Mentionner la pluie dans la Amida (11)
Shoul’han Aroukh chapitre 114 §4 – Halakha Béroura
13 Octobre 2013 / 9 Heshwan 5774
3 Novembre 2014 / 10 Heshwan 5775
Halakha Béroura du Rav David Yossef tome 6 §7 page 149-150Sujet : mentionner la pluie.
בשם השם נעשה ונצליח
Chapitre 114 – Saîf 4 / Alinéa 4 dans le Shoul’han Aroukh
Pour le Zivoug Yaffé de mon adorable fille Léa
Après notre étude du Mishna Béroura, donnons la Halakha issue de notre livre de référence Halakha Béroura du Rav David Yossef fils de Maran Rabbénou Ovadia Yossef Zekher Tsadiq Véqadosh Livrakha. Le Mishna Béroura est un excellent livre d’étude ; la Halakha pour les Séfaradim ne saurait être tranchée, sans appronfondissement, selon un livre qui suit, par construction, les avis du RAMA.
Conséquence si quelqu’un a oublié de mentionner la pluie en été
Halakha Béroura § ז / 7 page 149
Si quelqu’un s’est trompé et a mentionné « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie » en été, il est tenu de recommencer. Même s’il a mentionné à la fois Moridh Hattal « Tu fais descendre la rosée », et « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem » « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie » il devra reprendre [1].
Dans le Minhagh Séfarade et celui de nombreuses communautés Ashkénazes qui arrêtent de mentionner « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem » « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie » à partir de la prière de Moussaf du premier jour de Pessa’h, et disent (à partir de là) Moridh Hattal « Tu fais descendre la rosée », même si quelqu’un s’est trompé pendant la prière de Moussaf du premier jour de Pessa’h et a dit « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem » « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie », il faut recommencer. Voir plus haut au §6 (du livre Halakha Béroura, qui est dans notre publication N° 10 du 7 Octobre 2013), qu’il y a certains Ashkénazim qui ont l’habitude de dire « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem » « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie » pendant la prière de Moussaf (en solitaire, à voix basse) du premier jour de Pessa’h et c’est seulement à partir de la prière de Min’ha (du premier jour de Pessa’h) qu’ils cessent de mentionner la pluie.
[1] Développement basé sur la partie « Shaâr Hétsione §29 » du livre Halakha Béroura (page 149-150)
Voir dans le Rane au nom du Ramban qui explique le Talmoud Yéroushalmi (Taânith Ch. 1 Halakha 1) que la raison pour laquelle il doit reprendre est qu’il n’a pas mentionné la pluie, mais s’il a mentionné à la fois la pluie et la rosée il ne doit pas recommencer.
Cependant les autres décisionnaires médiévaux sont contre son avis et ont tranché que dès qu’on a mentionné la pluie, même si on a mentionné la rosée, il faut reprendre. Tel est l’avis des Tossafoth, du Rosh et du Tour. Maran HaBeth Yossef (Ribbi Yossef Caro) a écrit que tel est l’avis également du Rambam et que telle est la Halakha. De même dans les explications (sur le Talmoud) du Rashbats, il ramène le Ramban et a repoussé son avis. Il en est de même pour le Rosh et le Ritva. Tel est l’avis du Rama dans notre Saîf (alinéa du Shoul’han Aroukh), du Lévoush du Beth Hadash, du Gaone de Vilna et des autres décisionnaires [postérieurs au Shoul’han Aroukh].