Tel que Tu as juré à nos pères – Des jours anciens. Tomer Déborah (Jour 10) – 10 : 12ème – 13ème Attributs. Michel Baruch
Tel que Tu as juré à nos pères – Des jours anciens
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Traduit et adapté par Michel Baruch. Tous droits réservés à Michel Baruch (Beth Hamidrach de Sarcelles)
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Nous abordons l’étude du Tomer Déborah (sur un cycle théorique de 30 jour pour finaliser complètement l’ouvrage).
Nous avons la joie de présenter à la communauté francophone le merveilleux livre de notre maître Rabbi Moché Cordovéro זצוק »ל, traduit et commenté par notre ami Michel Baruch, un intervenant majeur sur notre site. Ce livre est un livre de moussar (« Morale ») basé sur des notions profondes de Kabbala. Ecrit au milieu du 16ème siècle à Safed. Le livre décrit le moyen de corriger nos vertus en se rapprochant au plus près des « qualités » Divines (Midoth) c’est à dire des comportements Divins.
Le livre a été découpé en 30 parties afin de pouvoir étudier ce livre sur un cycle mensuel de 30 jours.
Nous présentons le texte du Tomer Déborah et sa traduction en Français puis un commentaire permettant de mieux appréhender les notions abordées dans le texte et qui ne sautent pas aux yeux des personnes qui ne sont pas habituées à ce type de littérature.
Pour retrouver le cours précédent :
- Tomer Déborah Jour 1
- Tomer Déborah Jour 2
- Tomer Déborah Jour 3
- Tomer Déborah Jour 4
- Tomer Déborah Jour 5
- Tomer Déborah Jour 6
- Tomer Déborah Jour 7
- Tomer Déborah Jour 8
- Tomer Déborah Jour 9
בינו עמי עשו
Commentaire et explications du TOMER DEBORAH :
Par Michel BARUCH.
10ème jour du mois :
אֲשֶׁר נִשְׁבַּעְתָּ לַאֲבֹתֵינוּ – מִימֵי קֶדֶם : La 12ème – 13ème Midah
Tel que Tu as juré à nos pères – Des jours anciens
La 12ème Midah : Tel que Tu as juré à nos pères
הי »ב – אֲשֶׁר נִשְׁבַּעְתָּ לַאֲבֹתֵינוּ :
יֵשׁ בְּנֵי אָדָם שֶׁאֵינָם הֲגוּנִים וְהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא מְרַחֵם עַל כֻּלָּם וּפֵרְשׁוּ בַּגְּמָרָא .ברכות ז’. וְחַנֹּתִי אֵת אֲשֶׁר אָחֹן . אָמַר הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא אוֹצָר זֶה לְאוֹתָם שֶׁאֵינָם הֲגוּנִים יֵשׁ אוֹצַר חִנּוּנִים שֶׁהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא חוֹנֵן וְנוֹתֵן לָהֶם מַתְּנַת חִנָּם לְפִי שֶׁאָמַר הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא הֲרֵי יֵשׁ לָהֶם זְכוּת אָבוֹת, אֲנִי נִשְׁבַּעְתִּי לָאָבוֹת אִם כֵּן עִם הֱיוֹת שֶׁאֵינָם הֲגוּנִים יִזְכּוּ בִּשְׁבִיל שֶׁהֵם מִזֶּרַע הָאָבוֹת שֶׁנִּשְׁבַּעְתִּי לָהֶם לְפִיכָךְ אַנְהִילֵם וְאַנְהִיגֵם עַד שֶׁיְּתֻקְּנוּ. וְכָךְ יִהְיֶה הָאָדָם אַף אִם יִפְגַּע בָּרְשָׁעִים אַל יִתְאַכְזֵר כְּנֶגְדָּם אוֹ יְחָרְפֵם וְכַיּוֹצֵא, אֶלָּא יְרַחֵם עֲלֵיהֶם, וְיֹאמַר סוֹף סוֹף הֵם בְּנֵי אַבְרָהָם יִצְחָק וְיַעֲקֹב, אִם הֵם אֵינָם כְּשֵׁרִים, אֲבוֹתֵיהֶם כְּשֵׁרִים וַהֲגוּנִים, וְהַמְּבַזֶּה הַבָּנִים מְבַזֶּה הָאָבוֹת, אֵין רְצוֹנִי שֶׁיִּתְבַּזּוּ אֲבוֹתֵיהֶם עַל יָדִי, וּמְכַסֶּה עֶלְבּוֹנָם וּמְתַקְּנָם כְּפִי כֹחוֹ.
XII. Tel que Tu as juré à nos pères
Il y a des individus qui sont indignes, et pourtant, le Saint, Béni soit-Il, a pitié de tous. La Guémara explique ce verset : « Je ferai grâce à celui à qui Je ferai grâce » comme le Saint, Béni soit-Il, dit : « Ce réservoir (celui de la grâce) est pour ceux qui sont indignes ». Il y a une réserve des grâces de laquelle le Saint Béni soit-Il, leur dispense ses bienfaits et leur donne gratuitement des présents. Car le Saint Béni soit-Il dit : « voici qu’ils possèdent le mérite des pères. J’ai fait un serment aux Patriarches, par conséquent, même s’ils n’en sont pas dignes, ils mériteront parce qu’ils sont de la descendance des Patriarches auxquels j’ai juré. Je les guiderai, donc, et les dirige jusqu’à ce qu’ils s’amendent. »
Et ainsi sera l’homme (son attitude) même lorsqu’il rencontre les méchants, il ne sera pas cruel envers eux, et il ne les insultera pas, mais il aura pitié d’eux en disant : « Même ainsi, ils sont les enfants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. S’ils ne sont pas estimables, leurs pères le furent, dignes et vertueux, et celui qui méprise les enfants dédaigne les pères, et je ne désire pas que les pères soient dépréciés par mon biais. » . Et il devrait dissimuler leur déshonneur et tout faire pour les améliorer.
Commentaires et explications sur la 12 ème Midah :
יֵשׁ בְּנֵי אָדָם שֶׁאֵינָם הֲגוּנִים וְהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא מְרַחֵם עַל כֻּלָּם וּפֵרְשׁוּ בַּגְּמָרָא .וְחַנֹּתִי אֵת אֲשֶׁר אָחֹן אָמַר הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא אוֹצָר זֶה לְאוֹתָם שֶׁאֵינָם הֲגוּנִים יֵשׁ אוֹצַר חִנּוּנִים שֶׁהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא חוֹנֵן וְנוֹתֵן לָהֶם מַתְּנַת חִנָּם לְפִי שֶׁאָמַר הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא הֲרֵי יֵשׁ לָהֶם זְכוּת אָבוֹת, אֲנִי נִשְׁבַּעְתִּי לָאָבוֹת אִם כֵּן עִם הֱיוֹת שֶׁאֵינָם הֲגוּנִים יִזְכּוּ בִּשְׁבִיל שֶׁהֵם מִזֶּרַע הָאָבוֹת שֶׁנִּשְׁבַּעְתִּי לָהֶם לְפִיכָךְ אַנְהִילֵם וְאַנְהִיגֵם עַד שֶׁיְּתֻקְּנוּ.
Il y a des individus qui sont indignes, et pourtant, le Saint, Béni soit-Il, a pitié de tous.
Indignes signifie qu’ils n’ont pas de mérite pour qu’Ha-Chem les prenne en miséricorde. Cependant de ce verset Ha-Chem dévoile à Moché que la Grace comme la Pitié sont dispensées par Lui pour ceux qui n’ont pas de mérite propre.
La Guémara explique ce verset : « Je ferai grâce à celui à qui Je ferai grâce ».
וַיֹּאמֶר, אֲנִי אַעֲבִיר כָּל טוּבִי עַל פָּנֶיךָ, וְקָרָאתִי בְשֵׁם יְהוָה, לְפָנֶיךָ וְחַנֹּתִי אֶת-אֲשֶׁר אָחֹן, וְרִחַמְתִּי אֶת אֲשֶׁר אֲרַחֵם.
Il répondit: « C’est ma bonté tout entière que je veux dérouler à ta vue, et, toi présent, Je nommerai de Son vrai Nom l’Éternel; alors Je ferai grâce à qui Je devrai faire grâce et Je serai miséricordieux pour qui Je devrai l’être. Exode 33,19.
Dans ce verset il est cité deux qualités, la grâce et la miséricorde, la miséricorde est accordée à l’homme au vue de sa situation, celui qui souffre ou qui est dans une situation difficile bénéficie de la miséricorde bien qu’il ne la mérite pas.
La grâce est bien plus grande car la situation de cet homme et son état ne justifie aucune complaisance à son sujet. Le mot חנון grâce dans le sens de gratuit comme il est dit au sujet de Moché qui pria pour entrer en terre d’Israël ואתחנן . Rachi justifie l’emploi de ce terme pour la prière : Car les justes ne mettent pas en avant leurs mérites et ne demandent à D que des présents gratuits.
Pour les deux cas il y a un réservoir de miséricorde et de grâce qui sont alors dispensées sans aucune raison, uniquement parce que cela est la Volonté. C’est cela qu’Ha-Chem dévoile à Moché, quand ils mentionneront ces deux qualités dans les 13 attributs de clémence רחום וחנון .
Comme le Saint, Béni soit-Il, dit : « Ce réservoir (celui de la grâce) est pour ceux qui sont indignes ». Il y a une réserve des grâces de laquelle le Saint Béni soit-Il, leur dispense ses bienfaits et leur donne gratuitement des présents.
Le Médrach dit que Le Saint béni Soit Il a montré à Moché toutes les réserves des récompenses, puis Il lui dévoila le plus important d’entre eux, Moché demanda celui-ci est pour qui ? Ha-Chem lui répondit: ceux qui possèdent du mérite recevront de leurs propres mérites, mais celui-ci est pour ceux qui n’ont aucun mérite Je leur dispense la grâce gratuitement.
Car le Saint Béni soit-Il dit : « voici qu’ils possèdent le mérite des pères. J’ai fait un serment aux Patriarches, par conséquent, même s’ils n’en sont pas dignes, ils mériteront parce qu’ils sont de la descendance des Patriarches auxquels J’ai juré.
Le mérite des Pères qui bénéficie aux enfants est le serment qu’Ha-Chem a fait aux patriarches que leur descendance se perpétuera, quel que soit leur mérite. Ce serment est une alliance indéfectible et quand bien même le « mérite des pères » arriverait à son terme Ha-Chem agira en faveur de Son Nom.
Dans la 1ere bénédiction de la « Amida » il est dit : וזוכר חסדי אבות ומביא גואל לבני בניהם למען שמו באהבה. .Il Se rappelle des bontés des pères, Il amène le Sauveur aux enfants de leurs enfants pour Son Nom.
Cela signifie que si le mérite des pères atteint sa limite, la délivrance se fera pour la gloire du Nom. Car le serment qu’Ha-Chem a fait à Avraham Il l’a fait par Lui Même comme il est dit :
זכור לאברהם ליצחק ולישראל עבדיך אשר נשבעת להם בך .
Rappelle-Toi du mérite des pères Tes serviteurs à qui Tu As juré par Toi-même.
Que signifie « Par Toi-même בך » ? Rabbi Éléazar dit : Moché dit devant le Maitre du monde : Seigneur ! Si Tu leur avais juré par le ciel et par la terre, j’aurai dit que Ton serment a une fin comme le ciel et la terre ont une fin. Mais maintenant que Tu as juré par Ton Grand Nom de même qu’Il Est vivant toujours et à jamais de même Ton serment est effectif pour toujours. Bérakhot 32a.
Je les guiderai, donc, et les dirigerai jusqu’à ce qu’ils s’amendent. »
Il est mentionné ici deux choses qui traduisent deux directions de ce monde, celle du jugement הנהגת המשפא d’une part et celle de la miséricorde absolue הנהגת היחוד . Cependant dans tous les cas elles mènent à la réparation quel que soit l’individu comme il est dit : ולא ידח ממנו נידח qu’aucun des enfants des pères ne sera perdu. La réparation est primordiale car elle donne tout son sens à la miséricorde d’Ha-Chem, afin que tous les descendants d’Israël puissent participer au dévoilement de la royauté de l’Eternel.
וְכָךְ יִהְיֶה הָאָדָם אַף אִם יִפְגַּע בָּרְשָׁעִים אַל יִתְאַכְזֵר כְּנֶגְדָּם אוֹ יְחָרְפֵם וְכַיּוֹצֵא, אֶלָּא יְרַחֵם עֲלֵיהֶם, וְיֹאמַר סוֹף סוֹף הֵם בְּנֵי אַבְרָהָם יִצְחָק וְיַעֲקֹב, אִם הֵם אֵינָם כְּשֵׁרִים, אֲבוֹתֵיהֶם כְּשֵׁרִים וַהֲגוּנִים, וְהַמְּבַזֶּה הַבָּנִים מְבַזֶּה הָאָבוֹת, אֵין רְצוֹנִי שֶׁיִּתְבַּזּוּ אֲבוֹתֵיהֶם עַל יָדִי, וּמְכַסֶּה עֶלְבּוֹנָם וּמְתַקְּנָם כְּפִי כֹחוֹ.
Et ainsi sera l’homme (son attitude) même lorsqu’il rencontre les méchants, il ne sera pas cruel envers eux, et il ne les insultera pas, mais il aura pitié d’eux en disant : « Même ainsi, ils sont les enfants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
Il semble que le mérite des pères s’applique aussi aux mécréants רשעים cependant dans le Zohar sur le verset qui dit que Moché se mit en prière : ויחל משה את ה’ א-לה-יו par le terme ויחל que le mérite des pères s’installe le mot « Vayé’hal » est décliné ici par se posé prendre effet. Et le Zohar de continuer il prend effet pour les justes et non pour les mécréants qui reçoivent leurs salaires en ce monde. Zohar livre 3, Raya Méemna 174 a. voir Tos Chabbath 55a (Chémouel). De quels « Réchaim » parle le Zohar ? Y a-t-il une catégorie qui est totalement exclue et qui n’aura pas droit au monde futur ? La Michna en cite plusieurs ainsi que Rambam (Téchouva 3).
Toutefois il y a toujours une ouverture qui mène au réveil du mérite des pères pour tous. Cela grâce à la réparation qu’Ha-Chem conduit comme par exemple selon le secret du Guilgoul. Selon le Rav Ha Ari zl dans Chaar Ha Guilgoulim et le Rama Mi Pano zl dans Guilgoulé Néchamot il semble bien que ce principe permet la réparation des pires individus qui sont cités dans la Michna.
Le Rambam dit que les Mécréants, ceux qui ne croient pas aux fondamentaux de la foi, il y a une Mitsva de les haïr. Alors que pour ceux qui croient aux principes de la foi bien qu’ils fautent et transgressent les plus grandes Mitsvot il convient de les aimer. De nos jours il est évident que cela n’a plus court car la grande majorité de nos frères qui n’ont pas la foi et qui n’appliquent pas les Mitsvot le font par ignorance et sont considérés comme des enfants perdus, תינוק שנשבא. De plus cette haine et le mépris ne doit pas être à l’encontre de la personne mais surtout des mauvaises actions qu’ils accomplissent. Cela afin de prendre ses distances de ce genres d’agissements et de mettre en garde la majorité des gens simples qui ne savent pas se prémunir contre leurs influences.
S’ils ne sont pas estimables, leurs pères le furent, dignes et vertueux, et celui qui méprise les enfants dédaigne les pères, et je ne désire pas que les pères soient dépréciés par mon biais. » . Et il devrait dissimuler leur déshonneur et tout faire pour les améliorer.
Le mépris et le dédain que nous pouvons avoir pour les enfants égarés rejaillit sur les pères. Il convient donc d’essayer par tous les moyens de rapprocher nos frères éloignés de la vérité en leur montrant essentiellement tout l’amour que nous avons pour eux. Il ne faut surtout pas oublier que nous avons une obligation de prier pour qu’Ha-Chem souffle sur ce monde un vent de pureté et un souffle de sainteté afin que tous prennent conscience de l’obscurité dans laquelle ils se trouvent et entament une démarche de retour sincère vers la Torah.
Fin de la 12 eme Midah : Tel que Tu as juré à nos pères
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La 13 eme midah : Des jours anciens
הַי »ג – מִימֵי קֶדֶם :
הֲרֵי מִדָּה שֶׁיֵּשׁ לְהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא עִם יִשְׂרָאֵל כְּשֶׁתַּמָּה זְכוּת וְכַיּוֹצֵא מַה יַעֲשֶׂה וַהֲרֵי הֵם מִצַּד עַצְמָם אֵינָם הֲגוּנִים, כְּתִיב : זָכַרְתִּי לָךְ חֶסֶד נְעוּרַיִךְ אַהֲבַת כְּלוּלֹתָיִךְ ירמיה ב-ב. מַמָּשׁ זוֹכֵר הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא יְמֵי קַדְמוֹנִים, אַהֲבָה שֶׁהָיָה מִקֹּדֶם וּמְרַחֵם עַל יִשְׂרָאֵל וּבָזֶה יַזְכִּיר לָהֶם כָּל הַמִּצְוֹת שֶׁעָשׂוּ מִיּוֹם שֶׁנּוֹלְדוּ וְכָל מִדּוֹת טוֹבוֹת שֶׁהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא מַנְהִיג בָּהֶם עוֹלָמוֹ וּמִכֻּלָּם עוֹשֶׂה סְגֻלָּה לְרַחֵם בִּשְׁבִילָם, וַהֲרֵי זוֹ הַמִּדָּה כּוֹלֶלֶת כָּל הַמִּדּוֹת כֻּלָּם כִּדְפֵרְשׁוּ בָּאִדְרָא קל »ד . כָּךְ הָאָדָם יְתַקֵּן הַנְהָגָתוֹ עִם בְּנֵי אָדָם שֶׁאֲפִלּוּ שֶׁלֹּא יִמְצָא טַעֲנָה מֵאֵלּוּ הַנִּזְכָּרוֹת יֹאמַר כְּבָר הָיוּ שָׁעָה קֹדֶם שֶׁלֹּא חָטְאוּ וַהֲרֵי אֹתָהּ שָׁעָה אוֹ בְּיָמִים קַדְמוֹנִים הָיוּ כְּשֵׁרִים וְיִזְכֹּר לָהֶם הַטּוֹבָה שֶׁעָשׂוּ בְּקַטְנוּתָם וְיִזְכֹּר לָהֶם אַהֲבַת גְּמוּלֵי מֵחָלָב עַתִּיקֵי מִשָּׁדָיִם וּבָזֶה לֹא יִמָּצֵא אָדָם שֶׁאֵינוֹ רָאוּי לְהֵטִיבוֹ וּלְהִתְפַּלֵּל עַל שְׁלוֹמוֹ וּלְרַחֵם עָלָיו . עַד כַּאן הִגִּיעַ שְׁלֹשׁ עֶשְׂרֵה מִדּוֹת שֶׁבָּהֶן יִהְיֶה הָאָדָם דּוֹמֶה אֶל קוֹנוֹ שֶׁהֵן מִדּוֹת שֶׁל רַחֲמִים עֶלְיוֹנוֹת וּסְגֻלָּתָן כְּמוֹ שֶׁיִּהְיֶה הָאָדָם מִתְנַהֵג לְמַטָּה כָּךְ יִּזְכֶּה לִפְתֹּחַ לוֹ מִדָּה עֶלְיוֹנָה מִלְמַעְלָה מַמָּשׁ כְּפִי מַה שֶּׁיִּתְנַהֵג כָּךְ מַשְׁפִּיעַ מִלְמַעְלָה וְגוֹרֵם שֶׁאוֹתָהּ הַמִּדָּה תָּאִיר בָּעוֹלָם. וּלְכָךְ אַל יָלֻזוּ מֵעֵינֵי הַשֵּׂכֶל שְׁלֹשׁ עֶשְׂרֵה מִדּוֹת אֵלּוּ וְהַפָּסוּק לֹא יָסוּף מִפִּיו כְּדֵי שֶׁיִּהְיֶה לוֹ לְמַזְכֶּרֶת כַּאֲשֶׁר יָבֹא לוֹ מַעֲשֵׂה שֶׁיִּצְטָרֵךְ לְהִשְׁתַּמֵּשׁ בְּמִדָּה אַחַת מֵהֶן יִזְכֹּר וְיֹאמַר הֲרֵי דָּבָר זֶה תָּלוּי בְּמִדָּה פְּלוֹנִית אֵינִי רוֹצֶה לָזוּז מִמֶּנָּה שֶׁלֹּא תִתְעַלֵּם וְתִסְתַּלֵּק הַמִּדָּה הַהִיא מִן הָעוֹלָם:
XIII. Des jours anciens
C’est une qualité que le Saint, Béni soit-Il, possède pour Israël. Lorsque le mérite est arrivé à son terme par exemple, que fera-Il ? Voilà que par eux-mêmes ils ne sont pas méritants. Il est écrit : « Je me souviens pour toi de l’affection de ta jeunesse, l’amour de tes épousailles » Jérémie 2,2. Réellement, Le Saint Béni soit-Il, se souvient des jours d’antan, de l’amour qu’il y avait jadis (entre Israël et Lui) et Il a pitié d’Israël et de par cela Il rappelle pour eux toutes les Mitsvot qu’ils ont accomplis du jour de leur naissance, et de toutes les bonnes qualités (Midoths) par lesquelles le Saint, Béni soit-Il, conduit Son monde. De tout cela, Il en fait une particularité spéciale pour avoir pitié pour eux. Cette qualité embrasse toutes les autres comme l’Idra explique.
Ainsi l’homme devrait reformer son comportement avec les autres. Même lorsqu’il ne trouvera aucune excuse comme celles mentionnées, il se dira : il y eut un temps durant lequel ils n’ont pas péché. Et en ce temps ou dans des jours d’antan, ils étaient dignes.’ Et il se souviendra du bien qu’ils ont fait dans leur jeune âge et de l’amour de ceux qui sont sevrés du lait, ceux qui sont retirés du sein (de leur mère). De tel sorte qu’il ne se trouvera aucun homme inapte à la bonté, ni indigne de prier pour son bien-être et de lui montrer de la pitié. Jusqu’ici, nous avons exposé les treize qualités par lesquelles l’homme se doit de ressembler à son Créateur. Ce sont les qualités de la miséricorde suprême, et leur propriété spéciale. Car de la façon dont l’homme se conduit ici-bas, il méritera d’ouvrir cette haute qualité de là-haut. Véritablement comme la façon dont il a de se comporter, ainsi il influera d’en haut de telle sorte que cette qualité illumine le monde. Et pour cela ne délaisse pas des yeux de l’intelligence ces 13 Midoths (attributs) et le verset ne quittera pas sa bouche, de sorte qu’il soit un rappel constant.
Et quand se présentera l’opportunité d’exercer l’une de ces qualités et de l’appliquer, il se rappellera, se il se dira à lui-même : ‘Voici que ceci dépend de telle qualité particulière. Je désire ne pas m’écarter d’elle, afin que cette qualité ne se voile et se retire de ce monde.
Commentaires et explications de la 13eme Midah :
XIII. Des jours anciens :
Cette Midah est ainsi qualifiée car elle fait référence à la qualité « de l’ancien des jours ». En effet nos maitres enseignent qu’il y a deux dimensions à l’expression de la miséricorde, la 1ere appelée « le grand visage » et d’autre part celle qui est appelée « le petit visage ».
A la sortie d’Égypte, lors de la traversée de la mer les enfants d’Israël ont vu le Sauveur comme un guerrier valeureux. Comme dit le texte : L’Eternel Est un homme de guerre. L’Eternel Est Son Nom. Il Est dans cette situation Celui qui applique la justice, elle est la conséquence des actes, mesure pour mesure. Pour les uns la sanction est implacable et pour les autres c’est la délivrance. C’est le petit visage, l’application du jugement.
Lors du don de la Torah Ha-Chem apparait à Moché comme un vieux sage installé dans la maison d’étude. Un vieux dont les cheveux et la barbe sont blancs, qui symbolisent la totale bonté. C’est le dévoilement du « Grand Visage ». Le visage traduit l’intériorité de la personne, le mot « Panim » est dérivé du mot « Penimi » intérieur, c’est par le visage que l’on s’adresse aux autres. Le « Grand Visage » se situe à un niveau extrêmement élevé, celui de la Couronne, là où il n’y a de « place » que pour la bonté absolue et totale. La blancheur de la barbe de « l’ancien des jours » traduit la totale miséricorde.
Cette 13eme Midah rassemble et unifie les 12 premières comme dit le Zohar : Cette 13eme Midah est celle qui permet aux précédentes d’atteindre la perfection.
הַי »ג – מִימֵי קֶדֶם:
הֲרֵי מִדָּה שֶׁיֵּשׁ לְהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא עִם יִשְׂרָאֵל כְּשֶׁתַּמָּה זְכוּת וְכַיּוֹצֵא מַה יַעֲשֶׂה וַהֲרֵי הֵם מִצַּד עַצְמָם אֵינָם הֲגוּנִים, כְּתִיב : זָכַרְתִּי לָךְ חֶסֶד נְעוּרַיִךְ אַהֲבַת כְּלוּלֹתָיִךְ ירמיה ב-ב. מַמָּשׁ זוֹכֵר הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא יְמֵי קַדְמוֹנִים, אַהֲבָה שֶׁהָיָה מִקֹּדֶם וּמְרַחֵם עַל יִשְׂרָאֵל וּבָזֶה יַזְכִּיר לָהֶם כָּל הַמִּצְוֹת שֶׁעָשׂוּ מִיּוֹם שֶׁנּוֹלְדוּ וְכָל מִדּוֹת טוֹבוֹת שֶׁהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא מַנְהִיג בָּהֶם עוֹלָמוֹ וּמִכֻּלָּם עוֹשֶׂה סְגֻלָּה לְרַחֵם בִּשְׁבִילָם, וַהֲרֵי זוֹ הַמִּדָּה כּוֹלֶלֶת כָּל הַמִּדּוֹת כֻּלָּם כִּדְפֵרְשׁוּ בָּאִדְרָא קל »ד
C’est une qualité que le Saint Béni soit-Il, possède pour Israël. Lorsque le mérite est arrivé à son terme par exemple, que fera-Il ?
Cette Midah précède toutes les autres, elle devance « les jours », qui sont le temps dans lequel s’inscrit la création pour atteindre la perfection par le « Travail » des hommes. Le « Temps » étant l’espace de l’action et du libre arbitre. Quand les hommes « réparent » de par leurs bonnes actions, celles-ci passent de la dimension temporelle à celle de l’Eternité cette transition se fait par la Midah « de l’ancien des jours ». Le mot « Atik » signifie détacher de sa véritable place. Quand le mérite arrive à son terme, cela fait allusion à « la conduite du jugement », c’est la qualité du «petit visage », c’est alors qu’il ne reste plus que la miséricorde absolue du « grand visage » pour venir au secours des enfants d’Israël. La barbe du « petit visage » est noire elle exprime la loi stricte, de même le terme de petit signifie la notion de limite et de rigueur. C’est la balance qui symbolise le jugement rendu avec équité. Dans l’arbre Séfirotique « la direction du jugement » est l’association des trois Midoths suivantes : l’amour à droite, qui défend l’accusé. La rigueur à gauche qui charge l’accusé et enfin la Midah qui établit l’équilibre et met le système en harmonie afin que la justice s’exerce sans excès. Quand les mérites sont insuffisants alors que les charges pèsent très lourds la sanction ne peut être que terrible, comment l’atténuer ? Selon les règles de la stricte justice il n’y a rien à faire, c’est le principe même de la justice !
C’est là qu’interviennent les 13 attributs de la clémence. Celles du grand visage.
Voilà que par eux-mêmes ils ne sont pas méritants. Il est écrit : « Je me souviens pour toi de l’affection de ta jeunesse, l’amour de tes épousailles » Jérémie 2,2.
Ce verset fait allusion au début de l’histoire d’Israël qui a suivi Ha-Chem dans le désert sans poser de question, la fidélité totale des premiers jours de l’existence d’Israël. Le mérite premier qu’ils ont eu en suivant Moché dans un lieu où la vie est impossible.
Réellement, Le Saint Béni soit-Il, se souvient des jours d’antan, de l’amour qu’il y avait jadis (entre Israël et Lui) et Il a pitié d’Israël et de par cela Il rappelle pour eux toutes les Mitsvot qu’ils ont accomplis du jour de leur naissance, et de toutes les bonnes qualités (Midoths) par lesquelles le Saint, Béni soit-Il, conduit Son monde. De tout cela, Il en fait une particularité spéciale pour avoir pitié pour eux. Cette qualité embrasse toutes les autres comme l’Idra explique.
Il est fait ici le lien entre les « jours d’antan et l’ancien des jours », La Midah de l’Ancien des jours s’appliquera par le rappel des jours d’antan où la confiance et la foi d’Israël était parfaite. Comme dit le prophète Habakouk le pilier sur lequel tient tout l’édifice est la Foi. Toutes les bonnes actions qu’Israël a accomplies depuis le jour de sa naissance jusqu’à cet instant sont récitées par le Saint Béni Soit- Il, Lui-Même, à ce niveau il n’y a plus la notion de temps, là nous nous situons dans la dimension de l’éternité. Comme le développe le Rav Ha Ari zl les 13attributs de Clémence mentionnées par le Prophète Michée se situent au niveau de « L’Ancien des jours » là où il n’y de place que pour la bonté totale et absolue. Alors que les attributs cités par Moché se situent au niveau du Petit Visage, la direction du Jugement. Il dit que ces 13attributs se place sur le visage dans les différentes parties de la barbe (voir Zohar Idra Rabba). Les attributs que rappelle Moché sont en fait les conduits (poils de la barbe) par lesquels passent les miséricordes de Michée. Il est à noter que le Zohar affirme que les poils de la barbe sont différents des cheveux par le fait qu’ils sont vides à l’intérieur ressemblant ainsi à des conduits. Cette 13 eme Midah exprime enfin la quintessence des attributs de clémence cités par Michée car elle intervient là où il n’y a plus rien à faire d’un point de vue rationnel. C’est le sens du Zohar cité plus haut quand il dit : cette qualité embrasse toutes les autres. Il est à noter que le mot « E’HAD » a pour valeur 13, c’est donc le 13 qui fait l’unité, cette Midah exprime aussi l’amour infini du créateur pour Son peuple, le mot Amour « AHAVA » lui aussi de valeur numérique 13 se conjugue avec le UN (l’amour signifie faire un avec l’être aimé) pour former le Nom de quatre lettres de valeur 26.
כָּךְ הָאָדָם יְתַקֵּן הַנְהָגָתוֹ עִם בְּנֵי אָדָם שֶׁאֲפִלּוּ שֶׁלֹּא יִמְצָא טַעֲנָה מֵאֵלּוּ הַנִּזְכָּרוֹת יֹאמַר כְּבָר הָיוּ שָׁעָה קֹדֶם שֶׁלֹּא חָטְאוּ וַהֲרֵי אֹתָהּ שָׁעָה אוֹ בְּיָמִים קַדְמוֹנִים הָיוּ כְּשֵׁרִים וְיִזְכֹּר לָהֶם הַטּוֹבָה שֶׁעָשׂוּ בְּקַטְנוּתָם וְיִזְכֹּר לָהֶם אַהֲבַת גְּמוּלֵי מֵחָלָב עַתִּיקֵי מִשָּׁדָיִם וּבָזֶה לֹא יִמָּצֵא אָדָם שֶׁאֵינוֹ רָאוּי לְהֵטִיבוֹ וּלְהִתְפַּלֵּל עַל שְׁלוֹמוֹ וּלְרַחֵם עָלָיו.
Ainsi l’homme devrait reformer son comportement avec les autres. Même lorsqu’il ne trouvera aucune excuse comme celles mentionnées, il se dira : il y eut un temps durant lequel ils n’ont pas péché. Et en ce temps ou dans des jours d’antan, ils étaient dignes.’ Et il se souviendra du bien qu’ils ont fait dans leur jeune âge et de l’amour de ‘ceux qui sont sevrés du lait, ceux qui sont retirés du sein (de leur mère).’ De tel sorte qu’il ne se trouvera aucun homme inapte à la bonté, ni indigne de prier pour son bien-être et de lui montrer de la pitié.
De même que la spécificité de cette Midah s’applique justement dans le cas où il n’y a plus d’excuse pour justifier les écarts et les dérives des hommes, ainsi chacun adoptera ce comportement envers son prochain. En mettant en avant toutes les situations où cet homme était digne de la bonté, comme à l’époque où il n’était qu’un nourrisson. Ainsi il ne trouvera pas un individu qui ne soit apte à la bonté et à la miséricorde. Il convient aussi d’implorer la compassion du Tout Puissant pour qu’Il souffle un vent de pureté et de sainteté sur ce monde de la matérialité afin que tous nos frères qui se sont égarés de par la longueur de l’exil et ses difficultés se rapprochent de la vérité.
עַד כַּאן הִגִּיעַ שְׁלֹשׁ עֶשְׂרֵה מִדּוֹת שֶׁבָּהֶן יִהְיֶה הָאָדָם דּוֹמֶה אֶל קוֹנוֹ שֶׁהֵן מִדּוֹת שֶׁל רַחֲמִים עֶלְיוֹנוֹת וּסְגֻלָּתָן כְּמוֹ שֶׁיִּהְיֶה הָאָדָם מִתְנַהֵג לְמַטָּה כָּךְ יִּזְכֶּה לִפְתֹּחַ לוֹ מִדָּה עֶלְיוֹנָה מִלְמַעְלָה מַמָּשׁ כְּפִי מַה שֶּׁיִּתְנַהֵג כָּךְ מַשְׁפִּיעַ מִלְמַעְלָה וְגוֹרֵם שֶׁאוֹתָהּ הַמִּדָּה תָּאִיר בָּעוֹלָם.
Jusqu’ici, nous avons exposé les treize qualités par lesquelles l’homme se doit de ressembler à son Créateur. Ce sont les qualités de la miséricorde suprême, et leur propriété spéciale. Car de la façon dont l’homme se conduit ici-bas, il méritera d’ouvrir cette haute qualité de là-haut. Véritablement comme la façon dont il a de se comporter, ainsi il influera d’en haut de telle sorte que cette qualité illumine le monde.
Comme nous l’avons déjà souligné, toutes les pensées, toutes les paroles et les actions des hommes ont une influence certaine dans les mondes du haut. Il n’y a pas d’actions anodines et sans conséquences. Comme cela est développé dans le « Néféch Ha Haïm » l’homme étant à l’image de Son créateur, il possède la capacité de « Créer ou HVC de détruire. En s’entrainant à penser positivement, à parler et à agir dans ce sens l’homme développe les énergies positives en ce monde et ouvre les réservoirs de la miséricorde qui se trouvent dans les hauteurs des mondes. Le prophète Elie dans sa prière dit : C’est Toi qui fais éclore les dix structures que nous appelons dix Séfiroths par les quelles Tu diriges les mondes impénétrables qui ne sont pas divulgués et les mondes dévoilés. Et par elles Tu Te dérobes aux hommes. Tu les soudes entre elles et Tu les conjugues. Comme Tu Te trouves en elles celui qui en détache une des autres de ces dix, a comme divisé Ton Unité. La lumière du Maitre des mondes traverse toutes les Séfiroths qui sont les Midoths, elle les unie pour former un système cohérent. Chacune influe sur les autres, par l’action des hommes, monte un flux vers le haut qui donne de la vigueur aux Séfiroths qui amplifient leurs actions. Si par exemple, un homme fait sur terre un acte de bonté il agit sur la Séfirah de la bonté pour qu’elle développe son action vers le bas. Le système se renforce et se consolide ainsi. Ce sont les « eaux féminines » qui montent vers le haut puis viennent en retour les « eaux masculines » de haut vers le bas , le système est alors en harmonie parfaite et tout va pour le mieux dans le monde. Dans le cas contraire la Séfirah concernée est comme désarticulée du système, la lumière s’affaiblit, le flux de vie ne parvient plus comme il le devrait. Cela cause une « coupure » dans la lumière interne qui n’est plus uniforme. C’est comme si les Séfiroths se détournaient les unes des autres : au lieu de se donner la « Face », elles se donnent le dos.
וּלְכָךְ אַל יָלֻזוּ מֵעֵינֵי הַשֵּׂכֶל שְׁלֹשׁ עֶשְׂרֵה מִדּוֹת אֵלּוּ וְהַפָּסוּק לֹא יָסוּף מִפִּיו כְּדֵי שֶׁיִּהְיֶה לוֹ לְמַזְכֶּרֶת כַּאֲשֶׁר יָבֹא לוֹ מַעֲשֵׂה שֶׁיִּצְטָרֵךְ לְהִשְׁתַּמֵּשׁ בְּמִדָּה אַחַת מֵהֶן יִזְכֹּר וְיֹאמַר הֲרֵי דָּבָר זֶה תָּלוּי בְּמִדָּה פְּלוֹנִית אֵינִי רוֹצֶה לָזוּז מִמֶּנָּה שֶׁלֹּא תִתְעַלֵּם וְתִסְתַּלֵּק הַמִּדָּה הַהִיא מִן הָעוֹלָם:
Et pour cela ne délaisse pas des yeux de l’intelligence ces 13 Midoths (attributs) et le verset ne quittera pas sa bouche, de sorte qu’il soit un rappel constant.
Et quand se présentera l’opportunité d’exercer l’une de ces qualités et de l’appliquer, il se rappellera, se il se dira à lui-même : ‘Voici que ceci dépend de telle qualité particulière. Je désire ne pas m’écarter d’elle, afin que cette qualité ne se voile et se retire de ce monde.
Nous récitons ces 13 attributs tous les jours, le matin dans la Péti’hat (Korba- not) , les jours où nous disons les supplications nous les récitons sous la forme que les a dites Moché ( El Rahoum etc.) il convient de les réciter avec intention en essayant de comprendre le sens des mots qui nous disons afin que réellement cela soit pour nous un rappel constant . Cette lecture doit susciter en nous le désir ardent et l’ambition de pouvoir les réaliser. C’est le sens du mot « Lichmor » garder les Mitsvot signifie être prêt et attendre avec impatience de pouvoir les mettre en application. Tout cela pour la gloire du Seigneur afin que Sa volonté de dispenser le bien et la bonté puisse se réaliser.
Fin de la 13ème midah: Des jours anciens
Fin du 10 eme cours: Tel que Tu as juré à nos pères – Des jours anciens
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