•Ben Ish Hai Quotidien• 5 juillet 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
עֹלַת, תָּמִיד–הָעֲשֻׂיָה, בְּהַר סִינַי, לְרֵיחַ נִיחֹחַ, אִשֶּׁה לַיהוָה
Holocauste perpétuel, offert sur le mont Sinaï comme odeur agréable, destiné à être brûlé devant Hashem
Bamidbar 28:6
En ce jour du 17 Tamouz, où l’on jeûne entre autres pour avoir du arrêter le sacrifice journalier à l’époque du premier temple, quoi de plus naturel de parler de ce passouk de la Parashat Pin’has qui nous enjoint de l’offrir chaque jour.
A propos des mots ‘Olat Tamid (traduit par Holocauste, c’est-à-dire sacrifice intégralement consumé, perpétuel) le Ari nous fais remarquer que ‘Olat – עלת, (si on l’écrit « malé – plein » avec son Vav – עולת) possède les même lettres que תולע – Tola’, un ver. Et le Klal Israel est d’ailleurs appelé אַל-תִּירְאִי תּוֹלַעַת יַעֲקֹב – Ne crains rien, vermisseau de Ya’akov. Car le ver a beau avoir l’air faible, petit et frêle, mais il possède une force qui lui permet de perforer et de progresser parmi les matériaux les plus durs, sous la terre et dans les habitations protégé de tout ennemi. Et toute sa force réside dans sa bouche. Tout comme ce ver, Israel effectue tout son travail de Torah et de Mitsvot par l’intermédiaire de la bouche, et on voit que toutes les actions de tris des étincelles de sainteté qui amène à la réparation du monde et la venue de Mashia’h, sont toutes reliées à l’action de la bouche, que ce soit l’étude de la Torah, la nourriture ou les prières.
Et comme la nourriture est un des terrains de chasse de prédilection du Yetser Hara’, qui se démène pour amener le Klal Israel sur le chemin de la faute, que ce soit par la gloutonnerie, la recherche de finesse luxueuse ou même la nourriture non kashère, les ‘Hachamim ont instauré les bérachot à réciter avant la consommation de nourriture, afin d’en préserver le caractère sacré et de ne pas perdre de vue le but de l’alimentation qui est une mitsva en soit ainsi qu’un moyen d’accomplir toute la Torah en fortifiant son corps.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ פנחס – הקדמה)
– Sur les fruits de l’arbre on fait le béracha « boré péri ha’ets » et sur les légumes et les fruits de la terre, celle de « boré péri haadama ». Sur le pain on fait « hamotsi lé’hem min haarets », il est intéressant de noter la différence d’appellation de la terre, pour le pain c’est haarets et pour les légumes c’est haadama. C’est parce que le mot haarets est plus prestigieux car c’est celui qui est associé à Hashem dans tout le récit de la création. il a donc été réservé au pain qui est plus important.
– Des fruits de l’arbre qui ne sont pas encore mûrs mais qui peuvent être quand même consommables en cas de force majeure, bien que le Shoul’han Arouch dise de faire « boré péri ha’ets » les A’haronim préconisent de faire « shéhakol nihya bidvaro », sauf si on les cuits où ils deviendront « ha’ets ». Mais s’il y a un doute quand à leur consommation non cuits, alors on fera « shéhakol » même cuits. Par contre une fruit qui est amère de par sa nature, même quand il est mûr, et qui ne se consomme que cuits, on fera leur vrai béracha, soit ha’ets soit haadama.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ פנחס – הלכות א-ב)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה