Définition d’une pâte Mézonot – Wiki Torah

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Définition d’une pâte Mézonot

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A quel moment une pâte devient-elle Mezonot ?

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Il existe une discussion bien connue à ce sujet : qu’appelle-t-on une pâte Mezonot ? Selon le Rav Hay Gaon , il s’agit d’une pâte croustillante, comme les Bretzel. Mais selon cette opinion, pour tout autre gâteau ou borekas, la Berakha sera « Hamotsi ».

Selon Rabbénou Hannanel il s’agira d’une pâte fourrée aux noix ou au miel, mais pour ce qui est de tout autre gâteau, même croustillant c’est « Hamotsi ».

Et selon le Rambam, il s’agit d’une pâte qui est pétrie avec du sucre ou au miel, et dont on ressent le goût sucré. Selon ce dernier, même des gâteaux fourrés ou croustillants seront « Hamotsi ».

Selon le Beth Yossef (Rabbi Yossef Karo, le Choul’han Aroukjh), on tiendra la Halakha comme chacun des avis, et dans les trois cas on dira la Berakha de « Mezonot ».

Beaucoup pensent qu’à partir du moment où l’on prépare des brioches, en insérant dans la préparation du sucre, du jus d’orange ou bien de la bière, la pâte devient automatiquement Mezonot. Mais la Halakha n’est pas tenue comme cela, car cette pâte ne peut devenir Mézonot uniquement si la préparation a un goût sucré, comme le précise le Rambam plus haut.

C’est pour cela, que l’on fera attention, que lorsque l’on prépare des brioches par exemple, si l’on souhaite que la préparation soit Mezonot, la quantité de sucre (ou autre) ajoutée soit conséquente au point de ressentir le goût sucré. Sans cela, les brioches seront « Hamotsi ».

Kol touv

Rav Yoël Hattab

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