Le neuf Av: destruction du temple (7) Rav Moshé Shapira

destruction du temple

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Traduit et adapté par Rav Michael Smadja

Le point, la Nékouda qui a amené à la destruction du temple a été la brisure des tables de la loi qui a été le point, la Nékouda qui a engendré la destruction du don de la Torah.

Les tables ne sont pas des pierres sur lesquelles ont été écrites les paroles. Les paroles au moment même de leurs émissions se sont matérialisées en écrit, les tables se créant à ce même moment par la chaleur de la parole qui se matérialisait en écrit. C’est ce que veut dire  » ils voyaient les sons« . La parole étant un souffle d’air qui par la chaleur du feu, a transformé l’air ambiant en saphir et ainsi les paroles se sont incrustées dans l’air.

Le traducteur Yonathan ben ouziel explique que les paroles qui ont été entendues au moment du son de la Torah sont sorties du mont Sinaï et ont tourné tout autour du camp d’Israël pour enfin s’incruster dans les tables. Tout celui qui a vu les premières tables au moment de leur brisure a vu les paroles. En vérité peu nombreux sont ceux qui ont vu cela. Il se peut que seul Moshé Rabbénou ait vu les paroles s’envoler.

La brisure des tables a fait que ces paroles, ces lettres se sont envolées dans l’air. Elles ont disparues. Ce qui reste de ces paroles est la voix céleste qui est sortie du mont h´orev. C’est-à-dire le son qui sort de la voix qui parle.  »Bat Kol »  »la fille de la voix ».

La brisure des tables est la destruction du don de la Torah sur le mont Sinaï.

De ce point, de la brisure des tables est sorti un trait: l’annulation du sacrifice journalier au temple.

Il est écrit: « l’holocauste journalier qui a été approché au mont Sinaï » et depuis ce moment les sacrifices ne se sont pas interrompus.

Le dix-sept Tamouz, a été annulé le sacrifice journalier. Ce ne sont pas les sacrifices qui sont appelés « Tamid » qui ont été annulés mais la notion de « Tamid » de « continuité » qui a disparue. Et même lorsqu’ils ont approché de nouveaux les sacrifices journaliers dans le deuxième temple, la notion de « Tamid »  » continuité » n’était pas revenue car « Tamid » est la continuation de la tenue au mont Sinaï.

La continuation de « la tenue au mont Sinaï » est la dimension du temps. Le Sinaï étant une création sans interruption.

« Seulement garde toi de peur d’oublier les choses que tes yeux ont vu et de peur qu’elles se retirent de ton cœur tous les jours de ta vie et tu feras connaître à tes enfants et à tes petits enfants le jour où tu t’es tenu devant D-ieu à h´orev« 

Il est impossible de se séparer même un seul instant de ce moment du don de la torah. Nos yeux et notre cœur doivent être là-bas tous les jours. C’est une des Mitsvot négatives de ne pas oublier ce moment. « Tamid »  »continuellement ».

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