Parachat Houkat – Le Saviez-vous ?
Parachat Houkat
Rav Michael Smadja
Quand la paracha de la »vache rousse » a-elle été donnée aux enfants d’Israël?
Le Talmud enseigne qu’elle a été donnée le premier jour du mois de Nissan de de deuxième année au moment de l’intronisation de la tente de rendez-vous, du Mishkan.
Mais il est connu que les lois de la vache rousse ont été déjà dites à Mara avant d’arriver au mont Sinaï. Car il est dit ce verset: »et là-bas, ont été placés un décret (h’ok) et des jugements (michpatim) », il est connu que lorsque la Torah emploie le mot »h’ok » »décret » loi incompréhensible, elle fait allusion aux lois de la vache rousse. Et pourtant, il y a d’autres décrets incompréhensibles dans de Torah tels que le mélange de lait et de viande ou de laine et de lin….pourquoi la vache rousse est-elle le symbole même du décret incompréhensible ?
De plus quelle est l’utilité d’enseigner à ce moment précis les lois de la vache rousse, la Tente de rendez-vous n’est pas encore érigée ?!
Car en fait la vache rousse est une préparation à la réception de la Torah.
De même que les lois de la vache rousse sont incompréhensibles et qu’il faut les accomplir même si l’on ne les comprend pas, ainsi toute la Torah entière, il ne faut pas l’accomplir car elle est compréhensible mais parce qu’elle nous a été ordonnée. Il faut se défaire de notre intelligence matériel et atteindre le supra-mental pour accomplir toutes les Mitsvot. L’accomplir de manière intuitive et non de manière cérébrale.
Nous pouvons comprendre maintenant pourquoi avoir placé l’enseignement de de vache rousse à la fin du livre »Bamidbar » c’est-à-dire juste après de cause de Korah et de son assemblée. Sa faute a été une faute calculée. En montrant le talith à Moshé Rabbénou, il a voulu démontrer que la Torah n’était que cérébrale, pure logique. ‘‘Puisque nous avons reçu nous-mêmes la Torah, nous n’avons pas besoin en toute logique d’un guide suprême ». Pour cela la Torah nous enseigne les lois de de vache rousse juste après. Pour nous enseigner que la Torah n’est absolument pas une science cérébrale mais un enseignement divin qui ne peut être perçue que par notre supra-mental, que par l’intelligence pure qui fait abstraction de l’ego.
En vérité, ce n’est pas le fil de Tékhélet qui fait nous souvenir de la présence divine dans la création mais le fait d’accepter et d’accomplir la Mitsva. La »raison » n’est là que pour au contraire cacher la présence divine ou plutôt pour l’habiller afin de pouvoir la percevoir au travers de cet habit. La »raison de la Mitsva » étant le voile qui permet à l’énergie divine de pouvoir être perçue par la création. L’intelligence liée aux sens étant l’habit de la lumière divine qui se diffuse dans notre corps. Si le corps »shunte » l’intelligence, il arrivera à percevoir réellement l’énergie divine qui est contenue dans la Mitsva elle-même.
Rav Rosenblum
Le saviez-vous?
Le docteur de S.O.S médecin est venu chez moi et m’a donné une parabole en tant qu’élixir de vie. Non seulement il soigne les corps mais aussi les âmes. Incroyable!
Il y a 2 étendues d’eau en terre saintes. Le Kinéret et le mer morte.
Quelle est la différence entre ces deux mers ?
Le Kinéret se remplit et se déverse alors que la mer morte ne fait que se remplir et ne se déverse pas. Le Kinéret grossit alors que la mer morte se tarie petit à petit.
Pourquoi?
Car en fait la nature est ainsi: le Kinéret qui redistribue l’énergie qu’il reçoit, par ce principe, il se régénère alors que la mer morte qui ne redistribue pas l’énergie qu’elle reçoit, au contraire, se dégénère. Ainsi en est-il de notre relation avec les mondes matériel et spirituel.
C’est la qualité même de D-ieu: donner ce que nous recevons et même donner sans attendre de retour.
Ainsi l’énergie divine qui se diffuse, ne pourra jamais se tarir. Alors que celui qui ne veut que garder pour lui cette énergie divine, ne voudra que prendre et alors sa source divine se tarira.
L’ego ne fait que recevoir et non redistribuer les ressources que le corps reçoit. L’ego grossit mais ne se régénère pas. Il n’a aucune vitalité en lui. Il disparaîtra avec la disparition du corps
