’est nous à qui le discernement et la pertinence font défauts.
Il se trouve donc des cas où l’étude risque d’être dangereuse, quand certains se permettront d’interpréter les textes à leur guise, d’en donner des commentaires qui ne sont pas conforment à la tradition. Ils parviennent à dire que ce que la Torah interdit eux ils le permettent et à l’inverse ils interdisent ce qu’elle a autorisée. Ce pseudo savoir que certains semblent détenir n’est pas autre chose entre leurs mains qu’un glaive qui tranche blesse, frappe et fait couler le sang.
La réussite dans l’étude découle de la crainte du Seigneur sans laquelle le savoir n’est qu’illusoire. Il est nécessaire d’avoir suffisamment « fréquenté » les sages pour savoir comment « réfléchir » comment questionner et comment expliquer afin de répondre aux réfutations. L’apprentissage du savoir permet d’acquérir une juste intelligence celle qui mène à une réflexion droite et pertinente qui porte l’étudiant à la réussite.
La malédiction n’est pas à comprendre comme l’inverse de la bénédiction. En effet quand le verset dit : Tu seras béni en ville et tu seras béni dans les champs. La bénédiction en ville comporte de très nombreuses implications. Tout d’abord le fait de posséder une maison dans la ville et de plus elle devra se trouver à proximité de toutes les commodités des services essentiels. De sorte que cette bénédiction englobe tout ce qui nécessaire pour faciliter l’existence. Voir Baba Métsia 107a.
Si la malédiction n’était que l’inverse de cette bénédiction, cela signifierait qu’en ville il résiderait relativement éloigner de toutes les commodités. Mais cette interprétation n’est pas suffisante, la malédiction va bien plus au-delà de cela jusqu’à ce que ta vie soit totalement affectée. Ta demeure elle-même sera invivable, ton environnement insupportable jusqu’à rendre ton existence impossible. Alors que le bien est octroyé avec intensité accrue sans limite, c’est la prospérité, le bien être, la réussite, le bonheur… Tu seras gratifié d’une vie agréable où tout va pour le mieux.
באלאו »א
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Zéra Chimchon Parachat Réé Darouch II
הִשָּׁמֶר לְךָ, פֶּן תִּנָּקֵשׁ אַחֲרֵיהֶם אַחֲרֵי הִשָּׁמְדָם מִפָּנֶיךָ וּפֶן תִּדְרֹשׁ לֵאלֹהֵיהֶם לֵאמֹר אֵיכָה יַעַבְדוּ הַגּוֹיִם הָאֵלֶּה אֶת אֱלֹהֵיהֶם וְאֶעֱשֶׂה כֵּן גַּם אָנִי. לֹא תַעֲשֶׂה כֵן לה’ אֱלֹהֶיךָ כִּי כָל תּוֹעֲבַת ה’ אֲשֶׁר שָׂנֵא…
Prends garde de te fourvoyer sur leurs traces, après les avoir vus périr; ne va pas t’enquérir de leurs divinités et dire: « Comment ces peuples serviront ils leurs dieux? Je veux faire comme eux, moi aussi. Non, n’agis point de la sorte envers l’Éternel, ton D-ieu ! Car tout ce qu’abhorre l’Éternel…
Pourquoi avoir employé le futur n’était-il pas plus juste de parler du culte des idoles au passé ? Ne vient-il pas de dire que ces idolâtres ont été exterminés ? De plus que signifie vous ne ferez pas ainsi pour l’Eternel ton D-ieu voilà qu’à ce sujet il nous a déjà avertis de la sanction encourue ? Il semblerait qu’ici il ne s’agisse pas de l’interdit de pratiquer le culte des idoles mais plutôt de repousser des pratiques qui sont répugnantes aux yeux du Seigneur ce qui à priori est étonnant. A tout cela il à rajouter la mise en garde du verset qui nous interpelle en effet comment peut-il les soupçonner qu’ils se laissent convaincre puis entrainer à pratiquer l’idolâtrie ?
Quel est le sens de cette injonction : Tu ne feras cela à l’Eternel Ton D-ieu ? Selon Ramban et Séforno, il nous met en garde de ne pas adopter pour le service de D-ieu aucune des pratiques qui servaient aux cultes des idoles. Ce qui est très étonnant, comment pourrait-on se permettre de notre propre chef d’innover dans tout ce qui concerne le service du temple ? Voilà que les détails de ce service sont stipulés dans le lévitique et qu’au moindre écart le service est invalidé et le risque de sanction est certain.
L’un des usages que les peuples idolâtres avaient était celui de dresser une table en l’honneur des astres ou des forces en espérant susciter des influences de bon augure. Comme l’indique le prophète dans les reproches qu’il formule à l’endroit d’Israël. Mais vous qui délaissez le Seigneur, oublieux de Ma sainte montagne, vous qui dressez une table pour Gad et remplissez plein les coupes en l’honneur de Méni. וְאַתֶּם עֹזְבֵי ה’ הַשְּׁכֵחִים אֶת הַר קָדְשִׁי הַעֹרְכִים לַגַּד שֻׁלְחָן וְהַמְמַלְאִים לַמְנִי מִמְסָךְ. Isaïe 65,11. Gad et Méni sont des astres des forces étrangères qui procureraient la prospérité et la richesse. En effet le mot Gad signifie la bonne fortune.
Il est interdit le soir qui précède la Bérith Mila de dresser une belle table pleine de douceurs et de fruits pour influer sur la destinée de l’enfant comme le rapporte le Béth Yosséf Y D 179 au nom de Rabénou Yéroham.
Balak qui était versé dans les pratiques occultes envoie des messagers à Pétora pour chercher Bil’am. Le Zohar explique que le nom de cette ville lui vient de cet usage de dresser une table chaque jour copieusement garnie en l’honneur des forces occultes afin d’obtenir leurs faveurs. Zohar III 192a.
Quand Israël s’empare du pays et en chasse les peuples cela signifie que leur sort « le Mazal » leur a été défavorable, qu’il s’est retourné d’eux en les livrant aux envahisseurs. Les survivants de ces peuples qui ont fui il est certain qu’ils feront tout pour changer leur destin et obtenir un sort favorable qui se renouvèlera. A ces fins ils pratiqueront la pratique occulte de dresser une table en l’honneur des astres pour qu’ils leur soient favorables. C’est à ce sujet que le verset nous met en garde, c’est cette pratique qu’il nous interdit, alors qu’on aurait pu penser l’adopter et la pratiquer en l’honneur de D-ieu.
C’est donc pour cela que le texte emploi le futur quand il dit : Et si tu t’interroges comment ces peuples serviront ils leurs dieux …
באלאו »א
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Zéra Chimchon Parachat Réé Darouch VII
Secourir son frère à l’approche de la septième année
Prend garde de ne pas refuser le secours que te réclame ton frère à l’approche de la septième année…. Donne ! Tu lui donneras ! Tu n’auras aucun regret en ton cœur en lui donnant. Car pour le prix de cette conduite l’Eternel Ton D-ieu te bénira dans ton travail et dans toutes les entreprises de tes mains.
נָתוֹן תִּתֵּן לוֹ וְלֹא יֵרַע לְבָבְךָ בְּתִתְּךָ לוֹ. כִּי בִּגְלַל הַדָּבָר הַזֶּה יְבָרֶכְךָ ה’ אֱלֹהֶיךָ בְּכָל מַעֲשֶׂךָ וּבְכֹל מִשְׁלַח יָדֶךָ.
Il est à noter que le verbe « donné » revient à trois reprises dans ce verset.
N’était-il pas suffisent de dire : Donne lui sans que tu ais de regret en ton cœur ? ִתֵּן לוֹ וְלֹא יֵרַע לְבָבְךָ . De plus quand il dit tu n’auras pas de regret en lui donnant est ce que s’il a quelques craintes ou contrariété cela le dispenserait de soutenir son frère ? Ne devrait-il pas plutôt contrer ses sentiments et lui donner malgré tout ? Quand il est dit car par cette conduite…cela vient préciser celle-ci en particulier et pas une autre, qu’elle est cette autre conduite qui est exclue et ne procurera pas la bénédiction promise ?
De la forme employée ici du verbe donné nos maitres déduisent que cette obligation est répétitive. Rachi donne tu lui donneras même cent fois. Ce qui signifie que cette Mitsva se pratique selon les besoins des indigents et non pas seulement selon les possessions et la valeur des biens de celui qui doit donner.
Il y a donc deux facettes à la Mitsva de Tsédaka. D’une part celle qui dépend de la richesse de chacun, celui qui possède beaucoup devra prélever en fonction de ses biens et celui qui dispose de moins donnera en conséquence.
Mais il y a un autre aspect à cette Mitsva, voilà qu’il s’agit de subvenir aux besoins des nécessiteux il faut donc que parvenir à satisfaire à tous leurs besoins. Et si ce qui a été donné n’est pas suffisant tous auront le devoir de prélever à nouveau et de rajouter aux sommes déjà octroyées.
En effet parfois les besoins sont bien plus grands que les sommes ramassées quand la situation économique du plus grand nombre s’est détériorée. Dans d’autres cas un besoin ponctuel nécessite de fortes sommes comme celui du rachat des captifs. Le soutien que nous devons apporter aux académies talmudiques, aux Yéchivot, aux Collelim, implique que nous fassions des efforts au-delà de notre stricte obligation.
S’il en est ainsi, le verset prend tout son sens.
Quand il emploie la forme répétitive il nous signifie, tu donneras, il s’agit de la stricte obligation de prélever en fonction de ce que tu possèdes. Quand il rajoute, tu lui donneras à nouveau là il fait référence au cas où les besoins sont bien plus grands, la situation exige un effort supplémentaire qui dépasse la stricte obligation.
C’est au sujet de ce supplément que le texte nous met en garde de ne pas accroitre notre participation de mauvais cœur. Certes cette rallonge n’est pas un devoir obligatoire mais elle est une exigence du moment, il appartient à chacun de choisir d’y participer. Cette participation doit se faire avec désir, en toute conscience et avec enthousiasme. Car c’est seulement à cette condition que la bénédiction te sera octroyée dans tout ce que tu entreprendras.
De sorte que lorsqu’il s’agit de la stricte obligation de donner qui est fonction de ta richesse, tu ne peux espérer un retour pour ta générosité. Car dans ce cas tu n’as fait que ton stricte devoir, peut-on en attendre une rémunération ? Certainement pas ! Ne soyez pas comme ceux qui servent leur maitre en espérant en tirer profit nous disent nos sages dans les maximes.
Cependant quand on agit avec zèle et ardeur en cherchant à satisfaire le Seigneur au-delà de ses exigences, en allant à la rencontre de la Mitsva et sans attendre qu’elle se présente à nous comme le font les hommes pieux. Quand on ne se contente pas juste de s’acquitter des obligations qui sont les nôtres mais que nous fassions les choses avec plus de dévouement c’est alors que ce supplément mérite reconnaissance de la part du Seigneur.
C’est ce que le texte vient nous indiquer, car c’est pour le prix de cette conduite que la bénédiction te sera octroyée. Cette conduite là et pas une autre. En effet l’attente que nous avons, l’espoir qu’Ha-Chem agisse avec nous en nous procurant prospérité, réussite et accède à toutes nos demandes dépend essentiellement de notre manière de Le servir.
Si nous plaçons les limites à ce que nous sommes disposés à Lui concéder, ce que nous sommes prêts à faire, cela signifie que notre engagement reste du domaine du raisonnable. Comme si notre service divin était acceptable dans la réalité du monde matériel. Agir de la sorte engendre une réduction des flux, le retour est fonction de notre engagement.
Alors que si nous repoussons les limites du raisonnable et agissons au-delà de la juste loi nous ouvrons les portes à une conduite céleste qui agit d’au-dessus des règles naturelles qui régissent le monde.
Cette conduite nous devons l’adopter dans les moindres actions de notre quotidien, dans chacune des Mitsvots qui jalonnent nos journées. Dès notre réveil, la manière de reciter les bénédictions du matin, le temps que nous sommes prêts à consacrer à la prière, à la façon de la faire… Quand il s’agit d’acheter un objet de Mitsva comme une Mézouza des Téfilins un Loulav etc…combien sommes-nous disposés à investir dans la Mitsva… quand nous donnons pour le soutien de la Torah etc….Il est à noter que notre Paracha souligne cette conduite non pas dans notre rapport à D-ieu mais plutôt dans notre rapport à l’autre, à celui qui a besoin de nous, celui qui attend notre aide, notre argent…Le service divin ne se cantonne pas à une relation verticale de l’homme vers Son Seigneur mais surtout dans la relation horizontale de l’homme envers ses semblables c’est par cette facettes que l’excellence s’obtient.
באלאו »א
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Zéra Chimchon Parachat Réé Darouch VIII.
La marque de liberté dans les Mitsvot du soir de Pessah
Garde le mois du printemps de sorte que tu y offres le Korban Péssah …..Tu ne le mangeras pas avec du pain levé, sept jours durant tu ne mangeras que des Matsot du pain pauvre. Car c’est dans la précipitation que tu es sorti du pays d’Egypte afin que tu t’en souviennes tous les jours de ta vie.
שָׁמוֹר אֶת חֹדֶשׁ הָאָבִיב וְעָשִׂיתָ פֶּסַח …..לֹא תֹאכַל עָלָיו חָמֵץ שִׁבְעַת יָמִים תֹּאכַל עָלָיו מַצּוֹת לֶחֶם עֹנִי כִּי בְחִפָּזוֹן יָצָאתָ מֵאֶרֶץ מִצְרַיִם לְמַעַן תִּזְכֹּר אֶת יוֹם צֵאתְךָ מֵאֶרֶץ מִצְרַיִם כֹּל יְמֵי חַיֶּיךָ.
Voilà que nous devons montrer en consommant la Matsa que nous sommes libres et indépendants c’est la manière de la manger qui valide la Mitsva. Cette « tenue » accompagne toutes les Mitsvots du Séder de Péssah, elle est empruntée à la pratique du Sacrifice de l’agneau pascal.
C’est cette marque de la liberté retrouvée que le verset qualifie de sortie précipitée du pays d’Egypte. Cet usage indispensable qui donne aux Mitsvots de cette soirée toute leur qualité ce que nos maitres appellent « Dérekh Hérout » nous devons adopter le mode de vie des puissants qui ne redoutent aucune autorité c’est là la raison d’être de la « Esséba » prendre ses repas allongés sur des divans à l’image des citoyens libres de la cité ou des notables qui la gouvernent.
S’il en est ainsi pourquoi qualifié le pain de la liberté en le nommant le pain pauvre ou pain de la misère. A priori la Mitsva de consommer la Matsa n’est pas un rappel des oppressions passées, ni celle de l’esclavage, cela est laissé aux herbes amères qui elles ne seront pas consommées en pratiquant l’habitude des puissants. En effet quand on mange le Maror on ne doit pas s’accouder. De plus la question est encore plus forte car de ce verset il ressort que c’est justement du fait de la précipitation de la sortie que la Matsa porte le nom de pain pauvre ce qui est contradictoire. Comment alors justifier le lien entre ces deux opposés ?
L’obligation perpétuelle continue de rappeler matin et soir la sortie d’Egypte est justifiée par cet empressement, par la précipitation ou plutôt par l’accélération du processus. Mais alors si cette libération s’était produite lentement sans hâte sans rapidité nous n’aurions pas eu la Mitsva de nous en souvenir au quotidien ?
Au sujet du Sacrifice de l’agneau pascal que nos ancêtres ont offert en Egypte juste avant leur libération il est dit : Vous le consommerez vite. ואכלתם אותו בחפזון
Les sages s’interrogent sur cette précision. Est-ce uniquement celui-ci qui doit être rapidement consommé ou aussi celui qui précèdera la délivrance finale à la fin des jours ? Ils répondent à cette question en rapportant le verset suivant des prophéties d’Isaïe qui décrit la future sortie de l’exil. Car ce n’est pas avec une hâte éperdue que vous vous échapperez, ce n’est pas dans une fuite précipitée que vous partirez, mais l’Eternel sera votre avant-garde, votre arrière-garde le D-ieu d’Israël. Isaïe 52,12. כִּי לֹא בְחִפָּזוֹן תֵּצֵאוּ וּבִמְנוּסָה לֹא תֵלֵכוּן . Mékhilta sur Exode 12,11.
En effet la raison pour laquelle la sortie d’Egypte se produit de manière précipitée est à trouver dans la situation dégradée dans laquelle à chuter Israël. Ce que les maitres désignent comme le 49 eme degré d’impureté.
La structure de la Matrice dans laquelle l’embryon se développe est composée de 50 portiques chacun d’eux s’ouvre sur un « espace », sur une dimension. L’Egypte est cette Matrice ou se développe le peuple d’Israël, sa libération est en fait sa naissance. Le 15 Nissan le peuple d’Israël voit le jour mais sa venue au monde est particulière car il né adulte. Le peuple qui quitte l’Egypte est une nation structurée avec ses institutions, ses dirigeants etc…
Cette libération ne peut se produire que par l’intervention de Moché qui accède aux 49 portiques de la connaissance, comme dit le psalmiste (8,6) le peu que tu lui as retiré le place juste en dessous des puissants. ותחסרהו מעט מאלהים . Le mot Elo-Him renvoie à la Séfirah de Bina, La Matrice qui dans son entière plénitude s’étend sur les 50 espaces de la connaissance. Moché atteindra presque le sommet en maitrisant parfaitement 49 de ces 50 domaines. Roch Ha-Chana 21b.
Si la libération avait été retardée ne serait-ce que de quelques heures, le risque que la chute d’Israël se poursuive était réel. C’est pour éviter que cette chute se prolonge que le processus de la délivrance est enclenché bien avant son temps. Car sinon ils auraient atteint le point de non-retour là où il devenait impossible de les délivrer celui du 50 eme degré de Touma. En effet la structure de l’édifice de la création comporte deux systèmes identiques qui se trouvent des deux côtés d’un axe de symétrie qui les distingue. Comme le dit le sage dans l’Ecclésiaste car le Seigneur a établi l’édifice du bien semblable (en face de) à celui du mal. ראה גם את זה לעומת זה עשה האלקים .
De sorte que la Matrice ou se forme cet embryon, est elle-même la structure de l’édifice qui se trouve « de l’autre côté », en face de celui de la sainteté. Cette structure Sainte est symbolisée en la personne de Moché qui de par ses qualités, ses vertus possède les forces pour extraire Israël du lieu où il est emprisonné. Cependant il ne détient que 49 des espaces de cette structure et si Israël s’était enfoncé un peu plus dans celle d’en face il n’aurait pas eu alors les ressources pour les arracher à cette domination.
Mais que signifie donc qu’ils auraient atteint le dernier degré et pourquoi il était alors impossible de les en sortir. S’ils étaient tombés plus profondément dans ce système ils auraient sombrés sous la domination complète du pouvoir de l’Egypte, celui de la matérialité. Ce qui signifie que le processus de dévoilement de la sainteté enclenché par Avraham et poursuivit par les autres pères, puis par les enfants aurait été totalement perdu.
Les effets de l’influence de la civilisation de l’Egypte qui est aux antipodes de celles de la Kédoucha auraient été tels que la graine semée par les Avot se serait dissoute complètement. Aucune trace de cet héritage n’aurait été perceptible, il n’y aurait plus aucune raison pour les libérer s’ils ne seraient pas capables de s’engager à porter le joug de la Torah et des Mitsvots. Tout le « travail » effectuer depuis Avraham aurait alors été inutile.
Il est vrai que malgré tout Ha-Chem aurait pu les libérer Lui-Même s’ils s’étaient enfoncés d’avantage jusqu’au 50 eme degré. Certes rien ne résiste devant Sa Volonté. Mais alors la délivrance aurait été totale et définitive sans qu’aucune autre domination, qu’aucun empire ne puisse soumettre Israël. Cette éventualité n’est pas possible du fait que cette alliance débute avec Avraham elle est soumise aux conditions fixées lors de ce contrat.
L’une des questions alors soulevée par Avraham est celle de l’infidélité d’Israël, s’ils fautent comment pourront ils réparer le préjudice ? Ha-Chem propose alors à Avraham de choisir entre la descente aux abimes ou les exils. Ce sont les deux moyens d’expier les fautes, les péchés, les rebellions d’Israël. Et c’est Avraham qui a choisi le moindre mal, celui des exils. De sorte qu’Ha-Chem est dans l’impossibilité de les délivrer Lui-Même directement, la présence de Moché est indispensable à leur libération.
A présent le verset prend tout son sens. Il est vrai que la Matsa est le pain de la liberté et qu’il convient de le consommer en adoptant les manières des puissants qui ne redoutent aucune autorité et qui n’ont au-dessus d’eux aucune souveraineté.
Cependant cette libération s’est produite dans l’empressement et la précipitation ce qui indique qu’elle n’est pas définitive mais qu’Israël devra subir la domination des 4 empires et replonger dans les exils. C’est à cela que fait référence le nom donné à ce pain de liberté qui est soudainement appelé le pain de misère. Ce nom fait référence aux exils futurs qui sont eux-mêmes le moyen d’expier l’infidélité d’Israël à l’alliance contractée par Avraham.
La Mitsva de rappeler la sortie d’Egypte tous les jours de notre vie, matin et soir, ce que nous faisons par la lecture du troisième paragraphe du Chéma nous permet de prendre pleinement conscience que la délivrance passée n’est que le prélude de celle à venir.
Si nous n’avions pas à subir l’exil pour éliminer les influences de nos fautes la vie aurait été réduite alors que le verset dit : « tous les jours de ta vie », ce qui souligne que celle-ci doit aller à son terme, la longueur des jours indique que la réparation sera entière. Elle vient compléter ce n’avait pu être réalisé en Égypte.
La libération d’Égypte qualifiée de précipitée signifie que les « étapes » de ce processus ont été d’une part accélérées et d’autre part contractées. C’est à cela que renvoie la Matsa, le processus naturel de fermentation est retiré de par notre intervention. Le fonctionnement normal des choses prend du temps et se produit par étapes, en l’empêchant nous obtenons la Matsa qui correspond exactement à l’empressement de la libération. Cela symbolise l’intervention miraculeuse qui produit cette libération.
En rappelant la sortie d’Egypte au quotidien, jour et nuit, tout au long de la vie qui se veut longue nous rendons au processus de la libération le temps qui lui a été retiré, ce temps qui a été contracté. De même que nous rétablissons dans ce processus les étapes qui lui ont été soustraites.
C’est pour cela que la délivrance à venir celle qui se produira à la fin des jours est qualifiée par le prophète de lente. Elle se produira sans hâte car la réparation sera totale.
באלאו »א
Traduit et adapté par le tout petit : Michel Baruch.
Poussière sur l’immense terre du Seigneur Tout Puissant !
אנא עפרא דמן ארעא ע »ה מישל דוד ברוך ס »ט תבֺרך מפי עליון המצפה לישועה
י »ר שלא ימושו מפי ומפי כל זרעי וזרע זרעי עד בגצ »בבי » א
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Fasse le Seigneur tout puissant nous éclairer dans sa Torah, que nous disions des ‘Hidouchim innovés justes et conformes à Sa volonté, que dans Sa grande bienveillance Il nous évite les erreurs et nous préserve des inexactitudes. Que ces Divré torah soient agréables au plus grand nombre et que ceux qui les liront s’en délecteront.
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דברי תורה אלו להצופ »ט בשפע רב למדב »רדק ז »ט בק’ ליחב »א בב » א וליד »בא ז »ט לדיב » חא רפואה שלמה ליהונתן אברהם בן מרים בתוך שאר ח »י אמן ואמן בילא »וא.
ברכה והצלחה בכל מילי לדר »ג‘ לכ משפ‘ יאב »א וכל אשר לו ימ »בא וכל אשר לו עליה בכל מעלות הת‘ יד »בא יפתח ה‘ לנו כל השערים להבין להשכיל ללמוד וללמד ולק ‘ יאיר לנו בתה »ק או »א.
עשה עמי אות לטובה !
Fin de l’article « Zéra Chimchon Paracha Réé Dérouchim I-II-VII-VIII – Michel Baruch« . Mis en ligne le 9 Août 2020