Parashat Houkat (5774)
Yéhouda Moshé Charbit
Parashat Houkat
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בס״ד
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בס »ד
PARASHAT HOUKAT
Ce dvar torah est dédié à l’élévation de l’âme de Chimone Ben Yitshak et de rav Sidi Moulay Ighi.
La parachat houkat traite en premier lieu de la fameuse vache rousse, dont la fonction est de redonner la sainteté à une personne l’ayant perdue par contact avec un mort. Notre paracha raconte également la mort de Myriam, soeur de Moshé et Aaron, qui engendre la perte du puits qui permettait au peuple de boire quotidiennement. En effet, par le mérite de Myriam, un puits chargé d’eau accompagnait le peuple dans chacun de ses déplacements, assurant une ration permanente en eau pour tous. À la mort de Myriam, l’eau manque pour le peuple qui se rebelle contre Moshé et Aaron. Suite à cela, Hachem ordonne à Moshé de réunir le peuple, et de parler à la pierre afin qu’elle donne de quoi boire. Moshé s’exécute, à la seule différence qu’il frappe la pierre au lieu de simplement lui parler. Il s’en suit alors qu’Hachem punit Moshé et Aaron de ne jamais rentrer sur la terre d’Israël. Après cet événement, Moshé envoie des émissaires auprès du roi d’Édom afin de lui demander l’autorisation de traverser sa terre. Cette requête se solde par un échec et les bné-Israël sont forcés de contourner son pays. C’est au cours de ce détour qu’Éléazar succède à son père Aaron qui rejoint Hachem dans la montagne de Hor. Apprenant le décès d’Aaron qui engendre la disparition des nuées protectrices, Arad roi de Canaan attaque les bné-Israël et subit une défaite. C’est alors que les bné-Israël protestent contre le manque de nourriture. Cette nouvelle rébellion engendre une catastrophe. Les serpents et tous les animaux du désert s’en prennent aux bné-Israël qui subissent de lourdes pertes. Lorsque le peuple fait téchouva, Hachem ordonne à Moshé de fabriquer un serpent de cuivre. Dès lors, chaque homme regardant se serpent se verrait guérir de sa morsure. La paracha se termine par le récit des différents voyages des bné-Israël, ainsi que par la victoire du peuple, contre Si’hone roi d’Émori et Og roi de Bachane.
Dans le chapitre 21 de Bamidbar, la torah dit :
ד/ וַיִּסְעוּ מֵהֹר הָהָר, דֶּרֶךְ יַם-סוּף, לִסְבֹב, אֶת-אֶרֶץ אֱדוֹם; וַתִּקְצַר נֶפֶשׁ-הָעָם, בַּדָּרֶךְ׃
4/ Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la Mer des joncs pour contourner le pays d’Édom et l’esprit du peuple devint court en chemin.
ה/ וַיְדַבֵּר הָעָם, בֵּאלֹהִים וּבְמֹשֶׁה, לָמָה הֶעֱלִיתֻנוּ מִמִּצְרַיִם, לָמוּת בַּמִּדְבָּר: כִּי אֵין לֶחֶם, וְאֵין מַיִם, וְנַפְשֵׁנוּ קָצָה, בַּלֶּחֶם הַקְּלֹקֵל׃
5/ Le peuple parla contre Dieu et contre Moshé : « Pourquoi nous avez-vous fait monter d’Égypte pour mourir dans le désert : car il n’y a ni pain ni eau, et notre âme est sa la limite avec le pain qui abîme ! »
ו/ וַיְשַׁלַּח יְהוָה בָּעָם, אֵת הַנְּחָשִׁים הַשְּׂרָפִים, וַיְנַשְּׁכוּ, אֶת-הָעָם; וַיָּמָת עַם-רָב, מִיִּשְׂרָאֵל׃
6/ Hachem envoya dans le peuple les serpents brûlants : ils mordirent le peuple. De nombreuses personnes moururent d’Israël.
ז/ וַיָּבֹא הָעָם אֶל-מֹשֶׁה וַיֹּאמְרוּ חָטָאנוּ, כִּי-דִבַּרְנוּ בַיהוָה וָבָךְ–הִתְפַּלֵּל אֶל-יְהוָה, וְיָסֵר מֵעָלֵינוּ אֶת-הַנָּחָשׁ; וַיִּתְפַּלֵּל מֹשֶׁה, בְּעַד הָעָם׃
7/ Le peuple vint vers Moshé ; ils dirent : « Nous avons fauté car nous avons parlé contre Hachem et contre toi ; prie Hachem et qu’il retire de nous le serpent. ». Moshé pria en faveur du peuple.
ח/ וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-מֹשֶׁה, עֲשֵׂה לְךָ שָׂרָף, וְשִׂים אֹתוֹ, עַל-נֵס; וְהָיָה, כָּל-הַנָּשׁוּךְ, וְרָאָה אֹתוֹ, וָחָי׃
8/ Hachem dit à Moshé : « Fais pour toi un serpent brûlant sur un mât il deviendra alors que quiconque a été mordu, et le verra, vivra. »
Ce passage se produit aux frontières de la terre d’Israël, alors même que les bné-Israël terminent leur périple de quarante ans dans le désert et qu’ils s’apprêtent enfin à entrer dans la terre promise. D’où l’incompréhension de constater, qu’à cet instant les bné-Israël baissent les bras. Lorsqu’enfin ils atteignent l’objectif tant attendu, les hébreux désespèrent ?! Pourquoi ont-ils subitement changer d’attitude ?
De même sur quoi porte réellement la critique lorsque le peuple dit: « il n’y a ni pain ni eau ». Ceci est clairement faux puisqu’au contraire nous savons que le peuple recevait l’eau depuis le puits de Myriam et la nourriture de par la manne. Comment pouvons-nous donc comprendre qu’ils affirment ouvertement le contraire ?
Enfin, la manière de guérir le peuple intrigue. Pourquoi mettre en place un serpent fait de cuivre dont le regard permet la guérison ? Cela semble dénué d’intérêt, autant que la guérison provienne d’Hachem de façon dévoilée. Pourquoi passer spécifiquement par cet intermédiaire ?
Rav Ita’h explique que toute l’attitude des bné-Israël provient de leur passage autour du pays d’Édom. Lors de ce voyage, les hébreux ont pu constater la manière de vivre de ce peuple. À la différence du peuple juif, ce peuple vivait de façon naturelle. Leur parnassa provenait d’un aspect naturel du monde, tandis que la subsistance des bné-Israël dépendait du miracle. En effet, les gens d’Édom ensemençaient et récoltaient le fruit de leur labeur, leur permettant une stabilité dans leur manière de subvenir à leurs besoins. Chacun récoltait régulièrement et savait qu’il disposait de ressources sur du long terme, permettant d’éviter le doute et l’inquiétude des jours suivants. Par contre, les bné-Israël vivaient du miracle, d’une nourriture hebdomadaire d’origine divine. Ainsi, chaque jour les bné-Israël épuisaient leur ration de nourriture et devaient prier pour que le même miracle continue de se produire. Constatant cela, les bné-Israël demandent à être loger à la même enseigne que leur cousin dont ils vont bientôt prendre la terre. Eux aussi, veulent vivre d’une façon naturelle sans plus avoir à espérer que la nourriture continue miraculeusement de tomber du ciel. C’est pourquoi ils se mettent subitement à critiquer l’absence d’eau et de nourriture, et s’en prennent même à la manne. Non pas que le peuple prétende ne pas recevoir de nourriture ! Mais plutôt qu’il regrette de ne pas en avoir de façon « certaine » à la manière d’une personne ayant une réserve pour les jours suivants. Dans leur cas, les bné-Israël ne peuvent affirmer que le lendemain encore tombera cette nourriture qu’est la manne. D’où leur remarque !
Suite à cela, les serpents et les scorpions apparaissent et font de nombreuses victimes dans le peuple. Il ne s’agit pas tant d’une punition mais plutôt d’une conséquence directe de leur désir de vivre de façon naturelle. En effet, rappelons que sur un plan purement naturel, le peuple d’Israël est une incohérence ! Car notre ancêtre Avraham ne pouvait avoir d’enfant de sa femme Sarah qui était stérile. De même pour Rivka et Rahel. D’où le fameux débat entre Hachem et Avraham. Lors de l’annonce par le maître du monde qu’Avraham allait enfin avoir un enfant de Sarah, ce dernier est sceptique, il ne comprend pas, car d’après ce qu’il peut constater dans les astres, Sarah ne recevait naturellement aucun flux lui permettant d’enfanter. Non pas qu’Avraham accordait plus d’importance à l’astrologie qu’à la parole d’Hachem, mais plutôt qu’il constatait qu’en l’état, la nature ne pouvait supporter la naissance d’enfants issus de Sarah. Et en effet, il avait raison, ceci était parfaitement inconcevable. C’est pourquoi le maître du monde lui demande de « sortir de sa tente ». Nos sages expliquent qu’à cet instant Hachem a placé Avraham au dessus des étoiles. L’idée est de lui expliquer qu’en effet, d’après la nature et les astres qui la dirigent, la conception de la vie ne pouvait se faire par l’intermédiaire de Sarah. Cependant, Avraham se trouve au dessus des étoiles et non en dessous. À savoir que le fonctionnement de la vie d’Avraham n’est plus régit pas la nature mais par le divin qui intervient directement à son égard. Dans cette mesure, bien qu’Avraham ne puisse avoir une descendance de Sarah, s’il se lie à Hachem et outrepasse la nature, il peut dorénavant concevoir de façon surnaturelle ! C’est de cette manière que sont nés Yitshak et Yaakov qui vont fonder tout le peuple juif.
Il apparaît que, tant que le peuple est abreuvé d’un flux d’essence miraculeuse, alors son existence se justifie. Par contre, lorsque le miracle s’arrête, lorsque ce flux disparaît, alors le peuple hébreu retourne à un fonctionnement normal légiféré par les astres et la nature. La conséquence est dramatique. Puisque sur un plan naturel, nous ne pouvons et ne devons pas exister, lorsque la nature se rend compte de notre présence, lorsque nous ne pouvons plus nous réfugier derrière l’intervention du maître du monde, alors nous apparaissons comme une erreur ! Cette erreur doit être réparée ! Du coup, automatiquement après la demande des bné-Israël à vivre dans un fonctionnement naturel à l’image des gens d’Édom, la nature reprend ses droits et tente de supprimer les bné-Israël. C’est pourquoi, immédiatement, les dangers du désert apparaissent alors qu’ils étaient bridés par Hachem jusqu’alors. Les conséquences ne se font pas attendre. Les bné-Israël se font attaquer par toutes les bêtes dangereuses présentes dans le désert et subissent de lourdes pertes !
Par cela, les bné-Israël prennent conscience de l’erreur monumentale qu’ils viennent de commettre. Ils regrettent leur faute, prient, et Hachem demande à Moshé de préparer ce qui leur permettra de guérir. Il s’agit de fabriquer un serpent fait de cuivre. Lorsque les bné-Israël regarderont ce serpent ils survivront. Nous nous étions demandés en quoi le serpent pouvait-il apporter une quelconque guérison. Nos sages ont précédé cette question et ont expliqué la chose suivante : « tant que les bné-Israël se focalisaient vers Hachem et soumettaient leur cœur à leur père dans le ciel, alors ils guérissaient ! »
La réponse de nos sages ne semble pas répondre à la question. Car si, en effet, c’est le fait de s’en remettre à Hakadoch Baroukh Hou qui procurait la guérison, pourquoi alors devoir passer par l’étape du serpent ?
La réponse se trouve en réalité dans le message auquel renvoie ce serpent. Effectivement, le serpent est le symbole même de la faute d’Adam Harichone. Lors de ce méfait, le serpent est puni par Hachem. Depuis cette, faute, le serpent se nourrit de la poussière de la terre. Rachi précise que le serpent ne se nourrit pas de la poussière de la terre, mais que tout ce qu’il mange n’a pas de goût. Sur quoi, nos sages s’interpellent. En quoi cela est-il une malédiction ? Au contraire, dorénavant le serpent peut manger tout ce qu’il souhaite sans ressentir une quelconque différence. Du coup, il n’a plus vraiment à se fatiguer pour obtenir sa subsistance. La malédiction en question apparaît finalement être une bénédiction extraordinaire !
À cela, nous pouvons apporter une réponse du talmud traité Houline (page 76a). La guémara relate que les élèves de Rabbi Chimone Bar Yohaï lui ont demandé pourquoi la manne ne tombait-elle pas qu’une seule fois par an. De sorte, les bné-Israël n’auraient pas à se fatiguer à la ramasser tous les jours. À cela, le rav leur répond par une parabole : celle d’un roi qui donnerait une somme d’argent à son fils pour qu’il puisse vivre toute l’année avec. Cependant, il se rend compte que son fils ne venait le voir qu’une seule fois dans l’année ! Il décide alors de lui donner une somme quotidienne de sorte que son fils vienne le voir tous les jours. De même pour les bné-Israël ! Chaque famille s’inquiétait tous les jours de savoir si la manne tomberait ! Chacun s’inquiétait pour sa subsistance ! C’est pourquoi ils ne pouvaient s’en remettre qu’à Hakadoch Baroukh Hou ! D’où l’intérêt de donner la manne chaque jour et non une fois par an ! Car ainsi, les bné-Israël priaient et maintenaient le contact régulier avec leur créateur.
Il ressort de là une chose extraordinaire ! Hachem aime tellement son peuple qu’il met tout en place pour garder un lien permanent avec ce dernier. Vivre dans un état où le peuple ne le sollicite plus ne l’intéresse pas, il cherche au contraire nos prières ! Cela nous permet de comprendre en quoi la malédiction du serpent en est une ! Hachem maudit le serpent et lui accorde une parnassa abondante ! De sorte que cet animal n’ait plus besoin de s’en remettre à Hachem ! Sa parnassa est devant lui, il n’a plus qu’à la saisir, sans prier ! Il s’agit d’un dédain ouvert du maître du monde envers ce reptile qui ne garde plus aucun contact avec son créateur ! Le serpent ne vit plus grâce à l’intervention de Dieu, mais dans un automatisme naturel. C’est pourquoi il est le symbole qu’Hachem utilise pour guérir les bné-Israël. Car la cause de leur faute est d’avoir voulu vivre de façon naturelle, de sortir de l’état miraculeux de leur vie dans le désert. Alors, à juste titre, Hachem utilise le serpent pour signifier au peuple son erreur de tenter de se séparer d’Hakadoch Baroukh Hou !
Cette sanction a permis au peuple de comprendre à quel point son existence est miraculeuse et sort du cadre de la nature. Les bné-Israël ne pourront jamais se prétendre normaux ! Nous ne sommes absolument pas normaux, notre existence, notre survie au fil des siècles est anormale ! La nature ne nous tolère pas, seul le miracle nous supporte.
D’ailleurs, c’est cela qui justifie l’essence des mitsvot qu’Hachem nous demande de faire. L’analyse du mot mitsvah, nous permet de comprendre pourquoi les mitsvot permettent notre survie dans un monde qui ne devrait l’autoriser. Hazal dévoilent que le mot « מצוה mitsvah » se décompose en deux parties : « מצ » et « וה ». La torah procède parfois à des interversions de lettres sous un système appelé Atchach. Il s’agit de pouvoir échanger la première lettre de l’alphabet par la dernière, la seconde par l’avant-dernière etc. Par cela, nos sages dévoilent certains secrets cachés derrière des mots qui nous semblent basiques. En appliquant ce système à la première partie, c’est-à-dire à « מצ » nous obtenons les lettres « י-ה ». Il apparaît que dans un sens profond, ce qui se cache derrière une mitsvah soit « י-ה-ו-ה » à savoir le tétragramme du nom d’Hachem.
Avant d’aller plus loin, il semble normal d’expliquer pourquoi il faut procéder à une interversion des lettres, et pourquoi uniquement sur les deux premières lettres et par sur tout le mot. Une mitsvah est composée de deux facteurs. Le premier, l’action dans ce monde ; il s’agit de ce qui nous est demandé de faire. Le second, la répercussion dans les sphères célestes ; il s’agit de l’énergie libérée, de l’impact concret des mitsvot. Ainsi, la première composante se fait dans notre monde, puisqu’il s’agit de notre action personnelle, la seconde se produit dans un monde purement spirituel. Or par définition, le monde du spirituel est le monde de la vérité, il est clair et dévoilé, aucun mensonge ne subsiste. Par contre, notre monde est le monde des forces du mal, le mensonge y est roi. Du coup, tout est inversé. La réalité la plus concrète des choses n’est pas perçue par les mortels. Il ressort de cela, que l’action que nous faisons ne se révèle pas à nous comme elle devrait être mais complètement à l’opposé de ce qu’elle est. C’est pourquoi, la première partie de la mitsvah qui intervient sur terre, c’est-à-dire notre action, doit être inversée. Or la première partie du mot mitsvah est bien « מצ ». La réalité de ces lettres se trouve donc à l’opposé de ce qu’elles sont, c’est pourquoi il faut les intervertir. Par contre, la seconde partie de la mitsvah, c’est-à-dire la résultante dans le monde céleste ne subit pas l’impact du mal, et s’exprime parfaitement sans altération. Du coup, la seconde moitié du mot mitsvah n’a pas à subir de modification.
Il apparaît donc que ce qui se cache derrière la mitsvah n’est autre qu’Hachem lui-même. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
La face cachée de la mitsvah n’est autre que le nom Hakadoch Baroukh Hou et pas n’importe lequel ! Le nom en question est celui qui symbolise l’infini. En effet, le « י-ה-ו-ה » est la contraction des trois temps « יהיה futur » « הוה présent » « היה passé ». En clair, il s’agit du nom qui est affranchi du temps, car comme nous le savons, Hachem ne vit pas dans le temps, il est extra-temporel. Le temps est ce qui définit nos vies dans le monde tel que nous le connaissons, il qualifie la nature. Hachem surplombe cette nature. C’est pourquoi la mitsvah recèle de l’attribut de l’éternité divine, dans la mesure où la pratique de cette dernière nous lie à ce qui dépasse la nature. La mitsvah nous met en contact avec le surnaturel, le miraculeux. De sorte que, lorsque nous faisons la torah et les mitsvot, alors nous alimentons notre source qui nous permet de justifier notre existence. Nous alimentons un état surnaturel et miraculeux. Par contre, priver de ce trésor que sont les mitsvot, nous retombons à l’état de peuple normal régit par la nature. À ce titre nous n’avons plus aucune légitimité à exister, d’où toutes les péripéties que nous avons connues chaque fois que nous avons abandonnés la torah et les mitsvot !
De la ressort un point fondamental. Chacun doit faire un examen de conscience. Tous les bné-Israël doivent saisir et s’imprégner de la nécessité de suivre le chemin de la torah et des mitsvot ! Penser que nous pouvons par nos propres forces, réussir à survivre, à nous maintenir dans la paix et la sérénité n’est que pure folie ! Jamais le peuple juif ne trouvera le repos autre part que sous l’ombre du maître du monde, seul capable de nous maintenir ! Yéhi ratsone que nous fassions tous une téchouva complète et respections scrupuleusement l’ensemble des commandements d’Hakadoch Baroukh Hou ! Par la sorte nous ne réclamerons plus un droit à l’existence, un droit à un pays ! Nous aurons ce droit grâce à la torah que nous brandirons et qui nous reconduira en Erets Israël pour y reconstruire le beth Hamikdach ! Amen véamen !
Chabbat Chalom.