Avant la Bédikat Hamets Yalkout Yossef Ch. 431 (2) Yéhouda Berros
Avant la bédikat Hamets
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Le texte complet en hébreu du Yalkout Yossef (Kitsour Choulhan Aroukh Yalkout Yossef) peut être trouvé sur le lien suivant : Torat Emet
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Bédikat Hamets 2ème publication
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Nous vous conseillons d’étudier la publication précédente :
Halakha 4 : Interdiction de manger avant la Bédikat Hamets / la recherche du Hamets
De peur d’oublier de faire la Bedika, nos Sages ont interdit, 30 min avant la recherche, de prendre un repas composé de pain au-delà d’un volume de Kabétsa (56g).
Ceci est en vigueur même si l’on a prié Min’ha et ‘Arvit en plein jour.
Concernant les gâteaux, la loi est identique ; il est interdit d’en consommer plus d’un Kabétsa .
Cependant, il est permis de consommer moins d’un Kabétsa de pain ou de gâteaux.
Concernant tout le reste (fruits, légumes, plat de riz ou autres, boissons, thé, café…) il est permis d’en consommer à volonté.
Un gabaï d’une synagogue peut manger après la bédika qu’il a réalisée chez lui même s’il n’a pas encore réaliser la bédika à la synagogue.
Halakha 5 : Interdiction d’effectuer un travail avant la recherche
Il est interdit également d’entreprendre un travail 30 min avant la recherche.
Celui qui a commencé un travail de manière permise, c’est à dire avant la demi-heure, ou à consommer de façon permise (Voir Halakha 4), il n’a pas besoin de s’arrêter à la tombée de la nuit.
S’il le fait tout de même, il recevra une Berakha supplémentaire.
Halakha 6 : Interdiction d’étudier
Il est également interdit de débuter une étude de Torah, peu importe le sujet, dès que la nuit tombe; il faut d’abord faire la Bedikat ‘hamets.
Cependant, s’il a débuté son étude avant la tombée de la nuit, il ne lui est pas permis de s’arrêter d’étudier à l’heure de la Bedikat ‘hamets (pour ne pas risquer de faire un bitoul Torah– gaspillage de temps d’étude).
Tout ceci est valable uniquement pour celui qui étudie seul.
Par contre, concernant un cours du soir journalier de Halakha ou de Guémara organisé en public, il n’est pas nécessaire de l’interdire, même s’il dure une ou deux heures, se prolongeant après la bédika. En effet, entre eux, les fidèles se rappelleront mutuellement de réaliser la recherche du ‘hamets, il n’y a donc pas à craindre qu’ils l’oublient une fois arrivés chez eux.
Toutefois, il est bien qu’à la fin du cours, le responsable annonce et rappelle aux participants d’aller faire la bédika.
La permission de donner cours en public ne concerne que les cours de Halakha, Daf HaYomi, ou encore de Michna, mais pas de Pilpoul (discussion sur la pensée sous-jacente d’un texte de Guémara), comme c’est l’habitude des hommes qui étudient le soir après leur travail, de peur qu’ils ne se laissent entraîner dans la discussion et oublient la bédika.
Si les responsables de ces cours et les participants savent parfaitement qu’il n’y aura pas de bitoul Torah et que tous reviendront après la bédika, il est préférable de faire le cours après la bédika.
Halakha 7 : Prière de ‘Arvit
Celui qui, à la tombée de la nuit, n’a pas encore prié ‘Arvit, il commencera par prier ‘Arvit et ensuite il procèdera à la recherche du ‘hamets.
Halakha 8 : En revenant du travail…
Celui qui rentre chez lui après la journée de travail, et qui se sent fatigué, à tel point qu’il craint de ne pas pouvoir se concentrer suffisamment et sérieusement pour la Bedika, il lui est permis de faire une petite sieste à condition qu’il charge un membre de sa famille, suffisamment sérieux, de le réveiller et de lui rappeler de faire la recherche du ‘hamets.
À part la sieste, il peut également boire un café pour se réveiller par exemple, afin qu’il puisse accomplir la Mitsva de la Bedikat ‘hamets , comme la Halakha l’exige.
Tout ceci concerne celui qui arrive chez lui au début de la nuit.
Par contre, celui qui arrive chez lui tard dans la nuit, au moment où les gens vont généralement dormir, il ne lui servira d’aucune aide de demander à un membre de sa famille de le réveiller.
Halakha 9 : Cas de la personne endeuillée qui n’a pas encore enterré son défunt (onén)
Une personne qui perd un proche la nuit du 14 Nissan, n’a pas à s’occuper de la vérification de sa maison, puisqu’elle est exempte de toutes les Mitsvot.
Elle demandera donc à un tiers de faire la vérification à sa place, et c’est la personne désignée qui dira la Berakha avant de commencer.
Supplément ‘Hazon ‘Ovadia :
Si le défunt est confié à une société de pompes funèbres (‘hevra kadisha), l’endeuillé peut procéder lui-même à la bedika.
Retrouvez tous les cours de Yehouda Berros sur notre site.
Cet article Avant la Bédikat Hamets Yalkout Yossef Ch. 431 (2) Yéhouda Berros a été mis en ligne le 6 Avril 2020
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