Lois du Quiddoush et de la Havdala (10)
Shiouré Harashal VI
Celui qui écoute, c’est comme s’il l’avait dit lui-même
Lois concernant le Quiddoush et la Havdala
Shoul’han Âroukh – Ora’h ‘Haym Ch. 271
Quatrième publication. Pour lire la publication précédente.
13 Novembre 2012 / 28 Heshwan 5773
24 Juin 2015 / 6 Tamouz 5775
10) Shiouré Harashal Tome 1, Parashath Lekh Lékha (page 143) VI
Sujet : celui qui écoute, c’est comme s’il avait dit lui-même
Lois concernant : « le Quiddoush et la Havdala »
בשם השם נעשה ונצליח
Pour la réfoua shéléma de ma maman ZAHRIE COLETTE BAT FRE’HA
Avec le Zékhout de Sidna Baba Salé Zitsoukal et de son Beau-père (grand père de ma mère) Rabbi Eliou Amsellem Zatsal
Noua avons un principe de Halakha qui nous dit que «שומע כעונה » « Shomé’a kéôné » « celui qui écoute, c’est comme s’il avait dit lui-même » (Soukkah 38a). C’est à dire que toute personne qui écoute de l’officiant ou d’une personne qui est tenue d’accomplir une Mitsva, si cet officiant pense à rendre quitte celui qui l’écoute, et que lorsque cette personne écoute elle pense également à se rendre quitte alors cette personne est quitte de son obligation comme si elle avait elle même accompli cette Mitsva.
[Concrètement : Dans le cas du Quiddoush cela signifie : une personne [Shimon] qui a l’obligation de faire Quiddoush, fait le Quiddoush, pense à rendre quitte une autre personne [Lévy]. Cette autre personne [Lévy] pense à se rendre Quitte par le Quiddoush fait par le premier [Shimon]. Alors Lévy est quitte du Quiddoush et cela est considéré comme s’il avait fait le Quiddoush lui-même.]
Le Talmoud amène une preuve pour ce principe Halakhique. On trouve dans le Tanakh (Rois II Ch. 22) que Amon, roi de Juda était un roi impie. Tout Séfer Torah qu’il trouvait, il le faisait bruler, afin qu’il ne perdure (à D.ieu de plaise) aucun souvenir de la Torah.
Dans le Saint des Saints, dans le tabernacle, il y avait le Séfer Torah écrit par Moïse (Moshé Rabbénou) de sa propre sainte main. Les prêtres ont craint que le roi ne s’en prenne également à ce Séfer Torah. En conséquence, ils entrèrent dans le Saint des Saints et enterrèrent profondément ce Séfer Torah.
Après deux ans de règne du roi Amon, celui ci mourut et fut remplacé par Yshayahou qui était un Tsaddiq (un juste) ; Yshayahou souhaitait écouter des paroles de Torah et demanda qu’on lui amène un Séfer Torah. On trouva un vieil homme qui lui raconta l’enterrement du Séfer Torah sous le Saint des Saints. Ils creusèrent et trouvèrent ce Séfer Torah qu’ils amenèrent au roi. Ils demandèrent à Shafan de lire devant le roi. Le verset dit à ce propos (Rois II Ch. 22 v 16) :
כֹּה אָמַר ה״, הִנְנִי מֵבִיא רָעָה אֶל-הַמָּקוֹם הַזֶּה וְעַל-יֹשְׁבָיו–אֵת כָּל-דִּבְרֵי הַסֵּפֶר, אֲשֶׁר קָרָא מֶלֶךְ יְהוּדָה.
Ainsi a parlé l’Eternel: Je vais amener le malheur sur cette contrée et ses habitants, toutes les choses prédites dans le livre qu’a lu le roi de Juda,
Or, des versets qui précèdent on sait que c’est Shafan qui a lu dans le Séfer Torah et non le roi Yshayahou. La Guémara de poser la question : « mais est-ce le roi Yshayahou qui a lu ?, c’est Shafan qui a lu, comme il est écrit :
וַיִּתֵּן חִלְקִיָּה אֶת-הַסֵּפֶר אֶל-שָׁפָן, וַיִּקְרָאֵהוּ
et il le remit à Chafan, qui le lut.
De là la Guémara apprend que «שומע כעונה » « Shomé’a kéôné » « celui qui écoute, c’est comme s’il avait dit lui-même ».